Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Ounte sian ?

Où sommes-nous ?
Where are we ?

3209810687.jpg

Lien permanent 23 commentaires Pin it!

Commentaires

  • Pour moi c'est dans le quartier de La Balance, là où tout a été démoli...

  • Oui, comme le dit Tilia on est sûrement à la Balance. Années 60. Blachère (ils étaient nombreux à la Balance). Le Piche y achetait des miches (Ca c'est pour MB²). Exactement ici:

    http://fr.mappy.com/activite/cadeaux/84000-avignon/rouge-pivoine/5399afafe4b0ff5270489a0b#/2/M1/TGeoentity/F5399afafe4b0ff5270489a0b/Clocalbusinessdiscovery/N93.39075,-35.34497,4.8056,43.95114/Z8/

    Heu..le lien est très long. Si inactif chercher Rouge Pivoine dans Mappy. Décoiffant le changement non ?

  • Intéressant lien, Lou, je ne connaissais pas Mappy... Un concurrent de Google ?
    Quant à cette rue, je crois bien, comme toi, que c'est la rue Balance.
    Mais j'ai eu beau chercher sur place, je n'ai pas retrouvé l'endroit exact.
    Les façades de gauche que l'on voit sur ton lien, Lou, sont anciennes, les fenêtres à meneaux et il n'y a pas de décroché. Alors, qu'ici ce n'est pas du tout pareil.
    Y avait-il des constructions rapportées sur les anciennes façades ?

  • savais vraiment pas, et j'étais sous pression
    alors ai décidé de passer en silence et de venir, au calme, chercher la réponse
    et bravo à vous, mes maîtres, la trouve
    merci pour le lien

  • Le cliché point de départ de ce fil est aux Archives Municipales sous la côte 57Fi16, auteur : Mario Atzinger, sujet : le quartier de la Balance.

    D'autres clichés montrent sans l'ombre d'un doute l'exactitude rigoureuse de l'identification de Lou Ravi : la boulangerie était suivie du "Restaurant des Doms" et de divers autres commerces (voir notamment photo 69Fi4, mais il y en a d'autres), où l'on reconnait la boutique, sa niche à Vierge minuscule, ses potences pour fils électriques établies juste au coin, comme les écoulements sanitaires externes...

    Bon et le trou qu'il y a avant ? Les travaux de 1965-1969 ont entraîné la destruction complète, jusqu'à la rue, de l'ilot au couchant de la tour de Mirault, et la belle architecture "Renaissance", façon hôtel de Manville aux Baux (ce qui est d'ailleurs un assez joli contresens architectural...), est une reconstruction-invention (déception !!!) des années 1960.

    On trouve quantité de clichés de ce trou béant, avec invariablement au milieu ce pilier béton qu'EDF avait dû venir planter en urgence pour ne pas couper la ligne...

    Ici, outre le pilier EDF, on voit aussi une plaque de rue , à côté des affiches (une autres photo montre que l'opérateur est Giraudy) : elle marquait le coin de la rue Pucelle, qui descendait vers la rue des Grottes et a été complètement rayée de la carte par nos experts ès-salubrité et ès-urbanisme.

  • À la lecture des explications d'André Breton (merci, André) je tombe de ma chaise !
    Tout cet alignement du côté pair de la rue Balance style Renaissance est entièrement du "toc". Et par la même occasion la niche vide au-dessus de "Rouge Pivoine" :

    https://www.google.fr/maps/@43.951051,4.805649,3a,84.1y,81.48h,85.91t/data=!3m4!1e1!3m2!1sZU4YBSitFmLhtCODQna6fQ!2e0?hl=fr

    Du coup, je me demande l'utilité de créer une niche vide. Quitte à faire du faux on aurait aussi bien pu y mettre une statue !

    Pareil pour le côté impair : pourquoi avoir opposé la laideur de ses immeubles "modernes" au style Renaissance pas trop désagréable à regarder (davantage le n° 28 Paribas, que le 30 Rouge Pivoine) du côté pair ?!!

  • Photos de la "reconstruction" des maisons fermant la cour de la livrée de Mirault aux Archives Communales, 69Fi72 (où l'on voit nettement que les deux travées au milieu de la photo sont en cours de restauration - c'est le coin de la rue de la Monnaie, conservé - , et qu'à gauche c'est une construction...)

    Voir aussi 69Fi65, 67, 68... dans la légende d'un des clichés il est question des pierres de récupération que l'on réemploie... Une manière de se donner bonne conscience ?

  • C'est fou ce que l'on ignore. Je ne savais pas du tout qu'une partie de ces façades n'étaient pas d'époque. Je ne savais plus où j'avais trouvé cette photo : merci donc And... Alain !
    Ce qui va me valoir d'aller faire un tour sérieux dans ces séries...

    En attendant, cette histoire me renvoie à cette publication qui va complètement dans le sens d'Alain Breton et qui m'avait échappée :
    http://avignon.midiblogs.com/archive/2012/09/09/setanto-an-apres-carriero-balanco-3.html

  • Je pense m’être trompé plus haut, en datant des années 60 le « dégagement » de la Livrée de Mirault.

    Revoyant rapidement nos échanges de fin 2012, où la Balance a été maintes fois évoquée, je note une vue aérienne de 1945 qui comporte déjà le "trou" au pied de la tour de Mirault, alors qu’une autre vue de 1942 figure un alignement sur rue intact. Ces démolitions (ou écroulements spontanés...) sont donc bien antérieurs à l'arrivée du tandem Duffaut-SEDV…

  • Et puisque nous parlons des vraies-fausses façades du côté pair de la rue de la Balance, il faut noter aussi que, plus bas, le restaurant Brunel a une façade non seulement moderne - qui s'affiche comme telle sans honte et sans chercher à se déguiser - mais en plus calée sur un alignement tout à fait inauthentique...

    Tous les plans anciens, quelques photos, les vues aériennes d'avant 1969 montrent qu'à cet endroit il y avait une maison à belle façade classique très nettement en retrait par rapport aux immeubles situés de part et d'autre...

    Pourquoi ? Mystère ! Edilité et urbanisme sous l'Ancien Régime conservent leur part d'ombre...

  • Le rappel de ce cliché confirme bien la localisation.
    On est assurément à La Balance, l’appareil en pierre après le magasin (mur démoli) est «très Balance». La rue monte en faisant un léger coude. Le poteau nervuré est là pour suppléer les accroches désormais impossibles puisque l’on a commencé à démolir. Du côté ouest de l’îlot qui sera nettoyé de toutes constructions le réseau électrique était moins dense. On revient donc en raison du grand nombre de fils à la rue de la Balance. Bottin 1955 : 2 boulangeries dans cette rue. Ici ce ne peut être que celle du 30 (Blachère). Comme la numérotation n’a pas changé on arrive tout droit chez Dame Pivoine. La confirmation est dans le « raccord » entre l’immeuble de la boulangerie et celui qui a remplacé le «trou». Et à la lecture des précisions données par Alain B. on mesure le degré d’authenticité des « restitutions » effectuées…
    Enfin: Street View est moins à jour que Mappy. Et aussi: Géoportail plutôt que Google Earth

  • Alain Breton, je suis désolée d'avoir commis à votre égard un tel lapsus calami (pas trop calamiteux, j'espère). Ma seule excuse est d'avoir eu du mal à reprendre mes esprits après avoir chuté de ma chaise :-)

    Je profite de l'occasion pour vous remercier derechef pour vos éclaircissements. Je viens de relire ceux que vous avez apporté à la note de 2012 (mise en lien par Michel Benoit), ainsi que ceux de Lou Ravi, c'est passionnant.

  • Mappy est plus récent s'agissant ce cette rue. Je n'ai pas trop comparé d'autres vues. Indépendamment des très utiles photos aériennes que nous signale Alain on pourrait tenter une chronologie des dégagements à partir des lacunes des n° de rues dans les annuaires. Mais ceux-ci sont eux mêmes lacunaires...
    Quant à André Breton il aurait probablement aimé le côté bric-à-brac de ce quartier d'Avignon...

  • J'ai remis la main sur les notes prises dans les registres de délib. du Conseil Municipal, en vue d'un article que je finirai bien par écrire...

    Donc, les n° 20 à 28 rue de la Balance (juste avant le 30, qui est bien le n° de la boulangerie Blachère) :

    - Le 28 est acquis en Décembre 1937 d'une dame veuve Auffant, le 22 est acquis de Doux en Aout 1940.
    - En Juillet 1943, l'îlot menace ruine, on décide de lancer un appel d'offre pour la démolition... qui en définitive se traite dans l'urgence quelques mois plus tard, et le Conseil du 25 février 1944 ratifie l'opération à postériori.
    - Le 2 décembre 1946, marché à l'entrepreneur Mercier pour enlever les derniers vestiges des 22 à 28 rue de la Balance, nivellement inclus.
    - Le même jour, on délibère de faire prendre en charge par la ville la démolition de l'immeuble Philippini, au 20 rue de la Balance, qui s'est en partie écroulé en 1942 et dont les restes menacent une ruine imminente, marché à Mercier.
    - Le terrain du 20 est acquis par la Ville le 15 décembre 1952.

    Voilà donc pour la belle maison à fenêtres "Renaissance"...

  • @Tous : Ce qui est parfois impressionnant sur ce blog, c'est qu'on le laisse 24 heures sans surveillance, et qu'on se retrouve à feuilleter la préfiguration d'un article !

    @Tilia : La niche vide n'est donc pas une création, puisqu'elle était déjà présente sur la boulangerie.

    Comme souvent, on se dit "Ils ont déjà abordé le sujet et ils ont toujours quelque chose à ajouter" (et c'est chouette !) :
    http://avignon.midiblogs.com/archive/2012/09/20/balance-lou-trau-le-trou-the-hole.html
    Sur la 1ère photo, je penserais que la potence à droite est celle du premier étage de la boulangerie ... qui serait la première construction visible à droite de la 2ème photo si l'angle de prise de vue était plus large.
    Et que la 3ème des 4 photos nous montre à gauche les bâtiments neufs qui ont remplacé les maisons porteuses d'affiche.

    Pour la rue Pucelle, recyclage du document communiqué il y a longtemps par André Lebreton (je plaisante,Alain, ce n'est que pour rendre hommage à votre côté "Encyclopédie" d'Avignon) : http://avignon.midiblogs.com/images/Balance2a_.jpg

    Un dernier questionnement :
    http://avignon.midiblogs.com/archive/2012/09/09/setanto-an-apres-15-carriero-balanco.html#comments
    Serait-ce à partir de cette façade, au débouché de la rue de la Monnaie, qu'on a réinventé la façade de BNP-Paribas ?

  • Frédéric, merci de rappeler ce plan. Très malencontreusement, je l'ai coupé un peu trop haut, j'aurai du laisser la rue de la Monnaie visible. Mais on y voit très distinctement les n° 20 - 22 - 24 - 26 - 28 qui sont ceux dont les façades ont été entièrement reconstruites.

    Intéressante hypothèse que celle de la façade "d'en face" (disparue) qui aurait pu servir de modèle à ces reconstructions. D'autant plus intéressante que des vraies façade Renaissance, avec des fenêtres encadrées de pilastres portant un entablement, sont relativement rares dans Avignon... A creuser !

    Je pense que de toutes façons, nous nous heurterons au problème de l'absence de couverture photo vraiment complète du quartier, en raison de la date très précoce des premières démolitions (ou effondrements spontanés...).

    Ceci étant, je suis tout à fait d'accord sur l'identification de la "potence" sur le premier cliché du fil http://avignon.midiblogs.com/archive/2012/09/20/balance-lou-trau-le-trou-the-hole.html

    Pour prendre du recul, le photographe a reculé dans le "trou" de la livrée de Mirault...

Écrire un commentaire

Optionnel