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Li massacre de la Glaciero

Les massacres de la Glacière
The massacres of the Glacière

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Commentaires

  • Un peu du n'importe quoi...je pense qu'il valait mieux ne pas sortir .Les "sauvages "étaient dans les rues...
    Hélas l'histoire se répète... Quand je vois certaines images à la télé, je pense à cette triste période Avignonnaise .

  • Epoque de sang mais c’était la dureté des temps qui le voulait pensent certains. Robespierre ne garde-t-il pas d’irréductibles admirateurs ? Tel Jean-Luc Mélenchon qui n’admet pas que l’on que l’on touche à l’idole révolutionnaire dont il croit être la presque réincarnation ?

    Plusieurs ouvrages sur le Massacre de la Glacière dont celui-ci qui a été mis en ligne.

    http://petit.saumanais.free.fr/vaucluse/Jourdan_coupe_tete.pdf

    Le récit du massacre est vers les pages 45-50. Extrait. « ...Le massacre était déjà commencé. Le sang coulait sur les pavés. Des cervelles broyées, des cheveux rougis, des vêtements épars gisaient à terre. On marchait sur les corps. Quelques-uns uns râlaient encore… ».

    Plusieurs responsables des massacres se sucrèrent dans la ville achetant à vil prix des biens spoliés, notamment à leurs victimes. J'ai en tête, sans certitude, deux hôtels: Les 3 Mulets rue Carreterie et le Saint Yves près des halles.

  • Ho la la voila-t-y pas que vous allez regretter la révolution? c'était mieux avant? un roi pour la France? la nostalgie a des limites, ce n'est ni ne sera le dernier massacre de l'histoire et les hommes n'ont pas changé, quant à la prise de biens pas la peine de remonter si loin lisez un hiver en Provence et vous verrez que Berton et Sicard ne sont pas blanc blanc.

  • La dureté des temps ne s'est pas atténuée avec le temps.
    Les sauvages sont toujours féconds et prolifèrent.

  • La Révolution, que je ne saurais renier, fut avant tout la révolution des bourgeois qui firent accomplir les basses oeuvres par le bas -peuple...C’était de ma part un clin d’œil à un de mes profs d’histoire, sectaire, véritable thuriféraire des hommes de la Révolution, quels qu’ils furent et firent, et qui ne s’étendait pas trop sur ces massacres. Il les éludait même, lorsque un de nos camarades (qui avait entendu parler de La Ratapiole parce il habitait rue Banasterie), l’interrogeait à ce sujet…

    Pour le reste comme tu le dis Wilfrid tout n'est pas blanc-blanc. Berthon et Sicard bien sûr, et tant d’autres…dont certains se sont refait ensuite une belle virginité. Lewendel a bien dénoncé la rue Autrand. Il y en a d’autres…Heureusement nous n’avons pas encore de rue Jourdan !

  • Lou Ravi ton prof n'était pas un peu communiste? ce n'est pas un vilain mot par ailleurs, ce sont, c'étaient, des gens sincères et gentils pour la plupart, mais comme tous militants ils portaient des œillères et décodaient tout au prisme de leur idéologies, pour ma part je n'aime pas que l'on touche aux révolutions, même si elles finissent mal, un reste d'idéalisme sans doute, mais je ne crois pas beaucoup au progrès et surtout à la transformation de l'homme, il suffirait de trois fois rien pour que des massacres reviennent, ici comme ailleurs.
    Quant à la rue Jourdan je te suis la dessus, mais nous avons bien une rue Thiers, un grand massacreur lui aussi!

  • Comme disait le Général,, "l'Histoire est toujours écrite par les vainqueurs"... et après cent cinquante ans de République, nous somme suffisamment décérébrés pour être incapable d'évaluer à son juste niveau l'horreur absolue de ces "massacres". Lesquels ont été dépassés, à mon sens, par l'exécution froide et programmée d'un grand nombre de "suspects", dans des conditions "légales" et "dans les formes"... oripeaux juridiques qui ne masquent pas le fond de l'affaire, qui s'appelle une guerre civile !

    Ceci étant, et pour revenir à l'image elle-même, on peut rappeler que ce joli dessin de propagande, sans nul doute exécuté par quelqu'un qui n'avait jamais mis les pieds à Avignon et n'avait pas la moindre idée de ce à quoi la ville pouvait ressembler, n'a aucun rapport avec la réalité. A preuve, entre autres, la glaçière représentée sous la forme d'une hutte de branchages ! Ou encore le fait que, sous nos latitudes, à la mi-octobre les arbres sont encore couverts de feuilles...

    Quant au texte donné par Lou Ravi, faut-il rappeler qu'il a pour auteur Ernest Daudet, frère d'Alphonse (qui fut, on l'oublie souvent, secrétaire du duc de Morny) et oncle de Léon. Ce dernier ne brillait pas particulièrement par son amour de la République !

  • J'ai cité Daudet parce que c'est le seul texte que j'ai trouvé en ligne sur le net...Il était probablement de parti-pris et a peut-être grossi le trait. Mais ce n'est pas sûr à lire (ce que je n'ai pas fait) mais que l'on m'a dit) les comptes-rendus des audiences où Jourdan et ses acolytes étaient jugés. Marc Maynègre a je crois étudié le sujet en détail. La gravure effectivement est dans l'à-peu-près total....

  • Les trois documents iconographiques que je connaisse sont dans l'à-peu-près total !
    — cette gravure-ci (sans doute contemporaine)
    — cette autre (premier tiers du XIXe) :
    http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/8/82/Massacre_de_la_glaci%C3%A8re%2C_1844%2C_Magny_et_Petit.jpg
    — le bois de l'affiche (qui serait Restauration) :
    http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/6/6d/Massacre_Glaci%C3%A8re.jpg

  • On remarquera que la gravure que l'on trouve sur net, identique à la mienne, est "corrigée".
    En effet, sur la première ligne, "les soldats brigands de Jourdan qui" a été effacé et remplacé par "plusieurs hommes furieux qui".

    On trouve sur ton lien, Guima, une autre gravure que celles que j'ai cité, mais qui est typiquement romantique, postérieure. Très réaliste !

  • Le journal de Pierre Coulet (ED Barthélémy), taffetassier, est quasiment muet sur ces massacres alors qu’il détaille de façon morbide le sort réservé au corps de Lescuyer. Coulet nous apprend aussi que l’église des Cordeliers serait fermée et murée, le clocher démoli afin qu’il ne puisse plus sonner le tocsin pour les assassins de Lescuyer…Je viens de relire Marc M. Les témoignages concernant le massacre sont édifiants avec des actes de nécrophilie, des condamnés amputés tout vifs de leurs membres, des cervelles collées contre le mur de l’escalier qui va au prison etc. N’en jetez plus la Tour est pleine…Dans « Ceux d’Avignon » G. Brun nous dit que Jourdan (qui finit tout de même par être reconnu coupable et guillotiné) était monté sur l’échafaud avec sur la poitrine un portrait de Marat large comme une assiette…

  • De toutes les gravures, il me semble que celle avec les grands escaliers (la seconde du message de Michel qui en mentionne trois) est la seule à mériter le nom d'"à peu près".

    Elle évoque en effet, de façon un peu stylisée mais avec une part de vérité, l'escalier de la prison des femmes, aménagée entre le cloître de Benoit XII et la tour de Trouillas au Nord du Palais. Pas très étonnant, puisqu'elle porte le nom du lithographe avignonnais Magny, qui devait vaguement savoir à quoi ressemblaient les lieux.

    Pour les autres, le puits inclus, ce n'est pas de l'à peu près, c'est du grand n'importe quoi...

  • Bichel, je suis stupéfaite par ta remarque que "On remarquera que la gravure que l'on trouve sur net, identique à la mienne, est "corrigée". En effet, sur la première ligne, "les soldats brigands de Jourdan qui" a été effacé et remplacé par "plusieurs hommes furieux qui"...

    J'en reste sans voix.

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