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│ˉˉˉˉ│∩│ˉˉˉˉ│ AVIGNON │ˉˉˉˉ│∩│ˉˉˉˉ│ - Page 3

  • Le Musécolier

    PUGNACITÉ

    En restant fidèle à l'âme d'Avignon,
    Avignon, qui reçoit et qui donne.
    Ici chaque jour l'Histoire et l'Art se rencontrent.
    Légende. Une capacité d'invention introuvable ailleurs et d'exigeantes valeurs humaines.
    Son climat correspond à son statut, à ses richesses culturelles et patrimoniales, et ses contrastes l'agrémentent,
    confrontation de bellicismes et d'accords singuliers.
    Partout sont des témoignages d'un autrefois somptueux, d'un aujourd'hui rayonnant, et nous en sommes témoins, cœur battant-esprit lucide.
    Avignon, d'Art et de Cuture.
    Pérennité.

    Christian Jauréguy in Le Musécolier 2016.

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    Le fonds Christian Jauréguy aux Archives départementales de Vaucluse

    Le livre

    Biographie

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  • Darniero traço de Simouno

    Dernières traces de Simone
    Last traces of Simone
    Letzte Spuren von Simone

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    La cansoun di carriero

    Simone dansait

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  • Alfred Viellot

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    Joseph Alfred VIELLOT
    Villeneuve-lès-Avignon ° 11/03/1851 † 26/04/1942
    musicien, compositeur, chef d'orchestre
    époux de Marguerite Marie CORNIER
    domiciliés 9 place Crillon à Avignon
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    Achille REY, Les Tablettes du Soir, 28 avril 1942

    3683547811.jpgLe directeur des Tablettes qui est mon meilleur ami m'a interviewé pour me demander d'expliquer au lecteur de cette revue-journal le sujet de « la Revanche de Sganarelle », pièce en un acte que j'ai signée pour les paroles, — je n'ose pas dire les vers — et dont le compositeur Alfred Viellot, toujours jeune malgré ses 82 ans, a fait la musique. (…)
    Cette action fleurie est bercée par une délicieuse musique d'Alfred Viellot, qui coule une vieillesse heureuse tout près d'Avignon, au Vieux Moulin, où il a écrit une partition d'une belle venue, alerte, comme il l'aurait écrite à 20 ans. (…)
    C'est M. Delaigue qui conduira l'orchestre pour cette soirée en l'honneur du maître Vieillot qui a si bien servi l'art lyrique en Avignon. (…)
    Achille REY, Les tablettes d'Avignon et de Provence, 24 décembre 1932

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  • Lou plastico de Chico Mendès

    Le plastique de Chico Mendès
    Chico Mendès plastic
    Plastik in Chico Mendes

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    26/08/2025 10:58

    Pica sus la fouto ! Cliquer sur la photo ! Click on the photo ! Klicken Sie auf das Foto !

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  • Jan Carbonneau

    Jean Carbonneau

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    Photo Jérôme Rey La Provence

    Jean CARBONNEAU
    ° Orange 11 janvier 1924 - † Avignon 28 août 2020
    Prêtre aumônier des lycées d'Avignon de 1957 à 1976, surnommé le vicaire rouge, il a consacré sa vie à l'éducation de la jeunesse et organisé de nombreux camps d'été à travers l’Europe.

    Diocèse d'Avignon

    Ici / France Bleu Vaucluse

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  • Aguste Palun

    Auguste Palun

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    Marie Guillaume Auguste PALUN
    Avignon ° 6 mars 1844 † 27 août 1932
    marié avec Marie Caroline Louise CHANCEL

    Industriel, politique, administrateur, musicien, Auguste Palun avait plusieurs cordes à son violon d'Ingres d'aquarelliste, ainsi que de nombreuses relations dans le monde des Lettres et des Arts. En 1875 il transforma en savonnerie le site du moulin Sixte-Isnard (actuel parc Chico Mendès), datant au moins du XVIIème siècle et ayant été la propriété de Sixte Isnard au XIXème siècle.

    Sur cette photo de l'arrivée d'une chaudière à la savonnerie, il est le troisième en partant de la droite, mains dans les poches, en 1914 :
    Arrivée de la nouvelle chaudière.

    Dans la savonnerie.

    Il habitait l'hôtel Madon de Châteaublanc, 13 rue Banasterie. Il possédait également l'hôtel de Salvati-Palasse, 5 rue Galante, dont il a fait don à l'Académie de Vaucluse.

    L'hôtel Madon de Châteaublanc.

    On connaît de lui des aquarelles et dessins de paysages, de jardins, de bords du Rhône, de vieux quartiers et maisons, d'églises…

    La rampe du rocher des Doms et  l'ancienne porte Limbert.

    La rue des Escaliers Ste-Anne.

    Plusieurs de ses aquarelles sont au musée Calvet. Il exposa au Salon des Artistes Français à Paris.

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  • Cardon es malaut

    Cardon est malade
    Cardon is sick
    Cardon ist krank

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    2310535633.jpgÀ Monsieur Provençal docteur et professeur
    de la faculté de Médecine de Montpellier

    Permettez, Monsieur, que par l'intermédiaire de Mr Eycard pharmacien de cette ville qui a l'avantage d'être connu de vous, j'aie recours à vos lumières dans la triste situation où je languis depuis plusieurs années.
    J'atteins ma soixantième année, assez fortement constitué, je n'eus dans ma jeunesse que deux gonorrhées dont la 1ère se dissipa sans remède, la 2ème il y a quinze ans fut traitée et guérie à Marseille où j'étais alors en fonction. Trois ans après, je fus envoyé en Piémont, et je pris dans les Alpes un coup d'air qui me fit beaucoup souffrir et dégénéra en catharre. Cependant la vigueur du tempérament me fit supporter cette incommodité jusqu'en 1814 qu'étant de retour en France et fixé à Avignon les convulsions du gouvernement opérèrent sur mon physique et dans le système nerveux une telle révolution que je fus tout à coup attaqué d'inflammation et de rétention d'urine.  Malheureusement je fus charlatanisé par les saignées, les sangsues, le rob & les bains de siège seuls me procurèrent un soulagement temporaire. Cependant le mal se fixa sur le col de la vessie, il s'ensuivit un écoulement blanchâtre et gommeux qui m'engourdissait tout le corps, et je marchais avec peine. Je pris alors pour chirurgien Mr Alland qui me sonda et me persuada de garder les sondes de plus en plus grosses pour élargir, dit-il, le canal. Je les ai supportées pendant un an et demi avec des douleurs inouïes, joint à d'autres remèdes qu'il me faisait prendre, des bains de siège, et plusieurs bouteilles de la liqueur de Wansweten dans du lait. Je sentis que la violence de ce spécifique m'irritais de plus en plus le genre nerveux au point que j'en ai contracté un tremblement qui m'empêche de boire seul et de tenir la plume, pour peu que mon moral soit affecté, étant d'une extrême sensibilité. Au printemps de 1822 j'éprouvais du mieux, lorsque la mort de mon épouse et la perte de la majeure partie de ma fortune me replongèrent dans les souffrances et le désespoir. Forcé de faire un voyage à Marseille, j'y fus sondé par Mr Covière qui ne trouvant point d'obstacle dans la vessie ordonna vingt sangsues entre le rectum et le périnée, et m'engagea de revenir au plus tôt chez moi pour suivre un régime. Je le fis mais la voiture de poste me fatigua tellement que ne pouvant plus uriner malgré l'extrême besoin, l'inflammation devint telle que me sentant mourir, je descendis à quelques lieues d'ici. M'étant fait transporter chez moi je me suis tout de suite mis aux bains de mauve et pariétaire, les hémorroïdes internes et externes se déclarèrent et je souffris cruellement pendant les moi s de septembre et octobre. Les douleurs se sont maintenues dans les flancs surtout du côté gauche, au point que pendant la journée je suis obligé de me comprimer avec une forte ceinture. La nuit je suis obligé de faire à chaque heure des efforts pour uriner, alors la vessie se comprime, le rectum sort avec des vents et par suite les urines, ce qui me procure un soulagement momentané. Mr Alland ne m'ordonne maintenant que du lait le matin avec une décoction de mauve, m'annonçant que bientôt il me remettra aux sondes et aux bougies, quoiqu'on me les aie bien défendues à Marseille. Je sens que tout le siège du mal est sur le col de la vessie : l'écoulement va toujours plus ou moins, du reste les digestions et sécrétions l'opèrent ; j'éprouve souvent une grande altération : j'y remédie avec de l'eau teinte de vin blanc, ou de l'eau panée. On me conseille un cautère, mais j'attends votre approbation. 
    Daignez, Monsieur, prendre cet exposé en considération, ordonner ce que vous jugerez convenable pour hâter ma guérison, s'il en est encore temps ; après des souffrances et des dépenses aussi prolongées il faut ou guérir ou mourir. Si j'avais pu supporter les voitures, il y a longtemps que je me serais fait conduire auprès de vous, mais impossible quant à présent. Nous attendons votre réponse le plus tôt possible, et j'aurai soin de vous transmettre les honoraires que vous indiquerez.
    J'ai l'honneur de vous saluer avec une parfaite considération.

      Cardon
    Avignon 20 janvier 1823 Rentier place Châtaigne n°11 derrière l'église St. Pierre
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