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journal - Page 2

  • Nouvello dóu 19 d'avoust

    Nouvelle du 19 août
    News of august 19
    Neuigkeit von 25. August

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    Le Gaulois n°18580 du 19 août 1928 page 1.

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  • Nouvello dóu 6 d'avoust

    Nouvelle du 6 août
    News of august 6
    Neuigkeit von 6. August

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    Le Gaulois n°18202 du 6 août 1927 page 2.

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  • Nouvello dóu 25 de juliet

    Nouvelle du 25 juillet
    News of july 25
    Neuigkeit von 25. Juli

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    Le Gaulois n°13068 du 25 juillet 1913 page 2.

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  • La toumbo de Fernand e Guy Dumas

    La tombe de Fernand et Guy Dumas
    The tomb of Fernand and Guy Dumas

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    Repérage de Patricia Jalade-Ricci. Merci !

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  • Nat un 2 de janvié

    Né un 2 janvier
    Born a january 2

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    Le 2 janvier 1733, François Morénas fonde un journal dont le nom évoluera au fil du temps et des interdictions. Publié à Avignon (hors du royaume de France) avec une parenthèse à Monaco, le journal échappait au système de contrôle de la presse en France, mais sous le contrôle des autorités pontificales.

    Bien qu'il fût partout connu sous le nom de Courrier d'Avignon, ce titre n'apparut pas sur sa première page avant 1788.

    Il parut de 1733 à 1793 avec deux interruptions : l'une entre juillet 1768 et août 1769 à cause de l'annexion d'Avignon à la France et l'autre entre le 30 novembre 1790 et le 24 mai 1791.

    Le Courrier d'Avignon occupa une place importante dans la presse internationale de langue française du XVIIIe siècle.

    http://www.gazettes18e.fr/courrier-avignon

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  • La proumiero eisecucioun capitalo à-n-Avignoun despuei la Révoulucioun

    La première exécution capitale à-n-Avignon depuis la Révolution
    The first capital execution in Avignon since the Revolution

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    (De notre correspondant particulier)

    Avignon, 15 février. — Michel Nicolini, le sinistre Michel "Le Corse" qui, à quelques jours d'intervalle, avait assassiné dans des circonstances particulièrement tragiques, la fille "Oudja la Tatouée" et Lily Montagnard, tenancière de rétablissement "Le Tabarin", vient de "payer" sa dette à la société.
    Condamné à mort par la Cour d'Assises du Vaucluse, la grâce suprême du Président de la République ne lui avait pas été accordée.
    Il a été exécuté ce matin, à l'aube, en Avignon, sous les murs de la prison Sainte-Anne.
    Depuis la Révolution Française, aucune exécution capitale n'avait eu lieu dans la vieille cité des Papes.
    Cette exécution avait rassemblé pendant toute la nuit, aux abords de la prison, une foule très dense que la pluie diluvienne, qui n'a cessé de tomber, ne découragea pas un seul instant.
    Déjà la nuit précédente les mêmes curieux avaient, avec résignation, passé de longues heures d'attente vaine. Ce matin, à 2 heures, lorsque le service d'ordre vint prendre position aux carrefours voisins de la prison, il devait débarrasser les rues de la foule qui les avait envahies. Cette foule, ne cessa, bien entendu, de grossir, tandis que s'avançait l'heure du châtiment.

    LE RÉVEIL DU CONDAMNÉ

    Les bois de justice étaient édifiés entre 4 heure et 4 heures 30.
    À 5 heures, M. Pernot, procureur de la République à Avignon, accompagné de MM. Baugier substitut, Boulle et Giberne juges d'instruction, Mabelly, procureur de la République à Orange, Me Henri Burnat, attaché au Parquet, le docteur Jacquet, pénétraient dans la prison où, une demi-heure plus tard, le gardien-chef M, Baumelle, réveillait Nicolini dans sa cellule.
    Sans laisser paraître La moindre émotion, Michel Nicolini s'habillait avec soin et faisait sa toilette.
    Très tranquillement, comme s'il allait à un office ordinaire, il se rendit à la chapelle improvisée par le chanoine
    Courbon, aumônier de la prison, et il reçut la communion.

    LA DERNIÈRE CIGARETTE...
    LE DERNIER PARDON...

    Conduit ensuite au greffe pour les formalités de la levée d'écrou, Nicolini, après avoir fumé une cigarette, demandait, étant illettré, à son avocat M. Joseph Rolland, du barreau d'Avignon, d'écrire une lettre à sa sœur, à Marseille.
    « Je demande pardon, dit-il, à ma famille pour toute la peine que je lui ai faite ».
    Lorsque les ciseaux lui eurent largement échancré la chemise, il dit sans forfanterie : « Tiens, j'ai le col "à la Marsiahlo" », entendant par là, que sa chemise était ouverte à la façon de la mode estivale à Marseille.
    À 6 heures 19, Nicolini dont les mains venaient alors d'être liées derrière le dos, était amené devant l'échafaud. Toujours impassible, il ne se départit pas un instant de son calme, mais il considéra un instant avec un sentiment visible de curiosité, la sinistre machine.

    L'EXPIATION

    Puis, crachant la cigarette qu'il tenait entre ses lèvres, il se laissa pousser sur la bascule sans dire un mot.
    À 6 heures 20, justice était faite. Les bois de justice, démontés sitôt après l'exécution, ont pris, à 8 h 30, le train pour Draguignan.
    Le corps du supplicié a été transporté au cimetière Saint-Véran, avec l'habituelle escorte des gendarmes à cheval, et faute de carré réservé aux suppliciés, il a été inhumé dans la fosse commune.

    Henri BÉCRIAUX

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