On se croirait au bord de la mer
It feels like at the seaside
Es fühlt sich an wie am Meer
G. de la Croix Pinx. — 1e VUE D'AVIGNON — J. Ouvrier Sculp.
Vue d'une Ancienne Tour d'Avignon et du Mont Vantou sur les bords du Rhône.
À Paris chez l'Auteur Md d'Estampes Place Maubert Maison du Commissaire.
Commentaires
le Vantoux s'est nettement rapproché, pourquoi la mer plu mobile n'en aurait elle pas fait autant
À comparer avec une autre gravure de G. de la Croix Pinx, intitulée
IIe Vue de Naples
Vue d'une Tour Antique près de Castel Amar sur le Golphe de Naples :
https://www.liberoricercatore.it/wp-content/uploads/2014/02/rovigliano-1.jpg
Sur ce site italien dans lequel la gravure est publiée, :
https://www.liberoricercatore.it/stampe-antiche-dagli-inizi-del-1700-al-1830/
elle est accompagnée d'une note (en italien) :
"Nota: Trattasi secondo in mio modesto parere di un soggetto di fantasia. Anche se alcuni riferimenti possono essere reali. Come per esempio il paesaggio alle spalle della torre. Anche la torre potrebbe essere reale ma non è posizionata nel posto in cui è stata disegnata.
Alla fine del ‘700 erano molto di moda le “Marine di fantasia” il cui più grande esponente è stato Vernet."
Traduction automatique (Google) :
"Remarque : À mon humble avis, il s'agit d'un sujet fictif. Même si certaines références peuvent être réelles. Comme par exemple le paysage derrière la tour. La tour pourrait aussi être réelle mais elle n'est pas placée à l'endroit où elle a été dessinée.
A la fin du XVIIIe siècle, les « marines fantastiques » étaient très à la mode, dont le plus grand représentant était Vernet."
A part le fait que les marines de Vernet ne sont probablement pas des marines de fantaisie, cette note a bien résumé la situation.
On dirait Avignon vu par un dépliant touristique américain : "à 80 km de la mer et 40 de la montagne"... donc tout est sur le dessin, qui n'est pas sans charme, mais dans lequel il ne faut surtout pas chercher l'ombre d'un début de commencement de prodrome de réalité...
J’ai cette gravure qui m’interroge toujours…