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Ounte sian ?

Où sommes-nous ?
Where are we ?

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Commentaires

  • je pense m'être avancé un peu vite, car le mur ne correspond pas au béton de cet affreux machin pourtant classé!

    véritable nids à courant d'air mal chauffé et pleins de gouttières les jours de pluie! ( ma fille y a fait une partie de ses études d'œnologie)

  • OK !

    Au fait, cette énigme est-elle un message subliminal quant au spectacle du jour au Chien qui Fume ?

    Auquel cas, paradoxalement, mes bribes de solutions nous éloignent du sujet principal, le buste !

  • C'est un concours de circonstances, Alain.
    Je suis allé dans cet endroit par hasard, mardi, en essayant de rattraper un ami qui ne m'avait pas vu. L'ami disparu dans je ne sais quel bureau, c'est en ressortant que j'ai vu ces vestiges et ce buste. J'ai photographié.
    Un peu plus tard, j'ai réalisé que le samedi suivant le Chien qui Fume programmait un spectacle de poésie en musique consacré à Pétrarque... pour la St-Valentin.
    J'aurais donc dû publier cette photo hier. Mais c'est Viviane qui a gagné !

  • Sur le buste même, je n'ai pas d'idée... Aurait-il été placé aux Cordeliers ou à Sainte-Claire, il y aurait un lient évident entre le personnage et le site, mais là... mystère !

  • Ou alors, un lien avec le fait que le local était consacré à l'enseignement littéraire il y a quelques décennies... mais la sculpture et son socle ont l'air tellement neufs ! Il est vrai qu'ils sont bien à l'abri des intempéries...

    Et des regards !

  • Je trouve ce Ounte sian ? fort difficile. Comment trouver si on ne connaît pas alors que l'on n'a aucun repère or les pierres et le buste. On est dans un endroit fermé ou au moins couvert. Traces d'inscriptions bien anciennes. Il faudrait une autre photo avec un peu de recul pour mieux situer. Je vois ici ce coin où l'on se retrouve à l'abri lorsque l'on sort de la salle (rendez-vous des fumeurs de clopes les jours de pluie) qui fut aménagée par feu PG. Le lieu explique d'ailleurs le reste.
    Cela semble confirmé par les pistes que nous donne Uncle Ben's. Désolé pour cette gaminerie mais Alain Breton est, of course, incollable !

  • Pour finir, mais tout en fait en marge du quizz, il faut aussi admettre que le sculpteur de ce buste (est-il signé ?), dans un magnifique pataquès chronologique, a gratifié le poète d'un visage mussolinien !

  • Placé là où il est ce buste, contemporain, ne doit pas faire apparaître le nom du sculpteur. Je pensais que "feu PG" allait aider à la résolution de l'énigme. Nenni. Ou alors je me suis complètement planté sur le lieu !
    Si l'on n'a pas l'idée de cliquer sur la photo (ce qui m'est d'abord arrivé) on est encore plus dans le mystère du lieu...

  • Paul Gilles était président de la Chambre des Métiers quand elle fut déménagée là où elle est actuellement...

    Ca aide ?

    Sinon, interprétation du tableau de droite donné plus haut, lors des inventaires révolutionnaires : "Une vierge tenant en main un linge rougi du sang des martyrs". Je ne sais pas si cela aide plus...

  • Bon, je m'y colle, mais sans triomphalisme : si je ne suivais pas aussi le blog de François Portery, je n'aurais jamais reconnu sainte Praxède (tableau aux Pénitents gris)(Le symétrique dominicain est-il saint Pierre-martyr ?).
    Donc, pour le buste, nous sommes quelque part dans la Chambre Régionale des Métiers et de l'Artisanat, rue Joseph-Vernet, dans l'hôtel particulier édifié au XVIII° siècle sur l'emplacement du couvent de Sainte-Praxède, et qui a été pendant ??? années le siège de la faculté de Lettres (et d'autres choses ?) après la résurrection de l'université d'Avignon dans les années 80.
    Dans un hall d'escalier ? (Je n'ai jamais eu l'occasion de pénétrer à l'intérieur).

    Qu'a fait cette sainte pour nous exhiber son linge sanglant ?

  • OK, je viens de cliquer sur la photo : ce n'est pas un hall d'escalier !
    Est-ce le recoin que l'on peut voir à droite au fond de la cour quand on regarde depuis la rue à travers les grilles ?

  • Je mets maintenant une majuscule, omise exprès, dans mon commentaire précédent: "Si Pétrarque n'est pas tout près de la Demoiselle j'ai perdu...". Clin d'oeil à ce blog, il y a quelques jours. Maintenant si ce n'est pas un endroit que je connais bien pour avoir souvent fréquenté le lieu d'à côté du temps de Paul Gilles, je suis un âne bâté. Heureusement les précieuses indications d'AB paraissent me rassurer. Tout comme le buste non signé.

  • Oui, Frédéric, c'est dans le coin au fond à droite de la cour quand on passe la grille.
    Il y a là cet arc et ce morceau de nervures, vestiges sans doute du couvent. Mais pourquoi ce buste de Pétrarque ? Cela a-t-il un rapport avec l'ancienne fac de Lettres ?

    Donc Lou, si ton PG était Paul Gilles, tu y étais aussi !

  • Les explications de Frédéric ont fait ressurgir un très ancien souvenir en partie effacé.
    Lors d'une émission de radio régionale, à propos de quoi ? c'est là que j'ai un trou de mémoire ! j'ai réalisé que l'émission était diffusée depuis les locaux universitaires de la rue Joseph Vernet (situés à deux pas de chez moi) qui abritaient pour un temps ce qui ne s'appelait pas encore France Bleu Provence.

  • Pardon, j'ai oublié de préciser que mon souvenir date de la fin des années soixante.
    et je voulais dire "France Bleu Vaucluse" plutôt que France Bleu Provence !

  • Ce n'était même pas encore France Bleu qui n'existait pas, ce ne pouvait être que Radio France Vaucluse, avant ses locaux de la rue Paul-Saïn / place Pignotte. Mais Radio France Vaucluse existait-elle déjà à la fin des années 60 ?

  • Pour sainte Praxède, la légende (dorée, celle de Voragine) raconte que cette fille d'un patricien romain, lui-même converti par saint Paul, enterra beaucoup de martyrs à l'époque des persécutions sous Marc-Aurèle. Jusqu'au moment où ce fut son tour.

    Le pendant est saint Dominique, identifiable à sa tenue mais aussi au chien portant une torche, celle de l'amour divin qui embraserait le monde - allusion à un rêve récurrent qu'aurait fait sa mère lorsqu'elle était enceinte. L'animal fonde aussi un jeu de mots des dominicains, "domini canis", qui se voyaient en chiens (de berger) ramenant à Dieu les brebis égarées.

    Donc premier clin d'oeil, nous sommes bien chez les Dominicaines de Sainte Praxède.

    Et le second clin d'oeil est que ces deux tableaux en pendant, s'ils se trouvent ailleurs de nos jours, proviennent effectivement de l'ancienne chapelle, dont le dernier mur forme clôture le long de la rue Félix Gras, et que nous avons aperçu le 29 janvier dernier.

    Et le tout, effectivement, à deux pas de l'hôtel de Brancas qui nous a occupé, lui et sa Demoiselle, le 4 février.

  • Paul Gilles fut un des plus marquants président de la Chambre de Métiers de Vaucluse. L'ancien amphithéâtre fut transformé en une salle modulable qui peut servir de lieu d'exposition. Je fais ainsi le lien avec le buste qui est probablement l'oeuvre d'un de ces artistes-artisans qui participent tous les deux ans à une manifestation où plusieurs corps de métiers sont réunis. La Chambre n'ayant pas, au-delà des récompenses ponctuelles et des prix qu'elle décerne à favoriser un artisan plus qu'un autre le buste de Pétrarque (cela aurait pu être un autre personnage) est montré de façon quelque peu anonyme. C'est une hypothèse. Faudrait demander à Mikaël le sympathique chargé de comm de cette institution. Si je ne connaissais pas les lieux je n'aurai pas trouvé sans les indications d'Alain Breton, en particulier la représentation de Ste Praxède ( et à gauche St Augustin ?).
    Tilia: avant d'être rue de la Ré France Bleu était place Pignotte. Mais peut-être que, notamment pendant le Festival, elle a pu occuper, comme France Culture, les locaux de la rue Joseph Vernet ?

  • @ Lou Ravi : oui, c'était sûrement pendant le festival.
    Et l'émission que j'écoutais venait peut-être bien de France-Culture, ça me parait plus logique. Merci de m'avoir aidée à mettre à jour mes données !

  • Concernant François Pétrarque je note une quasi-superposition intéressante :
    François Pétrarque : 1304 - 1374.
    Française Papauté : 1305 - 1378.
    Étonnant, non ?

  • Oui, monsieur Cyclopède ! ;-)

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