Quatre-vint-dix ans après 6 rue des Infirmières
Ninety years after Infirmières street 6
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Quatre-vint-dix ans après 6 rue des Infirmières
Ninety years after Infirmières street 6
Commentaires
mêmes percements, pour la bâtisse rien n'a changé
et tout a changé
Comme d'habitude, bravo Michel pour le cadrage.
Tout a disparu, sauf le larmier de la fenêtre et une voiture en stationnement (moins stylée que le "tacot" !)
Pour mémoire, vu que contrairement à la publication d'hier, ici les tags permettront plus tard de retrouver les informations, j'en fait ci-dessous un résumé.
Michel Benoit a trouvé dans l'annuaire de 1924 une épicerie au 6 rue des Infirmières, celle de Gabriel Borel.
Plus loin, il précise :
Et on retrouve écrit au dos de la carte la mention :
"Émile Borel rue des Infirmières Avignon". Borel comme je le soupçonnais. Le texte de la carte étant signé "E. Borel".
Alors, Gabriel Borel à cette adresse en 1924, sous la rubrique "Fruits et Primeurs", en est-il le père, le fils, le frère... ?
Et peut-on dater la photo plus précisément ?
En 1900, à la rubrique "Fruitiers", au 6 rue des Infirmières : Jean Rouvier.
Encore un peu plus loin, j'indique les informations que j'ai trouvées à propos du Savon le Naturel :
la Savonnerie du Naturel a été fondée en 1820 (dixit le buvard) par Alfred Rostand & Fils à Marseille.
Les bureaux étaient au 76 rue Sainte et l'usine au 5 Rue Tyrans.
L'un des fournisseurs était l'Huilerie A. Brunel, 3 et 4 rue Saint-Charles à Nîmes.
En 1933 la société "anciennes Usines Alfred Rostand & Fils" est devenue la SA "Savonneries et Huileries du Naturel" toujours basée au 76, rue Sainte à Marseille.
Outre les savons "Le Naturel" et "Gobelet d'Or", elle commercialise désormais l'huile d'arachide "Toutebonne", l'huile d'olive "Superolive", la graisse alimentaire végétale "Cocobon"...
Ainsi que la lessive supérieur "La Naturelle", mentionnée sur la devanture de l'épicerie avignonnaise.
Pour finir, voici la réponse de Lou Ravi à la question de Wilfrid concernant l'appareil posé sur le trottoir devant l'épicerie :
Sur le trottoir: Exactement ce qui figure au catalogue Manufrance 1930. Brûloir à café sphérique "de professionnel" (en fait pour épiciers). Modèle à bascule car la boule que l'on tourne est à l'intérieur, juste sous le cône. On la bascule (le cône s'ouvre grâce à la poignée) pour charger et recharger en café (5 kg maxi). Ici la manivelle a été ôtée. Hauteur 95 cm poids 20 kg. Prix 248 F soit environ 150 €.
On voit même également la moitié de la descente pluviale à l'extrême droite.
Descente qui, à l'époque et maintenant encore, n'est pas droite !
Oui, Michel, je l'avais remarquée cette gouttière (hier, Lou Ravi l'avait mentionnée) c'est pourquoi je t'ai félicité :-)
Le cadrage, c'est très bien, mais... il aurait fallu retrouver la voiture ;-)
Merci Tilla, si j'avais encore des catalogues Manufrance...