Place de l'Horloge autour de 1840
Horloge square around 1840
gravure - Page 7
-
Plaço dóu Reloge à l'entour de 1840
-
Role di coumpagnoun passagié coupaire de pèiro d'Avignoun
Rôle des compagnons passants tailleurs de pierre d'Avignon
Role of stonemason companions of AvignonRôle des compagnons passants tailleurs de pierre d'Avignon
Document des Archives départementales de Vaucluse 1J467/4.Document de 1782, avec sa tringle de bois, sur papier entoilé de 54,5 par 73,5 cm, illustré en forme de temple classique.
L'en-tête
À gauche les armoiries de la ville d’Avignon avec sa devise "À bec et griffes". Au centre les armes du Roi de France. À droite les symboles du compagnonnage : compas posé sur l’équerre posée sur la règle et serpent entrelacé. Une couronne ornée de rameaux d'olivier domine les outils, comme pour la franc-maçonnerie, le tout surmonté de la devise "Labor et honor". Curieusement, les trois symboles — compas, équerre et règle — semblent un monogramme pour Avignon. Sous les trois armoiries, l'étoile flamboyante ornée de la lettre G et encadrée par une devise latine — sub hoc signo non œquivoca latet virtus : sous ce signe se tient une vertu non équivoque.
L'image
Une grande image sur fond de paysage maritime intitulé "mer d'Asie" représentant différents outils et travaux, un compagnon taillant un bloc de pierre avec un maillet et un ciseau, le salut des compagnons pied droit contre pied droit comme reconnaissance rituelle, etc., qui évoquent le métier.
Le texte
La Règle du Saint Devoir, règlement de la société, le rôle des amendes en cas de mauvaise conduite et, sur les piédestaux qui soutiennent les colonnes, les noms et surnoms des compagnons passants d'Avignon.Lire :
https://decoder-eglises-chateaux.fr/demystifier-compagnons-devoir-interview-jean-michel-mathoniere/
Et bien sûr :
http://compagnonnage.info/ -
10 carriero Sant-Marc
10 rue St-Marc
St. Marc street, 10
Source Archives municipales d'Avignon 135Fi14.Ce vénérable bâtiment du XVe siècle est l'ancienne maison des Perrussis, puis hôtel particulier des Castellane marquis d'Ampus. C'est ici qu'habita et fut assassinée Diane de Joannis. Ce meurtre de la Marquise de Ganges fut l'une des plus célèbres affaires criminelles du XVIIe siècle.
L'Hôtel fut acheté en 1798 par Antoine Aubanel. Là naquit son petit-fils Théodore Aubanel. La rue changea de nom après la mort de ce dernier (1886) pour devenir rue Théodore-Aubanel et l'hôtel fut détruit pour faire place aux Nouvelles Galeries, probablement en 1899 :
Cent-dix ans après 25 rue de la RépubliqueVoir aussi : Chez Aubanel au XVIIIe siècle
-
Caratère
Caractères
Characters -
Avignoun en 1729
Avignon en 1729
Avignon in 1729Gravure publiée à Leyde [Pays-Bas] chez Pierre van der Aa (1729).
Source Bibliothèque Nationale de France. -
Li Brave bregand d'Avignoun
Les Braves brigands d'Avignon
The Brave brigands of AvignonDe gauche à droite :
Jacques Pierre Agricol Minvielle (1764-1793)
Jean-Étienne-Benoît Duprat (1752-1809)
Sabin Tournal (à genoux)
(3) Armand-Gaston Camus (1740-1804)
(2) Charles-François Bouche (1737-1795)
Mathieu Jouve dit Jourdan coupe-tête (1746-1794)
(1) Rabault-Saint-Étienne (1743-1793)Trois députés de la Constituante : Bouche, Camus et Rabault-Saint-Étienne, entourent Jourdan.
À terre des membres épars des victimes que ramassent et dévorent d'autres personnages.« ...il serait difficile d'imaginer un brigandage pareil à celui qui se commit sous les ordres de Jourdan. On donna le nom de brigands aux hommes qui composaient cette horde : ils prirent le parti de s'en glorifier et s'intitulèrent eux-mêmes les braves brigands d'Avignon. (...)
« ...une partie du peuple d'Avignon, aigri par la misère, assassina, dans la journée du 16 octobre 1791, le secrétaire de la municipalité nommé Lescuyer, agent de la terreur. Cet attentat fut pour Jourdan le signal du plus affreux carnage ; et la nuit ainsi que les jours suivants furent employés à venger la mort de Lescuyer. Le palais apostolique connu sous le nom de la Glacière contenait l'arsenal, les prisons, les salles de justice, et le logement du vice légat. Ce fut là que les braves brigands assommèrent à coups de barres de fer soixante-une personnes parmi les quelles se trouvaient treize Femmes. »
In "Biographie universelle, ancienne et moderne" - Chez L.G. Michaud - Paris - 1818.Voir aussi "Li massacre de la Glaciero".
-
Avignoun au XVIIe siècle (2)
Avignon au XVIIe siècle (2)
Avignon in the 17th century (2)