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Li Douminican au debut dóu XIXen siècle

Les Dominicains au début du XIXe siècle
The Dominicans at the beginning of the 19th century

1854767936.jpg

Chantron, Vue de la rue d’Annanelle, aquarelle.
Cliché Bartésago - AMA 67Fi5665.

Il doit s'agir d'Antoine Chantron (Avignon 1771-1842).
De carrière militaire, il fut aussi administrateur du musée Calvet.

Lien permanent 7 commentaires Pin it!

Commentaires

  • C'est fou ce que ça fait penser à un paysage de ville italienne.

    Il y a un truc que je ne comprends pas bien : la sorgue derrière le muret et enjambée par le pont coule d'est en ouest, non ? La masse de l'église lui est parallèle. Or il me semblait d'après le plan de la précédente publication que cette église était le bâtiment orienté nord-sud, au sud-est de l'ensemble, donc qu'elle devrait être perpendiculaire à la sorgue. Re-M. Breton ?

  • La perspective semble curieuse parce que la disposition des lieux l’est tout autant.

    L’arc dont on voit le sommet au dessus du groupe de 3 adultes et un enfant, n’est pas le pont, mais un arc de soutènement de la muraille bordant la Sorgue – lors d’un écroulement qui s’est produit il y a quelques années dans les jardins de la Fondation Vouland, on a vu apparaître le même genre d’arcs sur la suite du canal.

    Le parapet du pont qui franchit le canal et permet l’accès à l’usine est seulement représenté par les traits horizontaux au dessus de la charrette. Et le mur juste en arrière de cette charrette est le mur de biais clairement figuré sur le plan de 1837.

  • Donc, pour vérifier que j'ai bien compris, les deux boeufs (?) menés par l'homme à droite sont sur la rive sud de la sorgue, qui est invisible mais dont la rive nord est bordée par la haute muraille.
    Autre question qui me vient à l'esprit : pourquoi cette église n'est-elle pas orientée (au sens chrétien du terme) ?
    Re-Re-...

  • Les église paroissiales d'Avignon (St Didier, St Pierre, St Agricol, St Symphorien "la vraie", St Géniès, N-D de la Principale) étaient toutes sensiblement orientées, comme la Cathédrale et la grande chapelle du Palais. Seule faisait exception la septième paroisse, la Madeleine, tournée vers le Nord.

    Il en était de même pour les grands édifices conventuels, qu'ils se soient établis avant la période pontificale (Cordeliers, Carmes, Augustins) ou pendant et après (St Martial, Célestins, Carmes Déchaux, Trinitaires au bout de l'hôtel-Dieu).

    En fait, les édifices dérogeant à la règle de l'orientation étaient ceux de moindre importance, qui étaient pour la plupart d'implantation plus récente (Ste Garde, religieuses de Notre-Dame, dominicaines de Sainte-Praxède, chapelle de l'Aumône Générale, soeurs de St Joseph...) ou chapelles de confréries (Pénitents Blancs, Noirs, Gris, Violets... les pénitents Noirs Florentins étaient à peu près parallèles aux Augustins, donc correctement orientés). Dans chacun de ces cas, il est probable que le parcellaire a dicté la disposition des bâtiments. Seuls les ordres ayant pu acquérir des surfaces significatives ont pu maintenir une orientation conforme (Séminaire Saint Charles, Visitandines...).

    Le cas des Dominicains, d'installation très ancienne, est sans doute particulier : ils étaient venus s'établir hors de l'enceinte de la Commune, sur une zone de graviers dite l'Estel, certes vaste, mais toute proche du Rhône. Il est possible que les constructeurs aient renoncé à une disposition canonique qui aurait placé la nef perpendiculairement au fleuve, avec tous les risques de renversement des maçonneries que cela aurait pu présenter en cas d'inondation.

  • Passionnante histoire que je découvre jour après jour.Encore un coin de la ville riche de son passé et bien pauvre par la mémoire qu'il en reste.

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