1940-1944 : la haine dans la ville
1940-1944 : hatred in the city
1940-1944: Hass in der Stadt
Clique sur la photo pour regarder sur Vimeo.
Une vidéo de Waldeck Weisz.
Lire sur France Bleu à propos de ce film (lundi 20 janvier 2020).
En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
1940-1944 : la haine dans la ville
1940-1944 : hatred in the city
1940-1944: Hass in der Stadt
Clique sur la photo pour regarder sur Vimeo.
Une vidéo de Waldeck Weisz.
Lire sur France Bleu à propos de ce film (lundi 20 janvier 2020).
Commentaires
Je ne savais absolument rien de cette période a Avignon. Mais bien documentée, cette vidéo nous en apprend beaucoup sur l'histoire et certains batiments de la ville. Vraiment Intéressant ce document
Des années bien sombres qui font apparaitre la laideur humaine chez certains.
Quel travail de mémoire qu'a réalisé Bernard Weisz .
Bonjour,
document essentiel sur Avignon. Dans la continuité de ceux qui l'ont produit et ceux qui le ressuscitent, il est précieux, au regard des temps présents, où le Teuton a engendré des Avatars tout aussi dangereux, de tirer la leçon du passé pour éclairer le présent, choisir en connaissance de cause.
Me revient à l'esprit une chanson de Rachid Tahar "voilà, voilà que ça recommence"
sale époque ! oui Avignon comme en tant d'autres villes
Une sale époque qui revient de façon cyclique... Enlevez 150 ans au tableau, changez quelques noms, et la longue liste des crimes, exactions et spoliations décrites dans ce documentaire s'applique aussi à ce qui s'est passé à Avignon entre 1790 et 1800.
Voilà pour le passé, quant à l'avenir...
L'avenir? tout simplement notre présent...Facile de repérer les Avatars des Nazis et leurs complices.
à voir et à revoir (certaines informations passent bien trop vite)
je trouve tout de même le commentaire avec ses sous-entendus un peu difficile à écouter
la remarque de LB, pique ma curiosité "des sous-entendus un peu difficile à écouter" Pouvez vous préciser ou développer?
merci
le ton est assez accusateur (ce qui se comprend bien sûr)
un exemple de sous-entendu :
qu'un tel ait vécu dans un hôtel particulier confortable, d'accord, mais ce n'est tout de même pas sa situation financière qui rend ses actes plus abjects ou pas (c'est quoi au juste le reproche ? ses décisions ou bien son statut social qui aggraverait son cas ??)
je ne sais pas si c'est clair, mais j'ai ressenti une certaine gêne à l'écoute de la voix off
les allusions à la période révolutionnaire et suivante, ( les juifs ont ils été particulièrement traqués? Napoléon n'a-t-il pas agi pour leur assimilation?) et l'évocation très distanciée de "sous entendus" me semblent, par prudence, vouloir éviter de nommer le réel. La situation actuelle en France est évidemment explosive, ou plus précisément nous vivons une déflagration en cours et quotidienne. Les juifs sont évidemment les cibles premières, mais nouveauté, ils ne sont pas les seuls. Les églises et les chrétiens sont fréquemment attaqués. La différence, peut-être, est que les agresseurs agissent, en partie, encore à couvert", mais cette clandestinité est tout relative. A l'allure actuelle les perspectives ne sont guère réjouissantes...et rappellent furieusement les années 30...
Dans l'Antiquité, il était des divinités maléfiques dont on ne prononçait pas le nom, tant leur simple évocation apportait son lot de malheurs. Il n'est donc pas indispensable de dénommer l'infâmie pour la stigmatiser.
Ceci étant, je n'ai en rien associé Révolution et judéité. En rappelant que les sales époques reviennent de façon cyclique, je faisais simplement allusion au phénomène de "bouc émissaire", celui (ou ce groupe) porteur de tous les maux et qu'il fallait exterminer. A l'époque du clip vidéo, ces boucs émissaires étaient les juifs, sous la Révolution c'étaient les aristocrates et les religieux. On pourrait multiplier les exemples, on y verrait invariablement des victimes expiatoires face à des meneurs mûs par l'envie, la jalousie, la convoitise et la cupidité, qui trouvent toujours des alliés objectifs (d'aucuns parlent d'idiots utiles...) pour exploiter les plus grands communs diviseurs de la société - alors que celle-ci ne peut vivre qu'en se fondant sur les dénominateurs communs.
Loin de moi l'idée de prolonger exagérément cette discussion, toutefois : " il n'est pas indispensable de dénommer l'infâmie pour la stigmatiser" permettez-moi d'être circonspect vis-à-vis de cette affirmation. On se souvient de Camus qui dit à peu près: "Mal nommer le choses etc..." ou bien C. Péguy "accepter de voir ce que l'on voit..."
Ceci étant nous sommes donc revenus au climat social des années 30 qui amènera Avignon 1942. Mais à y regarder de plus près, nous ne sommes plus tout à fait dans le cadre strictement du "bouc émissaire" mais bien plutôt dans celui des guerres de religions.
Bien cordialement.