Pour la poutargue d'Avignon
For Avignon bottarga
Für Avignon Bottarga
vire-vire
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Pèr la poutargo d'Avignoun
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Sus lou viro-viro en 1982
Sur le vire-vire en 1982
On the vire-vire in 1982
Auf dem Vire-Vire im Jahr 1982 -
Li bugadiero au pont
Les lavandières au pont
The washerwomen at the bridge
Die Waschfrauen an der Brücke
Photo François Kollar (1904-1979), années1930. -
Sus lou viro-viro
Sur le vire-vire
On the vire-vire
Geneviève Page et Gérard Philipe
Le Rhône, Avignon, 1958.
Photographie Agnès Varda © Succession Varda.
https://maisonjeanvilar.org/cote-jardin-visite/ -
Lou vièi pont de Louïs Montagné
Le vieux pont par Louis Montagné
The old bridge by Louis Montagné
Louis Agricol Montagné (1879-1960) "Le vieux pont d'Avignon".
Autochrome Auguste Léon, 1916. Collection Albert Kahn.
Calotype ciré, vers 1850. Collection Achille Gautier-Descottes. -
Atmousfèro 1900 : lou viro-viro
Atmosphère 1900 : le vire-vire
Atmosphere 1900 : the vire-vire** Turn-turn.
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Atmousfèro 1900 : la barco à traio
Atmosphère 1900 : le bac à traille
Atmosphere 1900 : the traySelon l'historien Henri Cogoluènhe, Avignon disposait d'un passage, qui reliait la ville à l'île de la Barthelasse, bien avant la construction du pont Saint-Bénezet au 12e siècle, mais peut-être n'était-ce qu'un gué. Après l'édification du pont, l'existence d'un bac est attestée. En effet, dès septembre 1226, une énorme crue coupe le pont et il faudra traverser par bac pendant une dizaine d'années. Cela se reproduira régulièrement. On sait par exemple, qu'après la crue de 1470, les produits du bac provisoire sont affectés à la réparation du pont. D'autres chutes d'arches s'étant produites, le service d'un bac à traille devient définitif. Le 13 septembre 1571, le cardinal d'Armagnac, co-légat d'Avignon, accorde le droit de planter un pal pour attacher la traille. La rupture du pont Saint-Bénezet lors de l'hiver 1668-1669 est irrémédiable : deux bacs - l'autre étant le bac de Villeneuve qui reliait l'île de la Barthelasse à Villeneuve-lès-Avignon - fonctionneront entre Avignon et Villeneuve, chacun assurant le franchissement d'un bras du Rhône, jusqu'au début du 19e siècle. Madame de Grignan l'utilise dès 1671. Il avait son embarcadère à peu près en face de la porte du Rhône, puis il fut déplacé au 18e siècle à mi-chemin entre la Porte du Rhône et celle de la Ligne. Mais cette solution est soumise à de nombreuses contraintes : pour éviter les accidents, le bac est interdit lorsque le fleuve atteint la cote de 4 m ; les nombreux bateaux ne peuvent embarquer que quatre personnes et peu de marchandises. Avec la construction d'un pont de bois en 1812, le bac est supprimé. Il est rétabli le 1er janvier 1867. Il est affermé à Joseph Debourg de 1873 à 1878 pour 440 F, puis à Marius Combe pour 1010 F, la traille permettant alors une continuité avec une voie transversale. Tout le matériel appartient au fermier. Le bac fonctionne en parallèle avec le pont suspendu jusqu'en 1944 où, suite aux bombardements des ponts, il assure seul la traversée pendant une vingtaine d'années. Il dessert l'île de la Barthelasse jusqu'en 1973, date à laquelle il est abandonné faute de courant après les travaux daménagement du Rhône. Aujourd'hui, une navette dite du Rocher des Doms perpétue ce trajet pluriséculaire.
Source (lien mort) http://dossiersinventaire.regionpaca.fr/gertrude-diffusion/dossier/bac-et-bac-a-traille-d-avignon/08c542c6-b24f-435a-aced-5aaf551b3fd4
Voir aussi : http://avignon.hautetfort.com/tag/bac