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En dehors d'un seul élément, il semblerait qu'il n'y ait plus grand chose d'intact sur cette photo... presque tout a disparu.
Concernant les pierres, je me demande pourquoi.
Mais Alain Breton a sans doute en réserve les photos aériennes adéquates afin de dater la démolition...
Leur démolition est récente (à l'échelle de la datation de ce cliché..) ... et nous pourrions nous en souvenir. Mais il est bien vrai que lorsque des immeubles un peu passe-partout comme ceux que l'on voit ici sont rasés pour mettre à la place un truc à la mode, on les oublie vite...
En 1959 Joseph Girard signalait à ses lecteurs (Evocation du vieil Avignon) que la quasi-totalité de l'intra-muros datait d'avant la guerre de 1914, les choses ont bien changé de nos jours !
Concernant la datation du percement du boulevard Raspail, je lis "sous la IIIe République" et "au début du XXe siècle" sous la plume d'historiens de notre ville. L'imprécision m'étonne.
Oui le percement est "belle époque". Après, il faut se dire que dans ce genre de travaux d'édilité - création d'une voie "ex nihilo" traversant essentiellement des zones de végétation non urbanisée - le chantier peut durer des années. On sait d'ailleurs que le premier jet du boulevard Raspail s'arrêtait à la rue Velouterie, sa prolongation jusqu'au rempart ayant à peine commencé au déclenchement de la seconde guerre mondiale, à l'instar du grand immeuble qui borde le côté Nord de ce tronçon (souvenir d'une séquence vidéo de l'immédiat après-guerre, inondation je crois, où l'on voit le squelette de cette construction alors inachevée).
Par contre, et en même temps comme disait je ne sais plus qui, on a tout de même une belle date sur l'une des deux grandes constructions, stylistiquement encore marquées par l'esprit haussmannien, qui bordent le carrefour Raspail / St Charles : sur le fronton d'angle , 1899.
N'étant pas d'Avignon je dirais Raspail ? J'ai connu cette Dame mais par galanterie je terrais son nom
Cette dame elle-même doit être depuis longtemps enterrée.
Michel Bourgue pas d'Avignon... C'est bien vrai, ça ?
Ah ouaiiiiiis... Je n'y passe pas souvent, par là, et je n'avais jamais vu le "trophée" qui surmonte l'angle arrondi.
C'est bizarre que le bout de la rue ressemble à un mur blanc : de quand datent les grilles qui ferment aujourd'hui l'endroit ? (Mais on ne pourrait quand même pas les voir, vu la distance.)
Peut-être la jeune femme ou la grande fille du directeur de l'usine voisine ? Chapeau et ombre nous disent : "photo de fin de journée d'été".
provient d'un album des archives municipales : Album de 276 photographies (de 8Fi4172 à 8Fi4447) dont la première page indique "Alix Bonnard, 1921".
Alix Bonnard est sans doute de la famille des Assurances Bonnard, dont nous avons vu le panneau indicateur dans le "Cent ans après rue Guillaume-Puy (2)".
La même famille Bonnard tenait aussi les établissements Bonnard père et fils "À St Jean" 6 rue Saint-Jean le Vieux (8Fi4306).
En tous cas on lui a mangé sa soupe ce jour là...
Elle se renfrogne sous son chapeau car elle a le soleil dans l’œil.
J'en ai connu un, boulevard Raspail, mais pas à Aviignon.
Joli !
j'aime bien ce vert, c'est ma couleur préférée.
Colorisation Michel, et redressement :-)
Mais qui est JR Dupont ? un fesse-bouquien, peut-être..
Cependant, la ceinture orange me semble irréaliste, d'autant plus qu'aucun dégradé de teinte ne l'indique dans le cliché N&B.
Je penche plutôt pour un effet blousant du corsage, porté sur une jupe de teinte légèrement plus foncée...
Oui, Tilia, JR Dupont DAvignon — pour respecter tout son intitulé — est un "fesse-bouquien".
Commentaires
dans les années 1920
Oui, 1921.
Ho trovato.
Vero, è Avignone !
Avignone di Francia ...
En dehors d'un seul élément, il semblerait qu'il n'y ait plus grand chose d'intact sur cette photo... presque tout a disparu.
Concernant les pierres, je me demande pourquoi.
Mais Alain Breton a sans doute en réserve les photos aériennes adéquates afin de dater la démolition...
Leur démolition est récente (à l'échelle de la datation de ce cliché..) ... et nous pourrions nous en souvenir. Mais il est bien vrai que lorsque des immeubles un peu passe-partout comme ceux que l'on voit ici sont rasés pour mettre à la place un truc à la mode, on les oublie vite...
En 1959 Joseph Girard signalait à ses lecteurs (Evocation du vieil Avignon) que la quasi-totalité de l'intra-muros datait d'avant la guerre de 1914, les choses ont bien changé de nos jours !
Concernant la datation du percement du boulevard Raspail, je lis "sous la IIIe République" et "au début du XXe siècle" sous la plume d'historiens de notre ville. L'imprécision m'étonne.
Oui le percement est "belle époque". Après, il faut se dire que dans ce genre de travaux d'édilité - création d'une voie "ex nihilo" traversant essentiellement des zones de végétation non urbanisée - le chantier peut durer des années. On sait d'ailleurs que le premier jet du boulevard Raspail s'arrêtait à la rue Velouterie, sa prolongation jusqu'au rempart ayant à peine commencé au déclenchement de la seconde guerre mondiale, à l'instar du grand immeuble qui borde le côté Nord de ce tronçon (souvenir d'une séquence vidéo de l'immédiat après-guerre, inondation je crois, où l'on voit le squelette de cette construction alors inachevée).
Par contre, et en même temps comme disait je ne sais plus qui, on a tout de même une belle date sur l'une des deux grandes constructions, stylistiquement encore marquées par l'esprit haussmannien, qui bordent le carrefour Raspail / St Charles : sur le fronton d'angle , 1899.
N'étant pas d'Avignon je dirais Raspail ? J'ai connu cette Dame mais par galanterie je terrais son nom
Cette dame elle-même doit être depuis longtemps enterrée.
Michel Bourgue pas d'Avignon... C'est bien vrai, ça ?
Ah ouaiiiiiis... Je n'y passe pas souvent, par là, et je n'avais jamais vu le "trophée" qui surmonte l'angle arrondi.
C'est bizarre que le bout de la rue ressemble à un mur blanc : de quand datent les grilles qui ferment aujourd'hui l'endroit ? (Mais on ne pourrait quand même pas les voir, vu la distance.)
Peut-être la jeune femme ou la grande fille du directeur de l'usine voisine ? Chapeau et ombre nous disent : "photo de fin de journée d'été".
Cette photographie, comme celles des récentes publications suivantes :
http://avignon.hautetfort.com/archive/2022/05/10/souto-l-envans-6381217.html
http://avignon.hautetfort.com/archive/2022/05/11/cent-ans-apres-carriero-guihaume-puy-1-6381454.html
http://avignon.hautetfort.com/archive/2022/05/12/cent-ans-apres-carriero-guihaume-puy-2-6381693.html
provient d'un album des archives municipales : Album de 276 photographies (de 8Fi4172 à 8Fi4447) dont la première page indique "Alix Bonnard, 1921".
Alix Bonnard est sans doute de la famille des Assurances Bonnard, dont nous avons vu le panneau indicateur dans le "Cent ans après rue Guillaume-Puy (2)".
La même famille Bonnard tenait aussi les établissements Bonnard père et fils "À St Jean" 6 rue Saint-Jean le Vieux (8Fi4306).
En tous cas on lui a mangé sa soupe ce jour là...
Elle se renfrogne sous son chapeau car elle a le soleil dans l’œil.
J'en ai connu un, boulevard Raspail, mais pas à Aviignon.
Colorisation par JR Dupont :
http://avignon.hautetfort.com/images/Colorisation%20de%20JR%20Dupont.jpg
Joli !
j'aime bien ce vert, c'est ma couleur préférée.
Colorisation Michel, et redressement :-)
Mais qui est JR Dupont ? un fesse-bouquien, peut-être..
Cependant, la ceinture orange me semble irréaliste, d'autant plus qu'aucun dégradé de teinte ne l'indique dans le cliché N&B.
Je penche plutôt pour un effet blousant du corsage, porté sur une jupe de teinte légèrement plus foncée...
Oui, Tilia, JR Dupont DAvignon — pour respecter tout son intitulé — est un "fesse-bouquien".
La réponse :
http://avignon.hautetfort.com/archive/2022/05/13/cent-un-an-apres-balourd-raspail-6381904.html