Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Savié Bertrand

Xavier Bertrand

1557758008.jpg

Agricol Joseph Xavier BERTRAND ° 1758 † 1827
officier militaire, maire d'Avignon de 1806 à 1811

406062592.jpgAvignon le 31 mai 1809

 

Le Maire de la Ville d'Avignon,
à Messieurs Xavier Bérard, Joseph Dominique Motard et Joseph Ferrier, Syndic des Propriétaires au Clos de St-Jean à Avignon

 

Je vous adresse, Messieurs une ampliation de l'arrêté rendu le jourd'hier par M. Le Préfet de la délibération par les Propriétaires au Clos de St-Jean terroir de cette ville en date du 19 mars dernier relative à la continuation de la robine de St-Jean.


Je vous invite en votre qualité de Syndic à en exécuter dans les plus brefs délais possibles, les dispositions dans ce qui vous concerne.

J'ai l'honneur de vous saluer.

Bertrand

Lien permanent 7 commentaires Pin it!

Commentaires

  • et il fut obéi (avec une si belle signature on ne pouvait résister)

  • J'aurais été curieux de voir l'arreté du prefet concernant la continuation de la roubine.
    De quoi s'agissait-il exactement? et ou ?
    Le clos st Jean est mon quartier de jeunesse et il est peu courant dans les archives d'avignon alors ca m'interesse.

  • Excellente question !

    Le plan cadastral de 1819 (Archives municipales d'Avignon, 53Fi 161) montre qu'à cette époque la "traverse de Saint-Jean" est bordée de deux roubines, une de chaque côté.

    Cette traverse qui débute en face des remparts oblique légèrement à gauche peu avant le moulin de l'Epi, puis s'arrête après deux baïonnettes à droite, tout comme les roubines qui la flanquent (autrement dit, en 1819, cette voie est un cul-de-sac).

    Selon toutes vraisemblance, les deux roubines sont alimentées par le Canal de Vaucluse, qui tangente la traverse au niveau du "léger coude à gauche" précité, en un endroit qui de nos jours a été très largement bouleversé par la construction du tronçon de raccordement de la voie ferrée, juste après la guerre de 1914/18.

    A l'autre bout, les deux roubines se jettent dans le "canal de ceinture" qui borde la voie du tour des remparts. Dans ma jeunesse, il y avait encore à l'air libre quelques portions de ce canal, notamment du côté du carrossier prés de la Caserne Chabran (Souvize ? le nom exact ne me revient pas ! ) et plus bas vers St Roch. De nos jours, tout est recouvert, comme, probablement, les roubines en question.

  • Grace aux publicités des Tablettes d'Avignon, le nom du carrossier que je cherchais l'autre soir m'est apparu : c'était Vissouze.

  • Mince, curieusement je ne me souviens pas du tout de cette carrosserie... o.O

    Dans les roubines ne coulait pas de la gnole. Dommage.

  • Touché, coulé ! L'association de certains vocables débouche parfois sur du scabreux, en effet....

Écrire un commentaire

Optionnel