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  • Sèn enebi 118

    Sens interdit 118
    Wrong way 118

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    Inaguracioun de la placeto dóu bout de la carriero di Tenchurié. 22 mars 19h17.

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  • Avignoun e lou chivalié de Folard

    Avignon et le chevalier de Folard
    Avignon and the knight of Folard

    LA FIN DU XVIe SIÈCLE

    « C'était le temps (1560) où les huguenots, furieux de l'échec de la conjuration d'Amboise, envahissaient les cités, profanaient et pillaient les églises, massacraient les catholiques (...)
    C'est en réalité que la France entière et les pays voisins étaient également en effervescence et que la ville des papes passait à juste titre pour la plus hospitalière des cités. Le gouvernement ecclésiastique accordait très largement asile à ceux que des circonstances délicates ou douloureuses chassaient de leur pays et l'on peut dire que la population d'Avignon fut une des plus cosmopolites du moyen-âge. Les juifs notamment, chassés de France à plusieurs reprises à cause des crimes dont on les accusait, furent accueillis dans le Comtat à certaines conditions fort douces. (...)
    Pourtant, il faut observer que dès la fin du XVIe siècle, le calme s'était rétabli dans le royaune de France et que, grâce à la politique ferme, sage et populaire de Henri IV, les intrigues personnelles avaient dû cesser de se masquer d'un zèle religieux souvent trop intéressé. Le prétexte aboli, les luttes prirent fin, et le Comtat, de même qu'il avait subi la répercussion des remous voisins, bénéficia de l'accalmie. Il sut transformer celle-ci en une ère de paix, de travail et de prospérité, et ses relations avec le roi de France devinrent excellentes.
    Les lettrés et les savants d'Avignon allaient constamment à Paris s'enrichir de connaissances nouvelles et créaient ainsi un lien intellectuel entre la cité des papes et la capitale de la France. (...)
    Enfin, pour apprécier à sa mesure l'effort intellectuel des Avignonnais comme aussi le progrès civilisateur dont ils s'enorgueillissaient à juste titre, il faut savoir que depuis 1564 la ville avait appelé les Jésuites pour élever ses jeunes gens. C'était probablement à leur important collège, installé dans le palais de Brancas avec le concours pécuniaire du conseil de ville, que Nicolas Folard [1] avait fait ses études. En tout cas, ses fils y furent placés à l'âge de dix ans. (...) »

    LE XVIIe SIÈCLE

    « Charles Folard naquit à Avignon le 13 février 1669. (...) Parmi treize frères et sœurs (...) une des demoiselles Folard épousa Hyacinthe Benezet, descendant du fameux pâtre dont le nom s'attache avec quelque peu de merveilleux à la construction du pont d'Avignon (...)
    Avignon possédait quelques troupes pontificales dont la belle tenue pouvait entretenir le goût du jeune Folard. Mais ce qui intéressait surtout celui-ci, c'était les régiments royaux qui parfois traversaient la ville, au milieu de la sympathie générale des habitants. Car on n'avait pas oublié que, peu d'années auparavant (en 1662), l'occupation d'Avignon par les soldats de France avait marqué la fin des troubles et assuré la paix à la cité, meurtrie par les émeutes des Pévoulins (pouilleux) contre les Pessugaux (tripoteurs), et par diverses mesures tracassières.
    À ce moment, Avignon eut souhaité être réuni à la France, et, si Louis XIV ne se rendit point à ce désir secret, ce fut par calcul politique, afin de conserver sur la papauté l'avantage de la menace constante d'une facile annexion.
    Mais, en fait, le Roi en usait sans façon avec cet îlot papal, où ses soldats recevaient toujours le meilleur accueil. Ce fut lors d'un de ces passages de troupes que la nature énergique et indépendante du jeune Folard se traduisit par une action nette et simple. Abandonnant sans vergogne le collège et la maison paternelle, Charles suivit une compagnie qui passait...
    Il avait alors seize ans. (...) »

    LE XVIIIe SIÈCLE

    « ...une partie de la famille des Folard habitait Morières, une agréable gentilhommière, distante d'Avignon d'une dizaine de kilomètres.
    Cette propriété était l'objectif du chevalier dans ses moments de lassitude quand, excédé par les difficultés qu'il rencontrait à publier ses travaux, il songeait à tout abandonner pour se laisser vieillir dans l'oisiveté. (...)
    Une autre lettre nous apprend que Folard songeait à revenir en Avignon et qu'il faisait réparer par son architecte, M. Franque, une maison qu'il possédait en ville (...)
    Mais on lui fit observer qu'avec son grand âge et ses infirmités, il risquait sa vie, et ce fut alors vers son pays natal qu'il se tourna irrévocablement. [2]
    Là, il devait encore retrouver des cousins, des neveux, et aussi quelques amis, parmi lesquels le marquis de Caumont allait le charmer plus que tout autre.
    Seulement, s'il possédait toujours sa demeure de Morières, il avait vendu depuis six ans à "Messire Charles de Fougasse, marquis de Royère", sa maison d'Avignon. [3]
    Par bonheur, il trouva à louer un agréable appartement dans l'hôtel d'un ami de sa famille, le chevalier Johannis de Verclos [4], et il vécut là une partie de l'année avec un sieur Constant qui lui tenait lieu de secrétaire et de compagnon habituel.
    Ce fut au début de 1751 qu'il arriva dans ce Comtat qu'il n'avait pas revu depuis trente ans. (...)
    Il mourut le 23 mars 1752, âgé de 83 ans. »

    Charles de Coynart "Le chevalier de Folard" Hachette 1914 (extraits)

    [1] Le grand-père du chevalier de Folard.
    [2] Nous sommes en 1750, le maréchal de Saxe vient de mourir.
    [3] Serait-ce l'actuelle "Maison de Fogasses" ?
    [4] L'hôtel de Verclos est 4, place de la Principale.

    Merci à Olivier Lapray.

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  • L'oustau de Zani

    La maison de Zani
    Zani's house

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    En l'honneur de Jenny Manivet chantée par T. Aubanel sous le nom de Zani les félibres d'Avignon ont mis cette plaque sur sa maison
    1961 _ Centenaire de la Grenade

    In honor of Jenny Manivet sung by T. Aubanel under the name of Zani the felibres of Avignon put this plate on his house
    1961 _ Centenary of the Grenada
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    « Elle s'appelait Jenny Manivet. Elle s'appelle depuis Zani, et elle vit pour l'éternité humaine dans la Grenade entr'ouverte du poëte... »

    Léo Larguier  

     

    1850
    Théodore Aubanel a un coup de foudre pour une cousine des Giera, Mademoiselle Jenny Manivet, dans une de ces réunions où naîtra le Félibrige, au château de Font-Segugne, à Châteauneuf-de-Gadagne. C'est une jeune fille mince, pâle et brune, connue pour sa beauté. On est un dimanche. Elle lui inspirera ses plus belles œuvres. Elle porte une robe grenat. Le symbole de son amour sera une grenade.
    1854
    Après de chastes amours, cédant à l'appel de Dieu, Zani part en Orient avec les Filles de la Charité pour se consacrer aux pauvres. Aubanel s'incline. La blessure ne guérit jamais.
    1860
    Aubanel publie La Mióugrano entreduberto (La Grenade entr'ouverte) où il chante son amour pour Zani. L'ouvrage qui reçoit un accueil enthousiaste du monde littéraire est mis à l'index par les catholiques, mettant en danger l'imprimerie familiale. Il paraît que Joseph Roumanille le dénonça à l'archevêque comme auteur de livres pernicieux.
    Le poète brûla ses vers.

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  • Es lou printèms !

    C'est le printemps !
    It's spring !

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  • Ount'es lou bon sèns ?

    Où est le bon sens ?
    Where is the good direction ?

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     D'après une photo de Frédéric Lamouroux.

    Merci !

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  • Sian lou dès-e-vue de mars em'ai toujour rèn reçaupu !

    Nous sommes le dix-huit mars et je n'ai toujours rien reçu !
    We are the eighteenth of march and I still have not received anything !

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