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Cènt an après la Banco de Franço

Cent ans après la Banque de France
One hundred years after the Banque de France
Hundert Jahre nach der Banque de France

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Lien permanent 18 commentaires Pin it!

Commentaires

  • restent les murs et le nom (mais trompeur maintenant) s'ajoutent les menus et les fenêtres condamnées

  • Et l'on voit aussi l'une des flèches de la porte du Palais, qui pointe le bout de son nez au dessus des toitures de la Banque de France... normal, la paire a été restituée en 1933 !

  • Alain, si tu parles de la photo ancienne, on ne voit pas de pointe de tourelle, mais une cheminée de zinc sur le toit de la Banque de France.

  • Oui mon petit mot n'est pas très bien rédigé, je parle bien entendu de la pointe de tourelle du cliché contemporain

    J'ai l'impression que la photo ancienne est prise d'un point de vue légèrement plus reculé (as tu été gêné par le manège ?) , si les tourelles avaient existé à l'époque on aurait du les voir encore plus. Mais elles avaient été abattues à la fin du XVIII° siècle et pas encore restituées....

  • Un siècle après, donc aux alentours de 1920.
    La voiture du banquier, stationnée devant la porte, peut-être une Peugeot ou une Torpédo.
    Quant à l'immeuble en bordure de ce qui ne s'appelait pas encore la rue Jean Vilar, était-ce déjà un quatre étoiles ?..

  • Je trouve que le modernisme de l'hotel mercure ne va pas a coté de ces vieux batiments.
    Son architecture tranche trop avec le reste.
    Enfin c'est mon sentiment quand je le vois...

  • Peut-on retrouver le nom de cet hôtel des années vingt ?
    Mer recherches aux Archives n'ont rien donné.
    Par contre, à propos de la rue Jean Vilar, j'ai trouvé son nom sur un plan de 1856, c'était le rue Bon Parti :
    https://archives.avignon.fr/4DCGI/Web_DFPict/034/52Fi115/ILUMP2979

    Et dans la notice en lien ci-dessous, on peut lire : Vue de la place de l'Horloge prise depuis le bas de la "rue des Frères Briand" ( coté banque de France )...
    https://archives.avignon.fr/4DCGI/Web_VoirLaNotice/34_01/18Fi170/ILUMP8871
    .

  • Oui, Michel, je connais Hiély (alias Helen)
    http://avignon.hautetfort.com/archive/2016/02/07/souvenenco-de-l-hotel-helen.html
    C'est bien le même bâtiment, mais quel dommage d'avoir totalement gommé son entrée Art Déco :-(

    Comment s'appelait l'hôtel avant Hiély, mystère...
    Par contre, une notice des Archives mentionne la suite du restaurant Helen :
    "restaurant Le Pub Saint-Georges, 1 rue Jean Vilar (ex-La Taverne Lowenbrau, ex-restaurant Helen)."
    https://archives.avignon.fr/4DCGI/Web_GT_Call_Selection/9857_3/ILUMP22445
    .

  • Pas plus que pour moi...

    L'ancien bâtiment avec son curieux rythme d'arcatures au dernier niveau - d'habitude les arcades en plein cintre se trouvent au rez de chaussée - avait son style et son charme. Sans oublier sa curieuse façon de traiter la face étroite de l'ilot, celle qui regarde la place du Palais, et qui était en demi-cercle ; on l'aperçoit sur nombre de clichés anciens, notamment sur ceux qui se trouvent ici sous le tag "Calvet de Lapalun".

    J'ai souvenir qu'au milieu des années 1970, la démolition de ce vénérable vestige de l'urbanisation haussmannienne de notre ville provoqua tollé et protestations, entre autres celles de l'architecte Max Bourgoin qui n'avait pas de mots assez durs pour stigmatiser ce que l'on a remonté à la place. Je ne dirai jamais assez - et je sais que je ne suis pas le seul à le penser - que de toutes les constructions de ces 50 dernières années à Avignon, seul le San Miguel s'intègre parfaitement au décor urbain ancien....

  • "je sais que je ne suis pas le seul à le penser " : parfaitement exact, nous sommes au moins deux... (non, je plaisante...) .

    Petite confidence, j'ai eu le bonheur de fréquenter Max Bourgoin sur deux de ses chantiers.... Inoubliable (ses colères aussi, au demeurant !).

  • Je suis tout à fait d'accord pour considérer que le San Miguel est une réussite.
    Mais je me demande quelle architecture eut pu avoir sa place sur cet l'emplacement entre l'hôtel Calvet de Lapalun et le palais des papes. Sans doute pas celle du San Miguel, pas non plus du faux gothique ni du faux XVIIIe. Autant je n'ai pas aimé les nouveaux immeubles de La Balance, autant j'ai vu cette architecture très XXe de l'hôtel prendre sa place entre les deux autres. Et comme les deux autres, elle méritera de l'entretien !
    L'architecture de l'ancien hôtel Helen rappelant un peu celle du palais (alors que celle de la Banque de France s'y opposait), ne permettait pas ce jeu de style entre les trois constructions.

  • Certes.... le fond du problème reste l'architecture franchement balnéaire de tout ce que "les trente glorieuses" ont collé autour du Palais, quartier de la Balance en tête. Disons qu'une œuvre aurait pu être "moderne" sans tomber pour autant dans ce plagiat de la Grande Motte.

    Et bien entendu il n'était pas possible de transplanter le San Miguel tel que à cet endroit. Mais Bourgoin n'a pas fait que le San Miguel, ses autres créations prouvent la fertilité de son imagination. On peut encore voir de lui le grand site Groupama sur la route du Pontet, et aussi l'ancien siège du Crédit Agricole Mutuel et Rural, 37 rue de la République. Sans oublier la cave de Beaumont du Ventoux qui réussit cet exploit de s'intégrer à un site naturel totalement dépourvu de constructions.

    Ceci étant, on peut aussi rappeler que la Place du Palais a été marquée par pratiquement toutes les périodes de l'architecture locale : la Cathédrale XIIIème, le Palais des Papes XIVème, le Petit Palais XVème, l'Hôtel des monnaies XVIIème, l'hôtel Calvet de Lapalun XVIIIème... Quand au XIXème siècle, il n'a laissé que des façades de maisons sans grand caractère, sans oublier le défunt hôtel Hiély.

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