Toinette et le père Bonnaud
Toinette and father Bonnaud
Toinette und Pater Bonnaud
Le Radical de Vaucluse du 29 octobre 1931. Merci à Chemins de fer en Vaucluse. |
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Toinette et le père Bonnaud
Toinette and father Bonnaud
Toinette und Pater Bonnaud
Le Radical de Vaucluse du 29 octobre 1931. Merci à Chemins de fer en Vaucluse. |
René LEVERD
Hesdin 05.02.1872 - Paris 30.05.1938
aquarelliste, affichiste, illustrateur
1911 - Avignon |
Avignon |
Vue du pont |
|
Vue d'Avignon et du rocher des Doms | Vers 1915 ? |
L'autre bac à traille
The other cable ferry
William Marlow (1740-1813) "Abbaye Saint-André de Villeneuve". Musée Pierre de Luxembourg.
Le bac à traille au XVIIIème siècle
The cable ferry in the XVIIIth century
William Marlow (1740-1813) "Avignon depuis le pont St-Bénezet" circa 1765.
L'ancienne Avignon au XIIIe siècle suite
The ancient Avignon in the thirteenth century following
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Les Dominicains avant les papes
The Dominicans before the popes
Atmosphère 1900 : le bac à traille
Atmosphere 1900 : the tray
Selon l'historien Henri Cogoluènhe, Avignon disposait d'un passage, qui reliait la ville à l'île de la Barthelasse, bien avant la construction du pont Saint-Bénezet au 12e siècle, mais peut-être n'était-ce qu'un gué. Après l'édification du pont, l'existence d'un bac est attestée. En effet, dès septembre 1226, une énorme crue coupe le pont et il faudra traverser par bac pendant une dizaine d'années. Cela se reproduira régulièrement. On sait par exemple, qu'après la crue de 1470, les produits du bac provisoire sont affectés à la réparation du pont. D'autres chutes d'arches s'étant produites, le service d'un bac à traille devient définitif. Le 13 septembre 1571, le cardinal d'Armagnac, co-légat d'Avignon, accorde le droit de planter un pal pour attacher la traille. La rupture du pont Saint-Bénezet lors de l'hiver 1668-1669 est irrémédiable : deux bacs - l'autre étant le bac de Villeneuve qui reliait l'île de la Barthelasse à Villeneuve-lès-Avignon - fonctionneront entre Avignon et Villeneuve, chacun assurant le franchissement d'un bras du Rhône, jusqu'au début du 19e siècle. Madame de Grignan l'utilise dès 1671. Il avait son embarcadère à peu près en face de la porte du Rhône, puis il fut déplacé au 18e siècle à mi-chemin entre la Porte du Rhône et celle de la Ligne. Mais cette solution est soumise à de nombreuses contraintes : pour éviter les accidents, le bac est interdit lorsque le fleuve atteint la cote de 4 m ; les nombreux bateaux ne peuvent embarquer que quatre personnes et peu de marchandises. Avec la construction d'un pont de bois en 1812, le bac est supprimé. Il est rétabli le 1er janvier 1867. Il est affermé à Joseph Debourg de 1873 à 1878 pour 440 F, puis à Marius Combe pour 1010 F, la traille permettant alors une continuité avec une voie transversale. Tout le matériel appartient au fermier. Le bac fonctionne en parallèle avec le pont suspendu jusqu'en 1944 où, suite aux bombardements des ponts, il assure seul la traversée pendant une vingtaine d'années. Il dessert l'île de la Barthelasse jusqu'en 1973, date à laquelle il est abandonné faute de courant après les travaux daménagement du Rhône. Aujourd'hui, une navette dite du Rocher des Doms perpétue ce trajet pluriséculaire.
Source (lien mort) http://dossiersinventaire.regionpaca.fr/gertrude-diffusion/dossier/bac-et-bac-a-traille-d-avignon/08c542c6-b24f-435a-aced-5aaf551b3fd4
Voir aussi : http://avignon.hautetfort.com/tag/bac