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Setanto an après l'anciano coumèdi

Soixante-dix ans après l'ancienne comédie
Seventy years after the old comedy

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Commentaires

  • là on a fait vraiment du beau travail - même si le cartouche et le porche sont des re-créations elles sont si naturelles et équilibrées qu'on ne le devine pas
    C'est pas parce que c'est presque chez moi, mais je l'aime

  • Belle façade. Une restauration complète aurait-elle permis de lui donner plus d’ampleur en supprimant les fenêtres latérales qui n’existaient probablement pas à l’origine ? Certainement trop compliqué quand on imagine les chamboulements des plans intérieurs dessinés par A. Bondon.
    Sur la photo ancienne : la pompe mélangeuse de Pierre Salla qui fournissait en essence taxis et voyageurs de l’hôtel d’Europe. Détonnant autre mélange : la mécano-boucherie ! Mais bien des enseignes extérieures ont déjà été démontées signe d’une volonté de commencer à mettre en valeur le bâtiment ?
    Aujourd’hui un immeuble rayonnant pour nous accueillir sur cette place. Mais une rue Mazan (à droite) devenue, le soir, peu engageante. Malgré la vierge placée dans la niche (vide dans les années 40) par Mariani’s and Co.

  • à Lou Ravi : ça c'est "amusant" !
    Dans mon petit village du Gard la première pompe à essence était aussi tenue par un boucher !
    Comment expliquer ça ?

  • C'est quand même plus joli maintenant qu'avant. Beau travail de restauration.
    Bon week-end, Bichel !

  • Est-ce que la partie centrale du fronton, qui a été "réinventée", n'est pas trop lourde, eu égard au soleil (seul motif d'époque restant), qui est un peu écrasé ?

  • La restitution est en effet en partie "réinventée" (par Bruno Lallemand, ABF).

    Mais elle s'appuie, quand à l'esprit général, sur l'autre chef-d'oeuvre de Thomas Lainée, la façade des Pénitents Noirs, qui repose à peu près sur le même schéma : deux travées extrêmes reliées par un fronton sans base. Et sous ce fronton sans base, un vaste et riche bas-relief en rapport avec l'usage (ou la dédicace) de l'édifice. Aux Pénitents Noirs, c'est la tête de "Saint Jean Baptiste décollé" qui donne le thème, à la Comédie ce sont des trophées de musique et de théatre.

    Il y avait aussi des traces évidentes de l'organisation de tout ce décor, dans les parties subsistantes de la façade : sur le cliché ancien, on devine que nombre de blocs ne sont pas assisés, mais donnent l'orientation générale de la mouluration (c'était notamment le cas, j'en ai le souvenir vivace, du dessus de porte en "chapeau de gendarme").

    Donc au final, une "réinvention", certes, mais une réinvention fondée sur des sources et des témoins, et stylistiquement tout à fait plausible !

    Le seul reproche que l'on puisse faire est de ne pas avoir pu restituer les tables situées entre les pilastres, que l'ABF avait dessinées ornées de chutes de trophées... mais qui auraient entraîné la disparition des fenêtres, sans nul doute impossible au regard de la nouvelle organisation des volumes intérieurs !

  • Brève description de la sculpture :


    Voir Léopold Duhamel, « Le théâtre d’Avignon aux XVIIe et XVIIIe siècles », dans Annuaire administratif, historique et statistique de Vaucluse, année XXXIIe, 1909. Ce « Devis de la sculpture en pierre qui doit se faire à la façade de la salle des spectacles » décrit, pour le fronton, une tête d’Apollon dont les rayons se répandent sur un trophée de musique posé sur la corniche haute d’un attique comportant une inscription. De chaque côté de l’attique, se situe une console ornée d’une tête de satyre. La console se termine en bas par un enroulement orné de feuilles et fleurons. L’attique est soutenu par la corniche qui surmonte la porte, ornée d’une grande console avec des festons de fleurs. Sur les tables situées dans les travées latérales, prennent place un trophée d’opéra et un trophée comique. Ce devis donne une idée de la richesse du décor et du programme iconographique, mais il ne constitue pas la description du projet définitif, car il est fait référence à des dessins d’exécution que Lainée doit encore fournir.

    Note tirée d'un article en ligne (où l'on apprend que les restitutions ne sont pas de Bruno Lallemand, mais de Jean Sonnier et François Enaud, qui se sont appuyés sur les dessins du premier) =

    http://inha.revues.org/1980#tocto1n2


    Ce texte semble ressortir de la tendance hyper-critique... La note 25 égratigne un peu les quelques lignes que j'ai consacrées à cet édifice, mais j'ai beau me relire attentivement, je ne vois pas où j'ai bien pu dire que la restauration était un retour à l'aspect initial ou aux dispositions d'origine... A vous désespérer d'écrire, si les lecteurs ne savent plus lire...

  • Extraordinaire : les petites reines chez le Roi Soleil !

    Incroyable ce que l'on pu faire pour massacrer cette façade.

    Application à la lettre de la citation de Viollet-le-Duc que je donnais il y a quelques jours.

  • oh elle n'a rien de si rébarbatif - enfin pas plus le soir que le jour - la rue Magnan
    Et puis je l'aime bien, la prendre c'est être du quartier

  • Oui brigetoun je suis d'accord, je ne la trouve pas plus mal famée qu'avant, et j'aime son côté secret.

    Merci à Alain Breton pour ces précisions merveilleuses.

    Il me semble, michel, que tu as publié une photo assez similaire récemment, mais vue sous un angle un peu différent, occasion pour tes lecteurs de ressortir bon nombre de souvenirs de cette place. Moi j'adore cette façade et son côté 'théatre' si assortie à la ville.

  • Je suis trés en retard, mais en relisant, je pense qu'une pompe mélangeuse fournissait du "mélange huile essence" pour les cyclomoteurs et petit outillage type tronçonneuse.
    ne pouvait pas convenir aux taxis et autres voitures.

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