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En 1860

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Photo Édouard Baldus, vers 1861-63.

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Commentaires

  • " La chair est triste, hélas ! et j'ai lu tous les livres. "

    " Mais, ô mon cœur, entends le chant des matelots ! "

    Stéphane Mallarmé, Brise marine

  • Il ya longtemps que la petite friture a déserté les bords du Rhône...Sur certaines photos on voit jusqu'à 4 ou 5 carrelets. Belle découverte, grâce à Guima, de ce blog "unmondedepapiers". On peut y voir une photo du "port militaire" des allées de l'Oulle que nous évoquions il y a quelques temps.
    Sur le pont, mal entretenu, l'oriflamme mais pas de rambarde. Les deux tonneaux ?
    A côté du carrelet, un vire-vire en réparation, sans ses "cuillères" ?

  • Lou, l'état du pont confirme la datation (et réciproquement...) :

    - la troisième pile vient d'être refaite "à neuf" non pas par les MH, mais par les Ponts et Chaussées - qui craignent comme le diable de voir tomber une arche dans le fleuve, ce qui interromprait la navigation dans la branche navigable. Laquelle est de ce côté-ci jusqu'aux travaux de la CNR qui renverseront les choses.

    - la chapelle et le tablier n'ont pas encore été restaurés, et la rambarde - le bastingage, pourrait-on dire - qui sera placée au cours de cette campagne, brille par son absence.

    Comme ces évènements se placent respectivement en 1857 et 1874, il est évident que le cliché se situe entre ces deux dates.

    Une interrogation me saisit au vu de ce très beau document, c'est que divers éléments - la date de 1869, évidemment, mais aussi l'effet "miroir" de la surface de l'eau et le "fantôme" qui passe sur la dernière barque, celle la plus proche de la pile semi-engagée dans la route - montrent que la photo est le fruit d'une pose longue, comme nous en avons déjà parlé il y a quelque temps. Or les barques sont bien nettes, preuve qu'elles sont restées pratiquement immobiles pendant la pose longue du cliché. Faut-il en conclure qu'elles sont en partie échouées au fond, ce qui leur assure une stabilité que n'a pas un corps flottant vraiment sur un fleuve en mouvement ?

  • Très intéressant, ce blog "unmonddepapiers", merci Guima !

    Le second cliché (qui prend une forme circulaire avec le vignettage de l'objectif) est des plus intéressants, il nous montre un lieu disparu des berges du fleuve : c'est le pont de Titeau (on en voit nettement l'ouverture dans la pénombre), qui permettait à la route, entre St Roch et la porte de l'Oulle, d'enjamber l'issue du canal de Vaucluse à l'extérieur des remparts, au niveau de l'actuelle porte St Dominique.

    Je suppose que tout ceci a été busé et recouvert lors des ultimes aménagements qui ont définitivement dompté le fleuve, dans les années 1960.

  • Il y a très peu d'eau, elle est très plate, les barques (qui touchent peut-être le fond comme tu le suggères) ne doivent pas trop bouger et le temps de pose n'est peut-être pas aussi long que l'on pourrait le croire. Le fantôme de la dernière barque à gauche n'est sans doute pas un humain, mais la barque elle-même qui, moins ancrée que les autres, flotte et floute... C'est ma vision, Alain, elle n'engage que moi !

    En ce qui concerne "le second cliché" sur "unmondedepapiers", j'ai déjà traité l'endroit à partir de trois photos et un plan :
    http://avignon.hautetfort.com/archive/2011/11/16/cent-an-apres-la-sorgo-porto-sant-doumenge-1.html
    http://avignon.hautetfort.com/archive/2011/11/17/cent-an-apres-la-sorgo-porto-sant-doumenge-2.html
    http://avignon.hautetfort.com/archive/2011/11/17/cent-an-apres-la-sorgo-porto-sant-doumenge-3.html
    En tout cas, le canal de Vaucluse est toujours là, dans le sol, une grille sur la promenade, près du fleuve, en témoigne.

  • Sur d'autres clichés on voit un tel étiage que l'on peut presque atteindre la troisième arche à pied sec. Ici les barques sont presque toutes comme échouées. Remplies partiellement d'eau pour les premières ? Il y en a au moins une qui est posée à l'envers me semble-t-il. Si les autres photos que j'ai sont bien datées on peut situer en 1901-1902 la pose de la rambarde (qui s'arrêtait alors à qq mètres de la chapelle). On voit aussi sur certains clichés une barque floutée (parcequ'elle s'est déplacée) par rapport aux autres, comme ici.
    Je reviens un instant sur les lavoirs. Je suis un âne bâté puisque je rappelais, à propos de la rue des Roues, il y a quelques mois, qu'elle s'appelait rue de l'abreuvoir. Nommée ainsi parce qu'il y en avait un juste derrière les vannes de la Pyramide. Mon cerveau doit se ramollir...

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