La maison de Zani
Zani's house
En l'honneur de Jenny Manivet chantée par T. Aubanel sous le nom de Zani les félibres d'Avignon ont mis cette plaque sur sa maison 1961 _ Centenaire de la Grenade
In honor of Jenny Manivet sung by T. Aubanel under the name of Zani the felibres of Avignon put this plate on his house 1961 _ Centenary of the Grenada |
|
|
« Elle s'appelait Jenny Manivet. Elle s'appelle depuis Zani, et elle vit pour l'éternité humaine dans la Grenade entr'ouverte du poëte... »
Léo Larguier
|
|
1850 Théodore Aubanel a un coup de foudre pour une cousine des Giera, Mademoiselle Jenny Manivet, dans une de ces réunions où naîtra le Félibrige, au château de Font-Segugne, à Châteauneuf-de-Gadagne. C'est une jeune fille mince, pâle et brune, connue pour sa beauté. On est un dimanche. Elle lui inspirera ses plus belles œuvres. Elle porte une robe grenat. Le symbole de son amour sera une grenade. 1854 Après de chastes amours, cédant à l'appel de Dieu, Zani part en Orient avec les Filles de la Charité pour se consacrer aux pauvres. Aubanel s'incline. La blessure ne guérit jamais. 1860 Aubanel publie La Mióugrano entreduberto (La Grenade entr'ouverte) où il chante son amour pour Zani. L'ouvrage qui reçoit un accueil enthousiaste du monde littéraire est mis à l'index par les catholiques, mettant en danger l'imprimerie familiale. Il paraît que Joseph Roumanille le dénonça à l'archevêque comme auteur de livres pernicieux. Le poète brûla ses vers.
|
Lien permanent
Tags : portrait, avignonnaise, zani, jenny manivet, ste-catherine, maison, plaque, commémoration, aubanel, félibrige, théodore aubanel
7 commentaires
Commentaires
jolie histoire (et elle reste jolie même si la photo n'est pas excellente la soeur)
Il semble bien que ce soit la seule photo connue de Zani.
Sait-on si Jenny était (ou non) de la famille de Paul Manivet ?
Je n'ai pas encore trouvé le lien...
"Il paraît que Joseph Roumanille le dénonça à l'archevêque comme auteur de livres pernicieux.
Le poète brûla ses vers."
Ils étaient particulièrement prudes à l'époque!
Ou c'est simplement de la saine émulation/jalousie littéraire comme cela doit encore se pratiquer...
Ziani, Jenny Manivet de son vrai nom, est la grand tante de mon épouse Jeannine MANIVET.
Malgrés son amour chaste pour Théodore AUBANEL, qui l'a immortalisée dans ses poêmes ( la grenade entre ouverte) elle s'est engagée dans les filles de la charité, au liban, pour soigner les plus malheureux .