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portrait - Page 16

  • Espousicioun

    LENGO DE TERRO - LANGUES DE TERRE - TONGUES OF EARTH

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    « Impossible de passer à côté de la spectaculaire série de sculptures de Martine Belay-Benoit.Quand elle croise quelqu'un qui l'inspire, elle lui demande de tirer la langue, le photographie et en tire une statue qu'elle transpose, par quelques atours, dans une autre époque. Le résultat est plein d'humour et d'humanité.»

    Stéphane Cerri Le Midi Libre

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  • Marius Roux-Renard

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    Marius Roux-Renard Terrasse aux géraniums avec vue sur Avignon peint depuis sa terrasse.

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  • Lou sourrire de Crun-Crun

    Le sourire de Crun-Crun
    Crun-Crun's smile

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    Photo Charles Bartésago.

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  • Samuel Hahnemann

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    Christian Friedrich Samuel Hahnemann
    Né le 10 avril 1755 à Meissen, Saxe, Allemagne, mort à Paris le 2 Juillet 1843.
    Médecin, il inventa l'homéopathie en 1796.
    Cette maison, sise au 16 rue de la République, qui a depuis toujours son entrée au bout de la rue Dorée (ex-rue Chauffard), fut acquise en 1865 à l'époque de la troisième phase de percement de la rue de la République, par Jean-Joseph Béchet (1813-1884), chef d'une dynastie de médecins, qui la restaura entièrement.
    Il désira rendre hommage au médecin fondateur de l'homéopathie avec qui il travailla sur cette découverte — Samuel Hahnemann — en le représentant sur la façade de sa maison.
    Jean-Joseph Béchet publia chez Roumanille en 1873 : "Les Harmonies médicales et philosophiques de l'homéopathie". Il mit en évidence diverses maladies contagieuses telle la méningite cérébro-spinale, la syphilis du poumon, la sacro-coxalgie et décrivit la matière comme de l'énergie au repos dans une étude sur la dynamisation de la matière, posant ainsi les bases de la découverte de la radioactivité. Sa célébrité le conduisit à devenir le médecin du prince impérial et de Napoléon III.
    Né à Boulbon, il décéda en sa demeure, à Avignon, rue Chauffard.
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  • Felipe de Cabassolle

    Philippe de Cabassolle
    Philippe de Cabassoles

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    Philippe de Cabassolle, né à Cavaillon ou Avignon en 1305.

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    D'or à quatre losanges de gueules,
    appointés et posés en bande,
    accostés de deux cottices d'azur.

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  • Jóusè-Nouèl Clamon

    Joseph-Noël Clamon

    457922381.png« C’est à l’âge de quatorze ou quinze ans que Guy Tournier, un copain du lycée me dit qu’il faisait partie d’un groupe folklorique avignonnais : "L’Académie Provençale" dirigée par M. Clamon. Ce copain précisait qu’il y avait dans ce groupe plein de filles, et qu’elles étaient même très jolies ! M. Jean-Noël* Clamon, ainsi prénommé parce qu’il était né un soir de Nativité, habitait une très vieille bâtisse provençale, rue de la Monnaie, à Villeneuve-les-Avignon. Âgé de près de soixante-dix ans, Il se disait un peu félibre, c’est-à-dire un peu poète, un peu chanteur, un peu blagueur, grand amateur de la langue provençale des Aubanel et autre Roumanille. Grand, alerte, très élégant, portant un chapeau de feutre noir, "un capeou", devrais-je dire, pantalon de velours marron, chemise à fleurettes indiennes et lacet rouge autour du cou, il ressemblait bigrement à Frédéric Mistral. Le cheveu au vent, une fine moustache toujours bien brossée, il avait dû être durant sa jeunesse un séducteur de première, car nous voyions bien, malgré son âge avancé, qu’il disposait toujours, d’un petit succès avec la gent féminine, et qu’il en éprouvait apparemment un plaisir non dissimulé. À la tête de "l’Académie Provençale" depuis des lustres, il contribuait à transmettre à ce groupe, une notoriété incontestable, dépassant de loin les pourtours du Comtat Venaissin.
    Il y avait à Avignon deux groupes folkloriques. "L’Académie Provençale" de Clamon, et le second, "Lou Riban di Prouvenço", dirigé par Mlle Duret, vieille célibataire fluette, mais dotée d’une énergie peu commune. Lorsqu’il rageait un peu à l’encontre de Mlle Duret, M. Clamon prétendait haut et fort que le groupe de "l’usurpatrice" n’avait pas sa place sur Avignon, car ses danseuses portaient le costume traditionnel des Arlésiennes, qui n’avait rien à voir avec l’authentique costume du Comtat Venaissin, le nôtre ! Une véritable guerre des tranchées s’était établie entre ces deux personnages hauts en couleurs et au fort caractère, pour l’attribution dans la région, de telle ou telle manifestation folklorique. L’émulation qui régnait entre ces deux groupes rendait leurs prestations réciproques exemplaires.
    Ma tante Simone habitait la même rue que M. Clamon et elle le connaissait très bien. Un jour, sur ma demande, elle me présenta à lui. Je souhaitais vraiment, comme Guy Tournier, devenir danseur de farandole, faire quelques voyages dans la région, mais surtout rencontrer des âmes féminines esseulées.
    Clamon était le musicien du groupe. Entendez par là qu’il était le "fifre" ou si vous préférez, "le tambourinaire", celui qui, dans la tradition provençale joue du galoubet et frappe sur un tambourin. 3551169475.jpgDans la conversation, je lui ai certainement parlé de mon passage éclair au conservatoire, lorsque j’avais onze ans et de ma dextérité à jouer sur mon pipeau en bakélite à six trous. Aussitôt, après qu’il eût observé ma frêle constitution de presque adolescent, il me dit qu’il ne recherchait pas tant un danseur qu’un instrumentiste. Il me confia sur le champ un galoubet, me demanda de souffler, et, surprise, il sembla que j’étais assez doué ! Quinze ou vingt jours après, j’arrivais à sortir, presque sans faute, de mémoire, une grande partie du répertoire de la musique folklorique provençale. »
    Robert Garcia Avignon, j’ai grandi avec toi 2015.

    * Il se prénommait en fait Joseph-Noël.

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