Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Visto dóu balouard de la Ligno cènt an après

Vue du boulevard de la Ligne cent ans après
View of the Ligne boulevard hundred years after

71977201.jpg 3734236388.jpg
Lien permanent 16 commentaires Pin it!

Commentaires

  • des maisons en moins, des arbres en plus
    et, si je ne m'abuse, mais on ne le voit pas, c'est derrière les arbres, une grande baie percée dans la tour ronde là où est l'espace Jeanne Laurent
    la carte est belle, la photo non moins (euphémisme)

  • L’espace Jeanne Laurent (en partie caché par les arbres) s’est doté d’un beau «cendrier» de béton avec cette terrasse bizarroïde qui se couvre de mégots à la moindre réunion dans les anciens réservoirs d’eau.

  • A croire qu'à l'instar des petits ramoneurs dont nous parions récemment, la profession d'élagueur est elle aussi en voie de disparition... la remontée de la végétation est vraiment saisissante !

    Noter le superbe contre-sens architectural commis par l'aquarelliste qui a colorié la photo N&B et a transformé un coin du Châtelet en tourelle isolée... Visiblement, il ne connaissait pas vraiment les lieux !

  • Quelle drôle d'idée d'avoir construit des maisons devant les remparts nous dit Sohn Michelle
    Cela économisait un mur!
    En plus apportait un régulateur de température naturel.

  • Les maisons contre les remparts, cela s'est fait au début du XIX° dans toute la France, Avignon n'avait pas le monopole ! Il y a même des villes et villages où le rempart a été peu à peu "digéré" dans les constructions privées.

    En examinant la face externe de nos murailles, on voit que tantôt les constructions leur étaient adossées, comme le dit Guima, tantôt elles s'élevaient quelques mètres au devant. Le rempart formait alors le mur du fond des courettes intérieures (sacré mur ! et effectivement, sacré régulateur thermique !).

    Les vestiges sont plus ou moins éloquents : traces de cheminées, traces d'encastrements de marches d'escalier. On trouve même, si je me souviens bien, entre la porte du Rhône et celle de l'Oulle, le piédroit d'une des tourettes qui a été percé d'une "descente de cave", c'est à dire d'une voûte en berceau inclinée ! Disposition qui n'a bien entendu rien à voir avec la période militaire de notre enceinte, mais qui montre que pour bien des bâtisseurs de ces constrcutions "parasites", on faisait dans la qualité - ce que nous confirment les photos anciennes de certains immeubles, comme par exemple celui qui s'élevait entre le pont Saint Bénézet et la tour Poulin.

  • une des dernières de ces constructions était un fabricant d'échelles dont je me souviens plus du nom.

  • On évoqué, je ne sais plus quand, dans ce blog, la famille Deprecq et sa fabrique d'échelles. L'histoire des constructions "parasites" m'a toujours parue complexe entre concessions, ventes, locations, réquisitions...De la "règle des 2 mètres" (ou 4, je ne sais plus) ne subsiste plus que le Bar de Mario (La Navigation). Ces constructions étaient plus nombreuses de ce côté-ci de la ville parce que l'activité économique et humaine y était plus développée (?) notamment avec la présence du port et du débarcadère. Les maisons et ateliers y bénéficiaient d'un atout considérable: la présence toute proche d'un tout-à-l'égout commode: Sorguette ou Rhône. Dont profitaient par exemple les déchets de la conserverie des frères Maître que l'on voit sur la photo. J'ai connu une personne qui a habité une des maisons accolées au rempart entre St Lazare et la porte St Joseph, à l'époque où la "Sorgue" n'était pas encore couverte: tout finissait au Rhône à l'endroit où sont amarées les premières péniches au début de la route du Dr Pons. Il y avait toujours des pêcheurs d'anguilles à cet endroit. Anguilles bien grasses car nourries de tout ce que vous imaginez venant des maisons en amont...

  • Il y a des inscriptions sur la façade de la maison qui se trouve au centre la photo ancienne.
    La plus grande, en capitales, semble être MA----- FRÈRES
    Et tout en haut à droite, en plus petit, il me semble lire : Peinture, et au-dessous Entretien...

  • Tilia, lire plus haut...
    On a par ailleurs déjà évoqué ici l'activité et les inscriptions de ce coin du quai de la Ligne. Faudrait retrouver tout cela. Il me semble que dans les années 60-70 (?) on pouvait passer à pied (le passage était ouvert) derrière les bâtiments qui vont de la fabrique d'échelles à l'actuelle capitainerie.

  • Merci Lou Ravi.
    Nos commentaires ont du être rédigés au même moment, car le vôtre n'était pas affiché quand j'ai commencé à taper le mien.
    C'est donc MAÎTRE FRÈRES qu'il faut lire.
    Et il s'agit d'une conserverie, pas d'une entreprise de ravalement comme je l'avais supposé !
    Quelles sortes de poissons conservait-on chez Maître Frères ?...

    Pour retrouver les anciens articles qui parlent de la fabrique d'échelles et de la capitainerie, il suffit de cliquer sur "ligne" dans les tags (au-dessous de la photo)

  • Dans les années 60, les échelles Deprecq étaient là :
    http://avignon.midiblogs.com/archive/2013/12/09/nostro-damo-de-bon-viage-e-lis-escalo-791889.html
    Elles se sont donc déplacées lors du percement du rocher pour l'accès au parking du palais des papes.

    Voilà Maître Frères :
    http://avignon.midiblogs.com/archive/2012/05/06/cent-an-apres-balouard-de-la-ligno-3.html

    Et ce qu'il reste des maisons aujourd'hui...
    http://avignon.midiblogs.com/archive/2010/11/05/souveni-d-escalie.html

Écrire un commentaire

Optionnel