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banasterie

  • Adhémar de Cransac

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    Le comte et la comtesse René d'Adhémar et Henri devant leur hôtel.
    Hôtel Madon de Châteaublanc / Adhémar de Cransac, 13 rue Banasterie.
    Le verso de la photo.

    L'hôtel contient encore des souvenirs de familles et de Léo Lelée, Frédéric Mistral, Joseph Roumanille, Joseph d'Arbaud et du Marquis de Baroncelli-Javon.

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    D'azur, à trois fasces d'or, accompagnées de trois chérubins du même.
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    René Henri d'ADHÉMAR de CRANSAC (Saliès 14.06.1862 - Avignon 31.12.1905)
    À partir de 1893, marié et associé de son beau-père, il se consacre à la direction de la savonnerie d'Avignon.

    Amélie Marie PALUN (Avignon 17.02.1873 - St-Rémy-de-Provence 13.11.1955) son épouse
    Avec ses amis poètes et gardians camarguais, elle consacra sa vie à l'essor du folklore provencal. Elle créa le groupe Lou Riban de Prouvenço.

    ...mais qui est Henri ???

    La savonnerie
    http://avignon.hautetfort.com/archive/2017/03/05/aven-recaupu-la-caudiero-au-jour-de-vuei.html
    http://avignon.hautetfort.com/archive/2022/03/23/atmousfero-1900-dins-la-sabounarie-palun-6372896.html

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  • L'ome fèr

    L'homme sauvage
    The wild man
    Der wilder Mann

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    HÔTEL DE COHORN DE LIMON

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    Selon Casimir Barjavel (comme pour Hervé Aliquot), les COHORN du Comtat Venaissin portent blason : écartelé : au 1 et 4, d'or à 4 pals d'azur ; au 2 et 3, de sable à un cor de chasse d'or, l'embouchure à dextre, lié de gueules.*

    L'origine : Pierre de COHORN
    Il existe en l'église de Montfavet une dalle funéraire (controversée, sans doute XVIIIe) représentant Pierre de COHORN, ceinte de cette inscription : « Ci-gît noble et illustre Pierre de Cohorn, suédois, collaborateur de l’évêque d’Upsal dans l’élection de Christian 1er et, à cause de son dévouement, Chambellan et chef des armées de ce prince. Sten Sture étant demeuré vainqueur, il émigra en Danemark. Ayant ensuite accompagné le roi à Rome, il y tua en duel un seigneur danois, son compétiteur dans les faveurs royales. Doublement exilé, il se réfugié en France, Jean son fils, faisant partie de la suite de Julien de Rovère. Il vécut pieusement à Montfavet près d’Avignon. Il mourut le 10 juillet 1479. Jean de Cohorn son fils, cette tempête apaisée, éleva ce monument à la gloire de son père en 1486 ».
    À Mazan, Jean de COHORN et Agnès de RHOTIS, mariés en 1465, vont fonder la branche des COHORN du Comtat d’Avignon.
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    L'hôtel particulier de la Banasterie
    L'arrière-arrière-petit-fils de Jean, Claude de COHORN, greffier de la Chambre Apostolique, marié en 1617 avec Hélène de SIFFREDI, acheta en 1632 une parcelle dans la Banasterie et y fit construire leur demeure. Leur fils Gabriel de COHORN, seigneur de LIMON et du MAS-BLANC, capitaine des Chevau-légers de la Garde du Roi, marié en 1669 avec Françoise de l'ÉGLISE, agrandit la maison paternelle en 1703, actuel hôtel de COHORN DE LIMON.
    Sur le tympan de la façade, Le blason porte un "homme sauvage" tenant un tronc d'arbre déraciné. Il est surmonté d'un casque indiquant son rang (sans doute baron) et suivi de la devise, peut-être incomplète : FAIRE DIRE.

    L'homme sauvage
    On trouve au XVIe siècle l'image symbolique de l'homme sauvage tenant un arbre déraciné sur une gravure de Hans Holbein Le Jeune ainsi que sur des monnaies allemandes.
    Si les représentations vivantes des hommes sauvages étaient quelquefois considérées comme une menace à l’ordre public, les représentations artistiques, elles, devinrent plus positives au XVIe siècle. Les familles nobles et les gens de la ville se mirent à célébrer les hommes et femmes sauvages pour leur force physique, leur endurance et leur liberté par rapport aux règles de la société. Des sauvages avec leur gourdin firent leur apparition sur les armoiries de plus de deux cent familles en Europe, la plupart dans les régions germanophones. L’homme sauvage était devenu un idéal de la Renaissance.

    Pourquoi Gabriel de COHORN arbora-t-il au XVIIIe siècle cet homme sauvage comme blason sur le fronton de sa maison ? La réponse est peut-être dans la devise de Pierre de COHORN qui figure sur sa pierre tombale : NUNIANT FUNERA MONSTRIS.

    * Jean Gallian donne 4 pals de gueules. Je n'ai pas trouvé sa source, sinon l'armorial de Jougla de Morenas de 1935. Ma référence est le Barjavel de 1841. Il me faudra quand même aller voir dans l'église de Montfavet si la pierre tombale décrit suffisamment les émaux.

    Depuis le verger d'Urbain V, il est possible d'apercevoir des parties gothiques de l'hôtel de COHORN de LIMON :
    http://avignon-etats-lieux.blogspot.com/2010/07/hotel-cohorn-de-limon.html
    http://avignon.hautetfort.com/archive/2011/03/08/discreto-gargai.html

    On pourra lire le second article de cette page intitulé "Montfavet, son église et une curieuse imposture ?" :
    http://bvemagenta20.blogspot.com/2018/04/

    Dans le livre intéressant et d'actualité de J.J. de SELLON Lettre sur la guerre (1830), on trouve cet exemple remarquable :
    « Le baron de Cohorn fut une fois haché à coups de sabre par l'escadron qu'il commandait, pour avoir voulu réprimer des désordres pareils... »

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  • Bedoiseau

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    En 1897, le peintre verrier Arthur François BEDOISEAU, successeur de la maison Guilbert d’Anelle est choisi sur les conseils de l’architecte diocésain pour remanier les anciennes menuiseries à vitres des chapelles latérales de la cathédrale Notre-Dame-des-Doms. On lui doit aussi de nombreux vitraux du Palais des Papes.
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    ▲ Sa signature dans le chœur de l'église de St-Saturnin-les-Avignon. ▲

    Arthur BEDOISEAU eut trois fils dans le métier :
    Charles Louis Eugène peintre verrier né en 1886
    Roger Jules Henri peintre verrier né en 1888
    Gaston Marcel Claudius dessinateur (1891-1944)

    ▲ Le Sphinx. ▲ Ce vitrail est une commande d'un psychiatre avignonnais réalisé par l'atelier BEDOISEAU. Il représente le principe œdipien, une patiente et son docteur. Il est très probablement l'œuvre de Charles R. BEDOISEAU peintre verrier actif en 1952. Il a été restauré par l'atelier de la Combe.

    Régis Marcel François Jean BEDOISEAU (Avignon 1914 - Toulon 1983).

    Roger Maurice Arthur BEDOISEAU (Avignon 1922 - L'Isle-sur-la-Sorgue 2012)
    fut fabricant d'articles techniques en verre au Pontet de 1964 à 1988. 

    Une société BEDOISEAU VITRAUX existerait encore au Pontet Z.I. St-Tronquet.

    https://journals.openedition.org/lha/1031
    http://village.saintsaturninlesavignon.com/vitraux.html
    http://atelierdelacombe.canalblog.com/archives/2017/09/20/35692530.html
    https://www.touteslesadresses.fr/company-address-phone-company-email-francais-en-ligne/vitraux/3200457/bedoiseau-vitraux-zi-st-tronquet-vaucluse-le-pontet-0490324682

    Grâce à une suggestion de Gérard Brunner. Merci !

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  • Auto adouracioun

    Haute adoration
    High worship

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    Photo Alain Dubouchet.

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  • De 1900 à 2020 : carriero Banastarié

    De 1900 à 2020 : rue Banasterie
    From 1900 to 2020 : Banasterie street

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    Photo Pierre-Henri Requin. AMA 67Fi1209.
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