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1946 : la proumiero rountoundo

1946 : la première rotonde
1946 : the first rotunda
1946: die erste Rotunde

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Dix-neuf rotondes seront édifiées de 1946 à 1950 en France.
La rotonde d’Avignon est la première rotonde réalisée : le prototype.
Elle fut inscrite aux monuments historiques le 28 décembre 1984.
L'ingénieur constructeur était Bernard Laffaille (1900-1955).

Le bâtiment classé des Rotondes à Avignon bientôt coquille vide ? (France Bleu)

La rotonde d'Avignon (OpenEdition Journals)

Avignon - Rotonde SNCF d'Avignon (DRAC PACA)

Rotonde SNCF d'Avignon (Structurae)

Rotonde ferroviaire d'Avignon (Wikipedia)

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Commentaires

  • restent le nom du quartier et le souvenir
    l'association des anciens cheminots (enfin sais pas le nom)

  • Jolie trouvaille,mais il est difficile de distinguer de quel coté de la rotonde les premières images ainsi que la dernière ont été tournées.

  • Pour le plan initial, la prise de vue est en hauteur. Il est donc probable que l'opérateur s'est perché sur la tour d'éclairage qui marquait l'entrée du site en venant d'Avignon (elle a disparu depuis).

    Et tout à la fin, le sommet de la rotonde est continu, on est donc tout à l'opposé de la route de Marseille puisque de ce côté-là, l'ingénieur Lafaille avait été contraint de ménager un décrochement pour respecter le parcellaire (cf le remarquable document Open Edition).

  • Rotonde de Montabon
    Sa toiture vient d'être refaite entièrement dans le cadre du loto du patrimoine.
    La gare de Château du Loir qui est tout à côté de la Rotonde fut le théâtre du tournage du film de René Clément, "La Bataille du Rail".
    Bonne journée !

  • Les rotondes édifiées à partir de 1946 le sont essentiellement dans le cadre de la reconstruction du réseau ferroviaire suite aux dommages de guerre.

    A Avignon, il y a avait déjà dans les années 20 une rotonde double augmentée d'un dépôt de locomotives radial et en plein air, qui fut lui aussi dédoublé par la suite. Les clichés aériens de 1941 montrent pas moins de quatre ponts tournants, ce qui faisait alors d'Avignon un très important centre d'entretien et réparation (on dit de nos jours maintenance ... ).

    On comprend qu'une telle ampleur ait transformé le site en miroir aux alouettes pour les bombardiers américains...

    Petit détail technique, le document Open Edition présente en figure 15 une coupe de la rotonde d'Avignon, dont on voit qu'elle est fondée sur pieux selon le procédé Franki (inventé par l'ingénieur belge Edgard Frankignoul). A quelques dizaine de mètres des rotondes, la reconstruction de l'église du Sacré Coeur fera appel au même procédé, tout comme les fameuses "barres" de la Croix des Oiseaux, heureusement disparues...

  • Oui, bien sûr, en 1946 il est question de reconstruction des rotondes qui existaient déjà. Mais cette année-là celle d'Avignon inaugura une nouvelle technique de construction.

  • Oui, bien sûr. Les pieux précités rompaient avec les traditionnelles fouilles garnies de longrines béton, en apportant sans nul doute une stabilité remarquable. Et les procédés de pré-fabrication "lourde" mis en oeuvre par Lafaille ont probablement permis tout à la fois des gains substantiels sur les couts et les délais, et la mise en évidence de la pertinence du procédé.

    Néanmoins, la séquence vidéo est très instructive car elle montre que, malgré tous ces progrès, le chantier reste une forêt d'échafaudages, boisages et coffrages.

    Mais ne boudons pas notre plaisir ! Il est remarquable que malgré toutes les contraintes dont on devine le poids sur le projet - ampleur des besoins matériels, couts, délais, probables pénuries - , Lafaille n'est pas tombé dans l'utilitarisme et a réussi une belle œuvre architecturale. L'étude Open Edition loue, entre autres, la courbe harmonieuse de la couverture, qui d'ailleurs ne sera pas reproduite dans les réalisations ultérieures. Et le décrochement de la façade face à la route de Marseille participe à l'élimination de la monotonie de la répétitivité des travées.

  • généralement on passe devant sans trop y prêter attention, on est en voiture et on n'a guère le temps de s'attarder sur les détails architecturaux....
    du coup, la rotonde semble juste un gros machin rond et gris, pas très attrayant...
    alors que c'est tout de même un pan d'histoire passionnant !

  • est-ce éventuellement un motif de fierté supplémentaire qu'on ait le prototype de ces rotondes ?

  • LB, j'imagine que ça l'est d'autant plus que l'on est sensible à l'histoire des chemins de fer.
    On verra cet intérêt dans le devenir de cette "coquille vide" !

  • Y aurait-il du nouveau à ce sujet ?
    Je me demande surtout s'il est possible de visiter le site... car voir des rotondes de l'extérieur ne permet pas trop de se rendre compte des structures novatrices et du procédé employé. En fait quand on passe devant, on n'imagine même pas ce que cache ce bâtiment qui ressemble à un grand hangar incurvé.

  • Alors oui, j'en conviens, y aller (à pied) est le meilleur moyen de voir la bâtiment de plus près. Mais ce n'est pas si simple. Le site est bien sécurisé. J'ai pu le vérifier aujourd'hui.

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