Cent-dix ans après 25 rue de la République
Hundred-and-ten years after Republic street 25
Archives municipales d'Avignon 67Fi6593.
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Cent-dix ans après 25 rue de la République
Hundred-and-ten years after Republic street 25
Archives municipales d'Avignon 67Fi6593.
Commentaires
je pensais l'immeuble plus ancien d'une trentaine d'années ! erreur
d'où venait cette destruction?
Du haut de sa niche, elle en a vu défiler des choses depuis 1904, la madone du 5 rue Théodore Aubanel !
Beau coup d’œil Tilia, comme toujours ! Comme Brigitte l'aurais cru plus ancien. Du coup il peut rivaliser avec ses voisins de la rue de la République et se faire moins modeste.
Ce n'est pas de ce jour que l'on rase et arase...
Méconnaissable le quartier !
Le cliché ancien est légendé comme "percée Bonaparte", mais la présence de pavés, trottoirs, etc... montre que l'on est nettement après la percée et qu'il s'agit bien de la démolition des immeubles pour la construction des Nouvelles Galeries, dans les toutes premières années du XX°. (1905 ?). Donc la démolition d'immeubles qui avaient été déjà réalignés 40 ans plus tôt...
Le photographe a eu l'heureuse idée de se placer au milieu de la rue Mignard (la-si-mal-nommée), apercevoir de là la façade de Saint-Didier ne se reproduira pas de sitôt !
Je m'interroge, pour finir, sur la "survivance" de l'angle du pâté de maisons à gauche, il me semble bien que le bloc des ex-Nouvelles Galeries occupe toute la parcelle, coin de la rue Aubanel inclus.
S'il subsiste encore sur la photo un immeuble survivant à gauche, alors :
— soit il fait partie d'une prochaine phase de démolition
— soit un occupant récalcitrant retarde la démolition !
Les deux voies du tram étaient nettement marquées rue de la République. On ne les voit pas ici et on serait donc avant 1900, en 1899 selon Jean Mazet. On est apparemment dans la deuxième phase de la démolition d’un vaste ensemble qui incluait l’Hôtel Rolland de Réauville (?) qui fut coupé en deux par le percement de notre artère principale. L’affichage sauvage sur ce qui reste de l’immeuble de gauche semble indiquer des travaux de démolition à la traîne comme le suggèrent AB et MB et comme le suggère aussi la présence du bec de gaz non démonté (rue Mignard ex- rue de l'Anguille, éclairée car étroite mais fréquentée ?) contrairement à celui dont on n'aperçoit plus que le support.
Lorsque j’étais à Aix j’avais visité l’hôtel Rolland de Réauville (Hôtel de Caumont en passe de devenir un luxueux centre d’expositions). C’était avant sa rénovation mais on devinait bien la grande qualité et la richesse de cet immeuble. Etait-ce la même famille qui possédait notre défunt hôtel avignonnais et quelle allure pouvait-il avoir ?
les nouvelles Galeries, avec ses 2 étages, son sous-sol et son alimentation NOGA doté même d'un bar (succursale de nombreuses personnalités) était une des "locomotives" de la rue de la République, sinon LA "locomotive"
Parfaitement d'accord avec Guima..
sauf que ne faisant pas partie des "personnalités" je ne fréquentais pas le bar de Noga :-))
Elle est hallucinante cette photo !!! Merci Benoit.
Alala les nouvelles galeries, toute mon enfance !!! Au bout à droite y avait le vieux Monsieur avec son triporteur qui vendait des glaces l'été et des marrons l'hiver. Wahou ça secoue, je passais souvent par l'entrée de derrière.
Tout comme moi, Philippe, tout comme moi ! :D
Moi aussi, j'entrais par la porte de la rue Aubanel. Je passais souvent aux Nouvelles Galeries en venant de la bibliothèque paroissiale de St Didier. En arrivant par derrière, on tombait pile dans le rayon Librairie. Alors, si je n'avais rien trouvé d'intéressant à lire à la bibliothèque, j'achetais un livre de poche :-))
le rayon librairie je m'y je m'arrêtais presque tous les soirs en revenant du collège pour voir ma mère.
je me souviens d'elle dans sa petite boite, de caissière!
le chef de rayon , Monsieur Franc si mes souvenirs sont exacts, me laissait passer derrière les grand présentoirs et je restais là à lire en attendant la fermeture,
ou on recouvrait tous les présentoirs de grands drap blancs!
puis nous sortions par le contrôle sur la petite placette sous l' œil de Monsieur GALIBERT le veilleur de nuit.
le vieux monsieur qui vendait des glaces c'était Monsieur CECCHINI don on a parlé il y a quelques jours.
mais je vous parle d'un temps.................
quand je parle des personnalités qui se retrouvaient au bar de NOGA il s'agissait des personnalités qui gagnaient leur vie de façon, disons un peu spéciale du coté des Corps Saints!