Soixante-dix ans après rue St-Pierre
Seventy years after St. Pierre street
Photo Patrice Molinard (1922-2002). MH0189108. |
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Soixante-dix ans après rue St-Pierre
Seventy years after St. Pierre street
Photo Patrice Molinard (1922-2002). MH0189108. |
Commentaires
Pour une fois pas grand chose à regretter du passé, si ce n'est la vitrine de la droguerie (?) que l'on aperçoit à gauche.
Une lanterne c'est mieux qu'une lampe plutôt moche !
Et en prime il y a une nouvelle plaque pour indiquer le début de la place ;-)
ce qui me console c'est que je n'étais pas la seule à ne pas avoir reconnu - jamais repéré, honte, la petite excroissance
Quelle date pour la percée Favard?
On dirait que l’on a restauré une maison de campagne…Tout beau mais tout faux…Si je ne me trompe, «l’excroissance» abrite un escalier remarquable. La percée Favart, quelle histoire ! Je crois que l’on a commencé les travaux en 1985, ils ont bien duré 3 ou 4 ans, avec des polémiques à ne plus en finir.
Certes les volets verts... mais dans l'ensemble cela avait besoin d'un bon coup de remise en forme. On voit mieux les détails de l'architecture. Si j'ai bien compris la percée a fait sauter l'immeuble que l'on voit en premier plan sur la photo de Molinard ??
Et savez-vous qui a débuté son commerce dans cet immeuble disparu, à droite sur la photo de Molinard, juste sous l'enseigne Primagaz ? Marcel Dupont. Bien que, peu avant, si je me souviens bien, il avait commencé à s'installer un petit peu plus haut, place St-Pierre, sur le même trottoir. Une époque où l'ordinateur en était encore à ses balbutiements et où le graphisme n'était pas encore numérique...
Quant à dater la photo, Primagaz fut créée en 1938 et la photo est entrée aux archives en 1947. 9 ans de fourchette.
La première installation de Dupont date de 1944 me semble-t-il. Le local de la rue Caretterie est-il finalement vendu ?
Reprographie Dupont, rue Carreterie : ancien garage Bernard, agent Citroën... tout un poème, l'atelier proprement dit dans ce qui était une partie de la nef des Augustins, l'accés par une coursive correspondant à une chapelle latérale... Et les pompes Shell sur le troittoir ! Toute une époque...
Dans le même ilôt, mais côté Sud rue Louis Pasteur , il y a un ancien garage de mécanique auto, qui occupe l'emplacement du "vacant" séparant la nef des Augustins de leurs voisins les Pénitents Noirs Florentins... Longtemps fermé, j'ai trouvé le portail d'accès toujours ouvert à chacun de mes récents passages, il faudra que j'y fasse quelques photos des belles moulures qui se trouvent à l'intérieur, rares vestiges des splendeurs passées...
Lou, je ne connais que Marcel Dupont qui n'était sans doute pas né en 1944.
Il doit donc s'agir d'une activité familiale.
Le local de Carreterie/Carmes a été transformé en logements, mais je ne sais qui en est maintenant le propriétaire.
Alain, tiens, il faudrait que je trouve une photo de ce garage Bernard.
Quant à celui de la rue Louis Pasteur, il m'embarrasse bien pour faire une photo correspondant à cette aquarelle de Lina Bill :
http://avignon.midiblogs.com/images/LinaBill-aquarelle%28La-Tour-des-Augustins%29.jpeg
En 1970 je travaillais chez Couder et nous allions chercher les plumes à stylets chez Dupont Place ST Pierre mais juste un peu plus loin ,ils étaient à cote des frères Ravaute .
Le fils Dupont qui est aujourd'hui sur Sorgues est un peu plus jeune que moi il a 60 ans
Dupont Théophile 7 place Saint-Pierre. Bravo pour l'aquarelle de Bill.
Un peu plus tard, que toi, Michel, c'était des pointes à "Rotring" que nous y achetions.
Dans le magasin dont on voit un peu la porte à l'extrême droite dans la partie disparue.
Lou, Théophile Dupont était-il le père de Marcel ?
Plutôt le grand-père, vu le prénom. J' avais noté l'installation de Dupont à l'occasion de recherches sur Louis Montagné qui était au 7 place Saint-Pierre jusque dans les années 1910. Les Dupont s'installèrent plus tard, mais je n'ai jamais creusé la chose. Marcel peut-être l'a-t-il fait ?
MB, le site de l'aquarelle de Lina Bill est plus loin dans la rue Louis Pasteur, je me souviens de cette cour intérieure où se trouvait je ne sais plus quoi... un patronage ? J'ai un très vague souvenir aussi d'un billard ou baby-foot, qui se trouvait dans une des salles de cette "institution" - c'est un très très vieux souvenir, je devais être fort jeune à l'époque et n'ai du y pénétrer qu'une seule fois....
Le garage dont je parle est plus à l'Ouest, presque en face du débouché de la rue du Pont-Trouca. Il y a eu successivement un vrai garage automoobile (ma soeur y faisait réparer sa voiture), puis un "parking" en location, de nos jours je ne sais pas.
Quand à un vieux cliché du garage Bernard, c'est simple, il y en a un qui figure dans le hall d'exposition de leur emplacement actuel, avenue de l'Amandier !
L'aquarelle de Bill nous montre que la cour à côté de chez Martial existait déjà. On note ces nouvelles sur-cheminées et et les aiguilles au cadran sud. J'ai un doute sur leur existence réelle. La cour dont parle AB n'est-ce point aujourd'hui La Cour du Barouf (haut lieu de la Commedia dell'arte du Off) ? C'était un des lieux occupés par les religieuses du Bon Pasteur. Le garage auto était juste à côté, il y avait avant un atelier de menuiserie. J'ai un trou de mémoire et je ne sais plus ce qu'il y avait encore plus vers le début de la rue. Mais je me souviens de cette galerie d'art contemporain ouverte quelque temps presque dans l'angle (derrière ce qui fut la Galerie des Augustins et presque en face ce qui était La Gazette Provençale). On passait de pièce en pièce, avec plein de surprises. N'y avait-il pas là une chapelle ? Ou un endroit très remarquable ?
Il y avait là des murs en quart de cercle et les piédroits d'arcs en plein cintre (arcs visibles dans les étages) qui étaient les seuls restes de l'antichapelle des Pénitents Noirs Florentins. La nef proprement dite de la chapelle s'élevait à l'est de cette construction, elle est donc matérialisée par la courette de l'UDAF... qui est effectivement la cour du Barouf. J'ai commis un article sur le sujet (des Pénitents Noirs Florentins) dans les Etudes Vauclusiennes, il y a 8 ou 9 ans. A l'époque, ce que j'appelle le garage était toujours fermé, d'où ma frustration. Je sais qu'il y avait quelques moulures à l'intérieur...
Si j'en crois Gogolmap, le "garage" s'appelle Garage du Centre, et se fait remarquer par sa grande inscription verticale Motul. Et il se trouve effectivement pile en face de la rue du Pont Trouca.
Mon souvenir (ancien) de l'intérieur de ce garage est tout de béton.
Mais à l'occasion j'irai voir.
Je pense sur l'aquarelle de Lina Bill, cette grande cour représente l'espace actuel couvert par le garage, la cour du Barouf et plus encore vers le nord.
Non, la cour de l'aquarelle de Lina Bill n'est pas celle du Barouf, j'envoie par mail une vue aérienne qui est très parlante !
Bien sûr que la Cour du Barouf n'est pas celle de Bill. Cette dernière jouxte je pense, comme je l'ai écrit, le feu magasin d'antiquités de Martial (Hanoun), rue Caretterie. Le Barouf est carrément à Louis Pasteur, avec cet arbre remarquable, répertorié comme tel d'ailleurs. La jolie entrée aux piliers ornés que l'on voit était-elle (à l'Est) celle de l'espace où se trouvait la chapelle des Florentins ?
J'avais pris de mauvais repères. Alain m'en a fourni la preuve...
Voici la vue aérienne fournie par Alain et sa légende :
http://avignon.midiblogs.com/images/Garage1.jpg
En 1 la cour du Barouf (le chiffre est posé exactement sur le toit du garage).
Etant donné l'angle sous lequel l'aquarelliste a "vu" le cadran du clocher des Augustins (en haut de la photo) et les vestiges du chœur qui sont au devant, il ne pouvait être placé que dans la cour 2 , qui est celle où j'avais vu un billard ou baby-foot - accès via un portail en retrait sur la rue Louis Pasteur.
Je ne comprends pas Michel. Si le peintre était dans la cour n°2 il aurait eu le clocher à sa droite. Car dans ton hypothèse où est la Caretterie ?
Maintenant que la cour dont tu parlais est bien située je peux te dire que je la connais. Il s'agissait d'une dépendance de la paroisse des Carmes. On y accède depuis la Caretterie par la porte qui est à côté de ce qui était la petite bibliothèque du curé, à l'est du kébab actuel. On passe un couloir et on débouche dans cette cour qui est précédée d'une (ou plusieurs ?) pièces dont une plus importante servait aux enfants du catéchisme à se réunir, à faire du théâtre etc. Un coin convivial était aménagé. C'était "la Cure". On a accès à cette cour par le portail qui est, pendant le Off, derrière la billeterie (kiosque) du Théâtre du Centre (ex-Ring). Elle sert toujours de parking.
Pour mettre le clocher dans le bon sens, il faut considérer que trois de ses faces offrent une horloge.
La quatrième face étant celle dirigée vers l'intérieur du pâté de maisons.
C'est ce que j'ai mal considéré au départ.
L'horloge que l'on voit sur l'aquarelle de Lina Bill est donc celle que l'on voit quand on est rue Carreterie et que l'on va vers la place des Carmes.
Pour sûr Alain Breton
Avait encore raison
:D)
Bon, je râle car je croyais bien connaître les lieux. Je voyais une impossibilité de lire le cadran depuis cette cour, même en allant le plus au nord possible. Je voyais plutôt l'emplacement de l'un des immeubles qui sont au nord de l'ancien cinéma de la rue Guillaume Puy (en me basant sur la photo aérienne).