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xviiie - Page 8

  • Role di coumpagnoun passagié coupaire de pèiro d'Avignoun

    Rôle des compagnons passants tailleurs de pierre d'Avignon
    Role of stonemason companions of Avignon

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    Rôle des compagnons passants tailleurs de pierre d'Avignon
    Document des Archives départementales de Vaucluse 1J467/4.

    Document de 1782, avec sa tringle de bois, sur papier entoilé de 54,5 par 73,5 cm, illustré en forme de temple classique.
    L'en-tête
    À gauche les armoiries de la ville d’Avignon avec sa devise "À bec et griffes". Au centre les armes du Roi de France. À droite les symboles du compagnonnage : compas posé sur l’équerre posée sur la règle et serpent entrelacé. Une couronne ornée de rameaux d'olivier domine les outils, comme pour la franc-maçonnerie, le tout surmonté de la devise "Labor et honor". Curieusement, les trois symboles — compas, équerre et règle — semblent un monogramme pour Avignon. Sous les trois armoiries, l'étoile flamboyante ornée de la lettre G et encadrée par une devise latine — sub hoc signo non œquivoca latet virtus : sous ce signe se tient une vertu non équivoque.
    L'image
    Une grande image sur fond de paysage maritime intitulé "mer d'Asie" représentant différents outils et travaux, un compagnon taillant un bloc de pierre avec un maillet et un ciseau, le salut des compagnons pied droit contre pied droit comme reconnaissance rituelle, etc., qui évoquent le métier.
    Le texte
    La Règle du Saint Devoir, règlement de la société, le rôle des amendes en cas de mauvaise conduite et, sur les piédestaux qui soutiennent les colonnes, les noms et surnoms des compagnons passants d'Avignon.

    Lire :
    https://decoder-eglises-chateaux.fr/demystifier-compagnons-devoir-interview-jean-michel-mathoniere/
    Et bien sûr :
    http://compagnonnage.info/

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  • Pleidejarié e requisitòri de Matièu Jouve

    Plaidoierie et réquisitoire de Mathieu Jouve
    Plaidying and indictment of Mathieu Jouve

    À la tête de l'armée révolutionnaire du Vaucluse, il s'est surnommé "Jourdan Coupe-Tête". Après le massacre de la Glacière des 16 et 17 octobre 1791, il échappe à la justice profitant d'une amnistie en mars 1792. Fin 1793, les députés de la Convention lui confient un commandement dans la gendarmerie du département de Vaucluse. Voici son discours devant les députés de la Convention nationale.

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    Son comportement brutal soulèvera de nombreuses protestations. Il passe les bornes en faisant arrêter sans ordres des membres du tribunal criminel du département de Vaucluse. Arrêté à-n-Avignon le 23 avril 1794 et transféré à Paris, son jugement est expédié rapidement et il monte sur l'échafaud le 27 mai, deux mois avant Robespierre.

    Lire ici et ici.

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  • Sian lou dès-e-vue de mars em'ai toujour rèn reçaupu !

    Nous sommes le dix-huit mars et je n'ai toujours rien reçu !
    We are the eighteenth of march and I still have not received anything !

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  • Avignoun en 1729

    Avignon en 1729
    Avignon in 1729

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    Gravure publiée à Leyde [Pays-Bas] chez Pierre van der Aa (1729).
    Source Bibliothèque Nationale de France.

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  • Li Brave bregand d'Avignoun

    Les Braves brigands d'Avignon
    The Brave brigands of Avignon

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    Eau-forte - 1791.

    De gauche à droite :
    Jacques Pierre Agricol Minvielle (1764-1793)
    Jean-Étienne-Benoît Duprat (1752-1809)
    Sabin Tournal (à genoux)
    (3) Armand-Gaston Camus (1740-1804)
    (2) Charles-François Bouche (1737-1795)
    Mathieu Jouve dit Jourdan coupe-tête (1746-1794)
    (1) Rabault-Saint-Étienne (1743-1793)
    Trois députés de la Constituante : Bouche, Camus et Rabault-Saint-Étienne, entourent Jourdan.
    À terre des membres épars des victimes que ramassent et dévorent d'autres personnages.

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    Eau-forte bistre - 1792.

    « ...il serait difficile d'imaginer un brigandage pareil à celui qui se commit sous les ordres de Jourdan. On donna le nom de brigands aux hommes qui composaient cette horde : ils prirent le parti de s'en glorifier et s'intitulèrent eux-mêmes les braves brigands d'Avignon. (...)
    « ...une partie du peuple d'Avignon, aigri par la misère, assassina, dans la journée du 16 octobre 1791, le secrétaire de la municipalité nommé Lescuyer, agent de la terreur. Cet attentat fut pour Jourdan le signal du plus affreux carnage ; et la nuit ainsi que les jours suivants furent employés à venger la mort de Lescuyer. Le palais apostolique connu sous le nom de la Glacière contenait l'arsenal, les prisons, les salles de justice, et le logement du vice légat. Ce fut là que les braves brigands assommèrent à coups de barres de fer soixante-une personnes parmi les quelles se trouvaient treize Femmes. »
    In "Biographie universelle, ancienne et moderne" - Chez L.G. Michaud - Paris - 1818.

    Voir aussi "Li massacre de la Glaciero".

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  • Lis armarié d'Avignoun en 1701

    Les armoiries d'Avignon en 1701
    The coat of arms of Avignon in 1701

    « Entrée de Monseigneur le Duc de Bourgogne et Monseigneur le Duc de Berry
    dans la ville d'Avignon le 23 mars 1701. »

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    Armoiries d'Avignon, F.S.Offray, 1701.

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  • Jaque III Stuart

    Jacques III Stuart
    James III Stuart

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    Jacques François Édouard Stuart (1688-1766)
    réfugié en Avignon en 1716 et 1717

    prétendant aux trônes d'Angleterre, d'Écosse et d'Irlande
    sous le titre de Jacques III d’Angleterre et d'Irlande et Jacques VIII d’Écosse
    considéré par ses partisans comme "le Roi d’au-delà des mers"
    surnommé par ses adversaires "le chevalier de St-George"
    Peinture d'Antonio David

    Les Jacobites réfugiés en Avignon et dans le comtat venaissin au XVIIIème siècle

    Texte dans lequel on pourra lire par ailleurs :
    « Le duc d’Ormond choisit alors l’hôtel de Donis (rue Dorée) comme nouvelle demeure, de 1733 à 1740. (...) Cet hôtel des Donis remonte au début du XVIème siècle (...) La rue Dorée prend alors le nom de son plus célèbre occupant pendant ses sept années de présence. Jean Joseph Bechet, chef d’une célèbre dynastie médicale en Avignon (les Michel-Béchet) acquiert cette maison en 1865 et la restaure entièrement. (...) Le duc d’Ormond achèvera sa vie et sa retraite avignonnaise rue Violette, à l’hôtel de Caumont, de 1740 à 1745. Cet ensemble, où ce qu’il en reste, abrite aujourd’hui la collection Lambert.»

    Pour en savoir plus, on pourra lire Jacques III Stuart, un roi sans couronne : extraits de la "Gazette de Hollande" (1716), du "Journal du Médecin Brun" (1716), textes recueillis par Georges Dickson :
    À lire à la bibliothèque universitaire d'Avignon,
    À acheter sur AbeBooks.

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