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Souveni de l'anciano capello di Penitènt Blanc

Souvenirs de l'ancienne chapelle des Pénitents Blancs
Memories of the old chapel of the White Penitents

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Photos de décembre 2007. L'abside et les travées datent précisément de 1575.

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Commentaires

  • superbe et quand on sait, on voit la chapelle (faut le savoir tout de même..)

    et moi je sais pourquoi je ne pouvais plus commenter - (faute de google chrome)

  • Une belle demeure.

    Pas facile de photographier l'abside, sans aucun recul avec le dos collé au mur du collège !

    Les colonnes cannelées aux chapiteaux corinthiens finement ouvragés rappellent celles de la Maison Carrée de Nîmes. Un succulent hors-d’œuvre qui donne envie d'en voir davantage.

  • L’histoire des hors d’œuvre est assez… savoureuse.

    De façon flagrante, cette mise en bouche appelle tout autre chose. Mais derrière on n’a rien d’autre que la note (salée), et la porte ! Le moins que l’on puisse dire, c’est que l’on reste sur sa faim.

    On ne regrettera jamais assez la disparition des grands ensembles conventuels de notre ville. Ils lui donnaient tout son cachet, et la plupart recelaient des trésors d’architecture, de sculpture et de peinture. Sans parler de tout ce qui s’était passé dans ces murs.

    On a beaucoup décrié les ravages commis au Palais par l’armée, au lendemain du rattachement à la France. Mais c’est oublier un peu vite que sans la mainmise des militaires sur les lieux, il est possible et même certain qu’il resterait autant du Palais, des Célestins, de Saint-Louis ou de St Charles, que ce qui reste des Dominicains.

    C’est-à-dire pratiquement rien.

    (Sans oublier, pour évoquer un sujet maintes fois traité ici, la « caserne Saint-Jean » qui fut démolie non pas par l’armée qui l’avait maintenue en l’état pendant plus d’un siècle , mais par la municipalité…)

    Michel, on a hâte de voir quel inédit tu nous réserves....

  • Effectivement, j'avais oublié que « ...la vieille commanderie finira comme toutes les autres : vendue à la Révolution puis transformée en caserne entre 1793 et 1833. »
    In https://fr.anecdotrip.com/anecdote/petite-histoire-de-la-tour-saint-jean-le-vieux-par-vinaigrette
    Et sans oublier que les Frères Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem étaient un ordre militaire...
    À noter que l'ancienne commanderie St-Jean-le-Vieux s'appelle encore "caserne St-Jean" sur un plan de 1835.

    Du coup, j'ai trouvé ça, qui nous ramène aux Dominicains !
    « Une série d'analyses faites par le chanoine Massilian d'après les originaux, au siècle dernier, indique approximativement l'emplacement de la maison que Brocardus avait affectée aux Hospitaliers. Elle était, l'acte de 1203 est très explicite et très clair à ce sujet, hors de l'enceinte fortifiée de la ville ; de plus, elle se trouvait dans le quartier appelé Estellum, tout près du Rhône.
    « Voulez-vous connaître cet emplacement, lisez la charte d'établissement des Dominicains à Avignon, en 1220, tout près du Rhône, in stello. Personne n'ignore l'endroit où fut bâti ce célèbre couvent des Frères Prêcheurs ; le lieudit Estellum est est donc bien désigné à l'ouest et tout près des anciennes murailles d'Avignon.
    « C'est donc là que s'établirent pour la première fois les Hospitaliers d'Avignon. »
    In http://www.templiers.net/hospitaliers-saint-jean/Etudes/index.php?page=avignon-vieux-saint-jean

  • Petite question : quel est le rapport entre "tout près du Rhône" et "in stello" ?
    "in stello" signifie "en étoile" non ?...

    Quant à "Estellum" je ne vois pas non plus le rapport avec l'Ouest.
    Pour moi, "Estellum" ce serait plutôt l'étoile polaire...

  • Tilla, la toponymie a parfois des détours…

    Michel, dans la célèbre gravure de saint Bénézet par Mathieu Greuter (1603), inspirée par l’érudit père jésuite Valadier, il y a une vignette qui représente «l’ancienne Avignon » (la ville de l’époque de la fondation du pont). Sous les murs de l’enceinte de la Commune, la rive du Rhône détermine côté sud-ouest une zone appelée « l’estel ».

  • « Burgus de l'estel. L' "estel" ou "stellum" était un ilot, banc de graviers ou d'alluvions qui se trouvait en-dehors des remparts vieux sur le bord du Rhône.
    On distinguait le "stellum superius", près du port des périers ou de l'église de Notre-Dame des Miracles (A), et le "stellum inferius", en dedans de celui-ci, vers le portail l'évêque (B).
    Le "bourg de l'estel" était hors les remparts vieux entre les portes de l'évêque et de Brianson. »
    Paul Pansier "Dictionnaire des anciennes rues d'Avignon"
    Roumanille 1930 - Laffitte Reprints 1979

  • Alain, j'ai cherché sur le net la gravure dont tu parles et je ne l'ai pas trouvée.
    Je l'ai trouvée... chez moi. (Je pense qu'il s'agit d'une reproduction, mais très bien faite.)
    Une grande gravure représentant Bénezet, encadré de cartouches ovales illustrés racontant sont histoire, et présentant dans le bas deux cartouches plus grands représentant la ville, intitulés à gauche "l'ancienne Avignon" et à droite "Avignon".
    Effectivement, je crois lire dans le cartouche de gauche : "l eftels", à droite contre le rempart, c'est-à-dire au sud-ouest vu l'orientation du dessin. Il y a une construction dans cette zone. Construction qui ressemble bien à une église et qui semble légendée "Les Frères [???].
    Nous y voilà.
    Par contre, point de mention d'un Mathieu Greuter, mais la gravure est signée (en partie illisible) : "Lud' Dau[???] fecit".

  • Elle est signée de Louis David, graveur connu à Avignon à la charnière des XVII° et XVIII° siècles..

    La planche cuivre d’origine, qui appartenait à l’Oeuvre du Pont, était tellement usée par les multiples tirages successifs, qu’il fallut la regraver 100 ans après. Ce dont s’acquitta fort mal Louis David, dont le travail a entraîné la perte de beaucoup de finesse.... sans qu'il se sente gêné de substituer son nom à celui de Greuter !

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