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me rappelle le système d'étendoir à linge en va-et-vient déjà vu
le toit était plus bas, ça tenait une poutre??
Voila bien le genre de chose qui m’agace…D’abord je n’avais jamais remarqué ces fers. Ensuite leur utilité, leur utilisation reste un mystère pour moi. D’autant qu’ils sont légèrement ouvragés à leur extrémité. Il me semble que le berceau de ces fers est à la même hauteur que le seuil des ouvertures. Ils sont en tous cas curieusement disposés pour avoir un rapport avec les fenêtres en dessous. Côté Carnot il y eut plusieurs commerces notamment la fameuse épicerie Bouchet. Dans la rue de Pontmartin et au n° 2 je n’ai trouvé, comme utilisation de ce n°, qu’un immeuble de rapport ou de «propriétaires». Et encore…Au n° 4 plusieurs corps de métiers. En face, du 3 au 11 plusieurs activités diverses dont, au fil des ans, chapellerie, rubans, salle des ventes et articles de bureau beaucoup plus récemment (au n°11). J’imagine mal des toiles tendues de part et d’autre. La mise à niveau de ces « berceaux » semble indiquer la volonté de faciliter la manipulation depuis les dernières ouvertures. Voulait-on masquer les fenêtres du dessous en tendant quelque bâche pendant des travaux ? Mais pourquoi alors cette forme finalement ouvragée et dotée d’une fantaisie à l’extrémité ? Je ne vois aucun rapport direct avec les magasins qui se sont succédés côté Carnot. Pas de un rôle de poulie, pas non plus celui d’un vélum. Et comme je le disais je n’ai trouvé que des logements ici. Un étendoir au dernier étage, suffisamment haut pour ne pas risquer de masquer les fenêtres en dessous, le crochet surélevant encore la ligne de corde ? Faudrait voir de plus près comment sont faites les extrémités…
Voici deux commentaires reçus sur FB :
« Yves Chopin :
Il y avait dans ce pâté de maison, une entreprise de mobilier de bureau. Cette façade, proche de la petite place Carnot permettait d'effectuer des manœuvres pour un camion, donc de livrer des planches et de retirer des meubles. Il ne fallait pas abimer les façades et encore moins les meubles finis. Une seule poulie, ils auraient tournoyer, 2 il y a encore du ballant, 3 on peut stabiliser. En outre la 3ème poulie, par un astuceux système de renvoi peut permettre de faire pivoter les pièces perpendiculairement aux baies, dans la limite de la largeur de la rue (environ 4m). Il s'agirait donc bien de potence de levage, qu'en pensez-vous ? »
« Yves Chopin :
(...) elles [les potences] sont du XXème siècle à mon avis (avant elles auraient été plus ouvragées).»
Lou, je viens de rajouter une photo rapprochée d'une potence (peux mieux faire...)
La forme de l'extrémité aurait-elle une raison technique ?
Merci pour le gros plan. Intéressante piste que celle d’Yves C. Reste à voir s'il y avait vraiment une activité artisanale dans cet immeuble ? Le côté ouvragé « au coq » intrigue car effectivement ces pièces scellées ont l’air du XXe. La courbe remonte haut pour bien retenir un axe de manœuvre ? Même si le sens du plat du fer ne paraît être compatible avec une charge importante…Rien vu de pareil dans la ville.
Je viens de vérifier: le mobilier de bureau était bien au n°11, E. Maumus. Le mystère demeure...
Une "sous gouttière" ??? Maumus était dépositaire des machines à écrire Royal. Comme cette énigme...
en agrandissant on distingue aussi un anneau au niveau de la fenêtre de gauche et d'autres plus bas.
ont ils un les liens avec ces potences?
Ces anneaux, Guima, sont de gros pitons (il y en a plusieurs) placés lors du nettoyage de la façade.
Pour y accrocher des chaussures en signal.....
Je viens de voir sur le site Avignon états et lieux une photo de cette façade avec une publicité pour la maison Maumus (machines et meubles de bureau): la pub indique bien que ce magasin n'est pas au 2 mais à 50 m, au 11.
En cliquant sur ces photos d'une société italienne d'éclairage urbain on devine des crochets presque identiques à ceux que j'ai déjà montrés (à San Geminiano). De longues "perches" sont posées horizontalement. Elles servaient probablement à accrocher des décors festifs, tentures, bannières, velum, voilages ? Il me semble que certains de ces crochets ont un anneau en dessous. On trouve ces accroches en nombre dans les rues du centre historique de Florence. Elles paraissent anciennes. Contrairement à celles que l'on voit ici ? Si l'utilité était bien de suspendre des éléments de fête ou de cérémonie, pourquoi n'en trouve-t-on chez nous qu'à ce coin de rue ? Qui n'est de plus pas la plus fréquentée...Va falloir encore chercher.
Autre intéressant lien, Lou.
On remarquera que ces crochets sont placés de manière à ce que les barres soient accessibles depuis les fenêtres. Ce qui est aussi le cas à Avignon.
On remarquera aussi que ces barres tournent à 90° à l'angle de la façade... o_O
Commentaires
d'élégantes potences, mais pour tenir quoi ?
me rappelle le système d'étendoir à linge en va-et-vient déjà vu
le toit était plus bas, ça tenait une poutre??
Voila bien le genre de chose qui m’agace…D’abord je n’avais jamais remarqué ces fers. Ensuite leur utilité, leur utilisation reste un mystère pour moi. D’autant qu’ils sont légèrement ouvragés à leur extrémité. Il me semble que le berceau de ces fers est à la même hauteur que le seuil des ouvertures. Ils sont en tous cas curieusement disposés pour avoir un rapport avec les fenêtres en dessous. Côté Carnot il y eut plusieurs commerces notamment la fameuse épicerie Bouchet. Dans la rue de Pontmartin et au n° 2 je n’ai trouvé, comme utilisation de ce n°, qu’un immeuble de rapport ou de «propriétaires». Et encore…Au n° 4 plusieurs corps de métiers. En face, du 3 au 11 plusieurs activités diverses dont, au fil des ans, chapellerie, rubans, salle des ventes et articles de bureau beaucoup plus récemment (au n°11). J’imagine mal des toiles tendues de part et d’autre. La mise à niveau de ces « berceaux » semble indiquer la volonté de faciliter la manipulation depuis les dernières ouvertures. Voulait-on masquer les fenêtres du dessous en tendant quelque bâche pendant des travaux ? Mais pourquoi alors cette forme finalement ouvragée et dotée d’une fantaisie à l’extrémité ? Je ne vois aucun rapport direct avec les magasins qui se sont succédés côté Carnot. Pas de un rôle de poulie, pas non plus celui d’un vélum. Et comme je le disais je n’ai trouvé que des logements ici. Un étendoir au dernier étage, suffisamment haut pour ne pas risquer de masquer les fenêtres en dessous, le crochet surélevant encore la ligne de corde ? Faudrait voir de plus près comment sont faites les extrémités…
Voici deux commentaires reçus sur FB :
« Yves Chopin :
Il y avait dans ce pâté de maison, une entreprise de mobilier de bureau. Cette façade, proche de la petite place Carnot permettait d'effectuer des manœuvres pour un camion, donc de livrer des planches et de retirer des meubles. Il ne fallait pas abimer les façades et encore moins les meubles finis. Une seule poulie, ils auraient tournoyer, 2 il y a encore du ballant, 3 on peut stabiliser. En outre la 3ème poulie, par un astuceux système de renvoi peut permettre de faire pivoter les pièces perpendiculairement aux baies, dans la limite de la largeur de la rue (environ 4m). Il s'agirait donc bien de potence de levage, qu'en pensez-vous ? »
« Yves Chopin :
(...) elles [les potences] sont du XXème siècle à mon avis (avant elles auraient été plus ouvragées).»
Lou, je viens de rajouter une photo rapprochée d'une potence (peux mieux faire...)
La forme de l'extrémité aurait-elle une raison technique ?
Merci pour le gros plan. Intéressante piste que celle d’Yves C. Reste à voir s'il y avait vraiment une activité artisanale dans cet immeuble ? Le côté ouvragé « au coq » intrigue car effectivement ces pièces scellées ont l’air du XXe. La courbe remonte haut pour bien retenir un axe de manœuvre ? Même si le sens du plat du fer ne paraît être compatible avec une charge importante…Rien vu de pareil dans la ville.
Je viens de vérifier: le mobilier de bureau était bien au n°11, E. Maumus. Le mystère demeure...
Une "sous gouttière" ??? Maumus était dépositaire des machines à écrire Royal. Comme cette énigme...
en agrandissant on distingue aussi un anneau au niveau de la fenêtre de gauche et d'autres plus bas.
ont ils un les liens avec ces potences?
Ces anneaux, Guima, sont de gros pitons (il y en a plusieurs) placés lors du nettoyage de la façade.
Pour y accrocher des chaussures en signal.....
Je viens de voir sur le site Avignon états et lieux une photo de cette façade avec une publicité pour la maison Maumus (machines et meubles de bureau): la pub indique bien que ce magasin n'est pas au 2 mais à 50 m, au 11.
Me voici donc au bon endroit pour donner ce lien:
http://www.silfi.it/IT/index.php?id=135&label=Piazza%20dei%20Davanzati&display=71
En cliquant sur ces photos d'une société italienne d'éclairage urbain on devine des crochets presque identiques à ceux que j'ai déjà montrés (à San Geminiano). De longues "perches" sont posées horizontalement. Elles servaient probablement à accrocher des décors festifs, tentures, bannières, velum, voilages ? Il me semble que certains de ces crochets ont un anneau en dessous. On trouve ces accroches en nombre dans les rues du centre historique de Florence. Elles paraissent anciennes. Contrairement à celles que l'on voit ici ? Si l'utilité était bien de suspendre des éléments de fête ou de cérémonie, pourquoi n'en trouve-t-on chez nous qu'à ce coin de rue ? Qui n'est de plus pas la plus fréquentée...Va falloir encore chercher.
Autre intéressant lien, Lou.
On remarquera que ces crochets sont placés de manière à ce que les barres soient accessibles depuis les fenêtres. Ce qui est aussi le cas à Avignon.
On remarquera aussi que ces barres tournent à 90° à l'angle de la façade... o_O