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Poutènci

Potences
Brackets

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Voir aussi rue Armand-de-Pontmartin.

Lien permanent 28 commentaires Pin it!

Commentaires

  • Toujours aussi mystérieux !
    Le plus curieux étant cette sorte de bec à leur extrémité.
    Assez grande différence de hauteur pour l'implantation de ces supports, entre ceux de la rue St Étienne (2e étage) et ceux de la rue Armand-de-Pontmartin (au 3e étage).
    Point commun : pour les deux adresses ils se trouvent au dernier étage...
    Reste à savoir qu'elle était leur utilité.

  • Ce qui m'étonne c'est qu'ils coupent les fenêtres et bloquent les volets si on y pose la barre qu'ils semblent attendre. Saperlipopette je ne vois pas le debut d'un commencement d'explication en dépit des ingénieuses théories du lien donné.

  • J’imagine assez bien un rouleau de tissu aux couleurs de la Provence ou du vice-legat du Pape qui descendrait ainsi de toute la hauteur de la façade.
    Certainement aucun rapport avec la réalité historique, mais ça aurait eu une certaine gueule...

  • on y posait peut-être des claies pour faire sécher quelque chose dessus, puisque apparemment ces potences se situent au dernier étage des immeubles. Donc les plus exposés au soleil. Je pense à des figues parce que à Vézénobres à côté de chez moi c'était ce fruit que les habitants faisaient sécher au soleil en haut de leurs habitations. J'ai des photos de crochets en façade dans ce village mais là j'ai pas le temps pour les retrouver ;-) Peut-être à tout à l'heure !

  • Il n'y a pas de verrou pour retenir une éventuelle barre, donc toute pièce de tissu formant voile risquerait fort de s'envoler au premier Mistral.

  • Les pièces qui ressemblent à des becs d'oiseaux, pourraient être des systèmes de blocage amovibles (comme pour les volets).
    De plus au regard de la photo de la rue du vieux sentier ne peut-on pas penser à des systèmes de maintien des stores de magasins? Des genres de haubans?

  • J'ai pensé à des accroches de haubans, Effelle, mais je trouve que leur forme très spécifique ne colle pas bien avec ce rôle-là.

  • La forme de l'extrémité indique nettement que ces potences sont faites pour recevoir quelque chose et que même le mistral ne pourrait avoir un effet sur ce quelque chose peut-être pendu...

  • Pautrat, j'en doute, une belle rafale peut soulever très haut.

  • Lorsqu'on cherche "potences murales" on parle partout d'appareils de levage...

  • Il faudrait faire une cagnotte dédié à qui saura expliquer à qui pouvait bien servir toutes ces potences :-)

  • Pour avoir une idée de l'utilisation de ces supports je pense qu'il faudrait, si possible, connaître l'éventuelle activité (commerciale ou artisanale) qui a pu être exercée dans le passé à ces adresses.

    Mais, comme Jean-Marie Pautrat l'indique dans son deuxième commentaires, le fait que ces potences se situent au dernier étage des immeubles me fait surtout penser à des supports de levage pour hisser des charges dans les greniers.

    À moins que, vu l'allure artisanale de ces ferronneries, il se pourrait que ce soit d'antiques supports de lanternes ayant réussi à traverser les siècles...

  • Ces potences sont trop faibles pour supporter une lourde charge.
    Je n'y vois pas bien une poulie accrochée...
    Il faudrait peut-être cherche dans l'encyclopédie de Diderot et d'Alembert... mais sans certitude de résultat !

  • ...et puis les potences ne sont pas au-dessus d'une ouverture !
    ...et puis les trois sont alignées...

  • Bien que les potences de la rue Armand-de-Pontmartin paraissent un peu plus solides, tu as raison, Michel, il doit s'agir d'autre chose.

    Peut-être soutenaient-elles un système de cordes à linge...

  • Découvertes à l'instant, deux potences du même style soutenant une corde à linge 15 rue du Roi René :
    https://goo.gl/maps/SwfHb7m4yhw

  • Génial, quel œil !!!
    Mais ce n'est pas ce qu'on appelle un réemploi en architecture ? ;-D

  • Un réemploi, sans doute oui !
    En tout cas la "potence" dans ce lien de Tilia vers la rue du Roi-René est exactement du modèle de celles qui nous intéressent et placée exactement au même endroit par rapport aux fenêtres, au dernier étage.

  • En architecture, un réemploi c'est quand on réutilise un élément d'une ancienne construction sur une autre, généralement sur une nouvelle.

    Au vu de ses fenêtres, qui ressemblent assez à celles du 52 rue des fourbisseurs,
    https://commons.wikimedia.org/wiki/File:52_rue_des_fourbisseurs.JPG
    http://www2.culture.gouv.fr/public/mistral/merimee_fr?ACTION=CHERCHER&FIELD_1=REF&VALUE_1=PA00081892

    le 15 rue du Roi René doit dater du 18e siècle et j'ai du mal à imaginer que ses potences ne soient pas d'origine...

  • Celles qui nous intéressent, Pautrat, sont plus vieilles d'au moins un siècle et ne sont manifestement plus fabriquées.

  • Envoi trop rapide ! je continue :
    Donc tu veux dire que les potences de cette maison de la rue Saint-Étienne et j'en suis bien d'accord.

    À propos de réemploi on avai parlé d'un lion qui c'est retrouvé couché sur une maison du rempart de la Ligne :
    http://perso.numericable.fr/michbenoit/NICHES/Images/Rue%20du%20Rempart%20de%20la%20Ligne_.jpg

    mais je n'arrive pas à retrouver la page où nous en avions discuté, aucun des tags "blason", "lion", "Ligne" ou "Rempart-de-la Ligne" n'y renvoie :-/

  • Rectification :
    les potences de cette maison de la rue Saint-Étienne "sont un réemploi" et j'en suis bien d'accord.

    À propos de réemploi on avaiT parlé d'un lion !

  • Les potences en réemploi dont je parlais sont celles de la rue du Roi-René, car utilisées pour accroches une corde à linge... ! Mais ça ne compte pas et cela ne m'intéresse pas !
    La maison de la rue St-Étienne où se trouvent ces potences "spéciales" n'a pas de fenêtres XVIIIe ni antérieures.
    Que ce soit dans la rue Armand-de-Pontmartin, dans la rue St-Étienne ou dans la rue du Roi-René, elles ont exactement la même forme et son placées sur la façade exactement pareil. Elles ne sont pas en réemploi. Elles ne sont plus utilisées à leurs fins originelles et sont peut-être plus anciennes que l'on pourrait le penser, bien que je croie qu'elles sont XIXe. Mais je peux me tromper !

  • OK mais je persiste à penser, jusqu'à preuve du contraire, que l'utilisation de ce genre de potences est l'étendage du linge.
    À ce propos, j'ai du mal à trouver des information pour savoir s'il existe, ou non, une législation municipale concernant l'étendage du linge aux fenêtres en ville...

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