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Saucissot Mirèio proutegis li caiér

Saucisson Mireille protège les cahiers
Saucisson Mireille protects the notebooks
Saucisson Mireille schützt die Notizbücher

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Commentaires

  • fabriquait-elle autre chose que du saucisson cette société d'alimentation de Provence dont le nom semble couvrir d'autres denrées .?

  • C'est écrit sur les protège-cahiers :
    Jambon, pâté, filet de porc, choucroute, épinards "Champfleury", gras-double, tripes, provissetto, provisso, petits pois madame, roulade à la pistache, saucisses de Strasbourg, saucisses de Francfort.

  • délicieusement suranné, comme moi en fait, la plume sergent major et les taches d'encre quasi indélébiles sur mes doigts maladroits, bon mais sinon 10 tonnes par semaine l'usine devait être immense!

  • Où as-tu lu "10 tonnes par semaine" Wilfrid ?
    Ceci dit, ce serait crédible, puisque on peut lire : « Détenant le monopole d'importation du Corned Beef il permet à l'Armée Française de ravitailler ses troupes durant le conflit. »
    https://lamalleapapa.com/marque/saucisson-mireille

  • Le document indique 5.000.000 kg par an, cela fait en effet plus de 10 tonnes par semaine...

  • Petite coquille, lire 100 tonnes par semaine... ou encore 10 tonnes par jour...

  • Merci Alain, où avais-je la tête ?
    Ceci dit, 5.000.000 kg par an, cela fait plus de 13 tonnes par jour ! Et si j'enlève 52 dimanches, 16 tonnes.

  • bon d'accord j'ai oublié un zéro... les wagons devaient partir en série...

  • Bonjour !
    Cette usine se trouvait à Champfleury. N'est ce pas les Services techniques municipaux, derrière chez Leclerc, qui l'occupent actuellement ?

  • Mais le grand bâtiment à double toit - d'une singulière modernité, proche de celle des hangars Caquot - est celui des années 1920-1930, comme on le voit très clairement sur les clichés Marcel Chrétien de 1926.

    C'est donc l'usine d'avant-guerre qui est représentée sur ce document, usine qui sera absolument rayée de la carte par le bombardement du 27 mai 1944. Elle payait ainsi bien cher sa proximité avec la gare de triage... Et si mes souvenirs sont bons, le directeur de l'usine Vouland faisait partie des disparus de ce funeste épisode de notre histoire.

  • L'usine de la SAP (Vouland) photographiée par Marcel Chrétien en février 1926 :

    https://imagizer.imageshack.com/img924/8251/57mt4E.jpg

    Par rapport à la couverture de cahier, on reconnait aisément le vaste bâtiment double à toiture incurvée, et la grande entrée qui enjambe le canal, presque en face du débouché du Bd Jules Ferry. L'avenue orientée Nord-Sud est "Champfleury", qui ne porte pas encore, et pour cause, le nom du général Eisenhower.

    La haute cheminée est bien entendu difficilement reconnaissable en tant que telle, mais elle est trahie par son ombre rectiligne qui s'étend sur une grande longueur - le cliché est visiblement pris en fin de journée, avec un soleil bas comme Février en a le secret.

  • Je ne sais plus où j'ai lu que cette entreprise "de Provence" importait déjà à la fin du XIX° ou au début du XX° ses viandes d'Argentine...

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