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1856 : lou traucamen dóu cours Bonaparto

1856 : le percement du cours Bonaparte
1856 : the drilling of the Bonaparte course

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Photo d'Édouard Baldus de 1856, prise depuis le toit de la gare. AMA 6Fi1127.

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Plan d'alignement de 1854. AMA 120Fi65.

Lien permanent 8 commentaires Pin it!

Commentaires

  • époque d'éventrations en toutes villes... je ne savais pas qu'il avait porté ce nom... et à quoi menait cette allée (la gare était déjà là)

  • Michel, superbe cliché, merci de l’avoir publié en haute définition !

    Droit devant nous, les bâtiments conventuels de Saint-Martial, le tracé de la voie nouvelle passe au beau milieu et on les aperçoit donc en cours de démolition… En fait, la façade Nord qui était rectiligne va être entièrement démontée et remontée pliée à l’équerre. Et au passage réhaussée, d’où le hiatus entre la hauteur de corniche actuelle et celle du portail de l’église. Le tout en respectant le décor de pilastres ioniques dessiné par Paul Rochas en 1700.

    Tilla, on voit le Palais, mais lui n’est pas « droit dans l’axe » : ses parties supérieures émergent tout à droite, à côté du clocher de Saint-Didier. En fait, on voit sucessivement, de D à G à partir de ce clocher, le sommet de la tour de la Campane, le clocher de Notre-Dame des Doms, qui n’est évidemment pas encore doté de sa Vierge dorée, et enfin, par-dessus les toitures de la chapelle du Collège des Jésuites, les parties hautes de la Grande chapelle du Palais et de la tour de la Gâche.

    Je pense aussi (faudrait vérifier sur un cliché aérien moderne) que le petit bout de maçonnerie qui émerge des toits entre la façade du Collège des Jésuites et Jacquemart, est la tourelle d’escalier qui domine le Petit Palais.

  • Brigetoun, le projet de cours Bonaparte était global jusqu'à la place de l'Horloge, mais il y eu plusieurs phases.

    Tilia, on voit le palais des papes !
    Il dépasse au-dessus des arbres à droite, entre la chapelle du collège des jésuites (musée lapidaire) et la flèche du temple St-Martial...
    Ce qui m'a intéressé dans cette photo, c'est que l'on voit au fond les maisons qui étaient le long de la rue Calade (ancienne Joseph-Vernet qui continuait jusqu'à la rue des Lices) et celles du début de la rue St-Marc.

    Je vais rajouter le plan d'alignement de l'époque.

  • Plan où l'on voit que le projet amenait le cours Bonaparte jusqu'à la place du Palais.
    On peut y voir également les tracés de modification des rues Thiers et Guillaume-Puy.
    La porte Thiers n'était pas ouverte, un rond point était prévu au carrefour Thiers/Guillaume-Puy.
    L'immense esplanade du Rocher des Doms était en place, mais sans le grand bassin ni la végétation.
    Etc.

  • Alain, nos commentaires se sont croisés.
    J'ai pu avoir cette photo en haute résolution grâce à l'exposition des archives municipales qui en a fait un grand panneau que j'ai photographié.
    Je conseille d'ailleurs de passer rue Saluces, pour voir cette exposition sur les murs extérieurs et dans la cour.

  • Gloups ! Au temps / autant pour moi, la belle flèche à crochets à D est bien entendu celle de St Martial et non pas de St Didier…

    Et pour le reste, merci Michel pour le plan d’alignement… Amusant de voir comment nos édiles n’hésitaient pas à affronter le noyau historique pour « tirer au cordeau » çà et là. A tel point que l’on finit par voir les percées hausmaniennes (République, Thiers, Raspail) comme un moindre mal par rapport au projet d’ensemble.

    Ce serait intéressant de s’amuser à recenser toutes les façades de l’intra-muros qui ont été victimes de ce plan, se retrouvant bâties en retrait par rapport à l’existant, sous prétexte d’alignement futur de la voie !

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