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Avignoun au XVIIe siècle

Avignon au XVIIe siècle
Avignon in the 17th century

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Merci à Albine Souteyrand !

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Commentaires

  • Cette gravure semble très proche de deux autres d’origine parisienne, publiées par S. Gagnière et J. Granier dans « Images du vieil Avignon », dont la première par Aveline. Toutes les trois présentent la particularité de transformer une aile du Palais des Papes en une sorte de temple à colonnade et à dôme, dont la déformation s’accentue d’une copie de copie à l’autre !

    Egalement, toutes les trois présentent une légende hautement fantaisiste. Ici on pourrait rectifier :
    1) Petit Palais : OK
    2) St Anne : n’est pas loin, mais à cet endroit on devrait retrouver le lanternon de la Métropole…
    3) Notre Dame : non, c’est une aile du Palais (dont il est question ci-dessus)
    4) Le grand palais : OK
    5) Porte St Lazare : de cet emplacement, impossible de voir cette porte ainsi que les deux suivants. Il s’agit sans doute de la porte Limbert
    6) Grands Carmes : non, ce sont plutôt les cordeliers
    7) Grands Augustins : pas plus, c’est le clocher de St Pierre
    8) Maison de ville : OK
    9) St Pierre : c’est le clocher du couvent de St Laurent ou celui de la Madeleine
    10) Collège du Roure : OK
    11) Collège de Sénanque : OK
    12) Les Jacobins ou frères prêcheurs : plutôt St Didier
    13) Les cordeliers : non, c’est St Martial
    14) Noviciat des Jésuites : OK
    15) Les récollets : non, ce sont les Dominicains (ou prêcheurs, ou jacobins…)
    16) Les capucins : OK
    17) N-D des 7 douleurs : A cet endroit, il y a les minimes….

    On notera aussi les remparts côté levant (au-delà du rocher des Doms), qui sont présentés comme une enceinte bastionnée à la Vauban, avec échauguettes…

    A la base, il y a un incontestable dessin fait « in situ », avec un certain souci du détail – voir sur les remparts, au niveau de ce qui est aujourd’hui la porte St Dominique, la représentation exacte d’une petite tour ronde accolée à une grand tour carrée - , mais on ne peut pas déterminer si la gravure s’inspire directement de ce dessin, ou bien qu’il y a d’autres gravures interposées et recopiées, avec chaque fois une perte croissante d’exactitude… Comme pour la gravure allemande, ici, le graveur a visiblement comblé les lacunes de sa documentation par de la fantaisie, telle la partie gauche au-dessus du pont !

  • Bonjour Axel et bienvenue ici !
    Oui, elle est manifestement de la même époque.
    Quant au graveur, cela ne veut rien dire.
    Il y a un dessinateur ou un peintre à l'origine. Et puis un premier graveur. Et souvent un second graveur qui copie la gravure précédente, etc.
    Quant à reconnaître le graveur à son travail de gravure, c'est un peu trop pointu pour moi !
    En tout cas, pour un seul modèle, il peut y avoir nombre de gravures de différents graveurs.

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