Cent ans après avenue des Sources
A hundred years after Sources avenue
Source photo : Michel Bourgue.
Élie Tanchon futur cordonnier dans le personnel de l'usine Clérico.
Source photo : son arrière-petit-fils Tanchon cordonnier à Avignon.
En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
Cent ans après avenue des Sources
A hundred years after Sources avenue
Source photo : Michel Bourgue.
Élie Tanchon futur cordonnier dans le personnel de l'usine Clérico.
Source photo : son arrière-petit-fils Tanchon cordonnier à Avignon.
Commentaires
destruction à droite, une plus loin dans la rue, et mort des platanes, et la grande baie centrale a été dénaturée (aménagement intérieur ?)
La Manufacture (de quoi ? Lou ravi nous le dira ;-)) a beaucoup perdu de son cachet depuis que ses portes latérales ont été transformées en vitrine
et que la hauteur de la porte centrale a été considérablement réduite. Dommage !
Et je passe sur les belles ferronneries des oculi, qui m'ont l'air d'avoir été remplacées par du basique. Mais là je peux me tromper, vu que les panneaux indicateurs ont été plantés en plein devant celui de droite.
En 1970 nous jouions au billard dans le bâtiment à gauche il y avait un bar mais je n'ai jamais rien su sur la vie de cette demeure.
a gauche les Ets Berliet.
Nous sommes dans la première ceinture Avignon sortait de ses remparts.
On peut voir déjà deux sorgues..
Il s’agit de la fabrique de chaussures Clérico maison fondée au milieu du XIXème. Elle sera reprise ensuite par Combe et Granier. La dernière fabrique de chaussures avignonnaise a fermé ses portes dans les années 1980 (?). C’était l’usine Parma, du nom de son propriétaire, route de Morières, face à l’école maternelle de La Croisière, là où il y a Cap Frais.
L’usine Granier fermée le local devint le Dancing des Sources que nous n’avons pas connu. On a fréquenté par contre, au même endroit, la boîte Les Deux G (initiales des noms des deux associés) précédée d'un bar qui se voulait chic. On y buvait du whisky-coca, la Camel aux doigts, en attendant le moment des slows qui nous verrait nous précipiter vers les rares filles quelque peu esseulées ou «pas prises». La compétition était rude. Aussi dure que la tristesse désabusée des filles moches que peu d’entre nous invitions. A l’époque on pouvait encore se garer au pied des remparts, en face. Ceux qui avaient des voitures calculaient déjà quelles filles on prendrait pour aller terminer la soirée dans une autre boîte à Chato…Passé la Durance les champs de choux étaient encore nombreux, et la lune savait bien se cacher derrière des haies de cyprès accueillantes où se perdaient de petits chemins…
♫ ♫ ... à bicyclette ?
C'était quand même mieux avant.
Point de lampadaire moche
point de feux tricolores et surtout des arbres.
Le charme n'y est plus.
Je suis d'accord avec Claude, le charme n'y est plus. Du tout.
Par contre, je trouve que la réduction des baies a donné de l'élégance à la façade de la manufacture, surtout dans la partie supérieure. Les baies du rez-de-chaussée auraient sans doute gagné à avoir plus de hauteur.
Bonjour,
Le dancing des sources que de souvenirs qui ressurgissent.....................
sur la photo de gauche on distingue, au fond, l'emplacement de l'ancienne clinique des souces, devenue une résidence.
les deux jolis petits pavillons de l'entrée ont été conservés.
Les lieux se sont effectivement banalisés, enlaidis et ce ne sont pas les affiches, bien fanées, des employés menacés du Crédit Immobilier qui vont l'agrémenter. Ne pas oublier, entre le Crédit et l'ancienne clinique un endroit bien connu des avignonnais qui préparaient la fête: le dépôt de glace à rafraîchir de Gomez (glace de la STEF !) qui n'a cesé de fonctionner que dans les années 2000 (?).
C'est Tilla, je crois, qui nous avait donné ce site en lien : http://www.asppiv.fr/images/visuels/pet22.jpg
Ah non, ce n'est pas Tillia, mais j'ai pensé à elle car elle m'a beaucoup impressionné sur le coup des immeubles des rues Saint-Pierre/Corderie et Ferruce !
Ah oui ! Bon complément ce lien, Frédéric !
Excellent même ! Merci, Frédéric.
La facture est datée du 18 décembre 1916
et la définition de l'image est suffisamment bonne pour voir
qu'à cette époque les portes latérales avaient déjà été transformées en vitrines.
L'absence de "mobilier urbain", cela change du tout au tout !
J'espère, quand on aura tous un GPS greffé, qu'on aura plus besoin de toute cette ferraille !
:D)
J'ai rajouté dans cette publication une photographie de groupe du personnel publiée par l'arrière-petit-fils d'un employé de Clérico, cordonnier à Avignon.