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porte - Page 8

  • Dis estat de la porto Thiers

    Des états de la porte Thiers
    Some conditions of the Thiers gate

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    ~1910 AMA 20Fi26.
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    1920
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    ~1930 AMA 59Fi1.
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      1990 Photo J.-P. Campomar. AMA 125Fi611.
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    2008
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    2020
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  • Qu'es acò ?

    Qu'est-ce ?
    What's this ?

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    Entourage de Nicolas Poussin.

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  • Lou Touring e lou Rex

    Le Touring et le Rex
    The Touring and the Rex

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  • Counfinamen

    Confinement
    Containment

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  • Simboulisme arquèmi au palais dóu Roure

    Symbolisme alchimique au palais du Roure
    Alchemical symbolism at the Roure palace

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    Le fronton de la porte cochère du palais du Roure présente le blason des Baroncelli accosté de deux personnages sur un fond de feuilles de vigne ou de mûrier* semblant porter ce qui pourrait être une couronne ou un heaume.
    Il est entouré d'un réseau de branches entrelacées auxquelles ne restent attachées que quelques feuilles dans ses parties inférieures. C'est là l’allégorie de l’ "arbre sec" — hiéroglyphe de l'inertie métallique connu des alchimistes — qui reverdit avec l’aboutissement du travail.
    Les rares feuilles que l'on voit sur le bas des branches indiqueraient un figuier — aux nombreux symboles bibliques dont celui du temple de Jérusalem. Cette renaissance de l'arbre sec pourra être rapprochée de la vitalisation alchimique, dite "animation de l'or". Il faudra remarquer également l'effet miroir entre les parties gauche et droite qui pourrait prêter à analyse symbolique.
    Dans le vestibule du palais, les six culs-de-lampe des croisées d'ogive représentent des plantes qui auraient également une symbolique alchimique.

    * Du temps des papes, se trouvait ici la taverne de l'Amourier ou du Mûrier.
    Jean-Michel Mathonière voit en fait dans ce fond un classique déchiqueté.

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    Chardon

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    Chêne

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    Acanthe

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    Vigne
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    Figuier
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    Indéterminé
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  • Li porto...

    Les portes...
    The doors...

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    Les portes de Saint-Pierre si justement admirées, — en Provence, il n'y a que les portes de la cathédrale d’Aix qui puissent leur être comparées, — ont été données par un riche marchand, Michel Lopis, dont la famille d'origine espagnole était arrivée à Avignon vers le milieu du xv° siècle. Le prix-fait en fut passé, en 1551, à Antoine Volard, "menuisier de bois", originaire du Dauphiné, qui s’engagea à les exécuter pour 60 écus d'or sol au coin du roi.
    Ces portes, en noyer massif, hautes de près de quatre mètres frappent par le puissant relief et la richesse de leur décoration. L’imposte est chargée de reliefs d'où se détachent une corbeille et des chutes de fruits et que surmonte un mascaron entre deux figures d’enfants tenant des cornes d’abondance renversées. Chaque vantail, encadré de deux cariatides à gaines, présente deux portiques à plein cintre où des figures se détachent sur un fond d’architecture en perspective, d’un côté : saint Jérôme, saint Michel ; de l’autre, la Vierge et l’Ange de l'Annonciation.
    De Champeaux, dans son livre sur Le Meuble, reconnaissait dans les entrelacs qui séparent les panneaux une influence lyonnaise et faisait remarquer que les cariatides rappelaient les thermes antiques d’Hugues Sambin. Il n'est pas impossible qu’Antoine Volard ait travaillé à Lyon ou à Dijon. N’est-il pas vraisemblable également que le dessinateur de ces belles portes ait pu s’inspirer des modèles gravés qui circulaient en dehors des ateliers créateurs et portaient au loin leur influence ?

    Joseph Girard "Évocation du vieil Avignon" Les Éditions de Minuit 1958 p.269.

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