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Commentaires

  • je ris parce que je suis quasiment certaine que je l'ai vu et revu mais que...

  • Formidable Michel ! On reste en prise directe avec l'actualité dans un contexte très guerrier !

  • Nous sommes devant la façade d'un édifice qui, d'après le panneau apposé au pied, a un temps abrité l'École Normale.
    Ce décor sculpté en forme d'écusson ne me semble pas très ancien, il pourrait aussi bien être du XIXe.
    Pour le cartouche circulaire, il y a quelque années Michel évoquait Urbain V, ou alors le cardinal de la Grange...

  • C'est toi, Tilia, alors Yvelinoise, qui évoquait Urbain V, d'après un article dont tu donnais le lien.
    Malheureusement, le lien est mort...

  • Certes, il a l'air en bon état, mais il n'aurait été guère logique de refaire au XIXème siècle un écusson que personne ne voit (ou presque, bien qu'apparemment beaucoup de monde ait compris très vite où l'on se trouve !) tout en laissant bûché un grand médaillon placé en dessous, en un endroit bien plus accessible aux regards.

    Je risque une hypothèse double : cartouche supérieur, armes peintes du pape régnant, effacée sans massacrer les sculptures. Médaillon inférieur, buste martelé du saint auquel est dédié le site, et non pas d'un pape ou d'un cardinal qui auraient été désignés par leurs armes, bien entendu - comme quantité d'exemples de ces derniers mois le démontrent surabondamment.

  • Comme tu l'écrivais récemment à propos d'un cardinal, Alain, un tel cartouche ne laisse pas de place aux attributs qui doivent accompagner le blason papal. L'hypothèse du pape régnant ne me semble pas solide. Je ne vois pas non plus le blason d'un mécène au pinacle de l'édifice. Il ne reste plus que le monogramme du Christ, à l'instar de la chapelle des Jésuites.

  • Je remarque aussi que des traces sont visibles dans ce cartouche et que ces traces ont peut-être été aplanies lors des ravalements de façade.

  • Qu'y a-t-il par exemple au sommet de l'église du Gesù à Rome ?
    https://www.lemaraismood.fr/wp-content/uploads/2020/01/1084px-Chiesa_gesu_facade.jpg

    Ou encore de l’église Santa Maria della Pace, à Rome également ?
    https://ehne.fr/fr/encyclopedie/thématiques/relations-internationales/naissance-de-la-diplomatie-moderne/hommes-d’église-hommes-de-paix

    Ou de celle de Saint-Maclou de Bar-sur-Aube ?
    https://www.flickr.com/photos/89235234@N00/11725219953/
    (Attention le @ pose problème. Faire un copié-collé de l'adresse.)

    Ou de l'église de Saint-Dié ?
    https://archeographe.net/sites/default/files/pictures/04-IMGP4023_4.JPG

  • Oui, à la réflexion la présence d'un symbole christique n'est pas à négliger, d'autant que le cartouche bombé n'est pas si lisse que celà ! Les "accidents" de surface pouvant être attribués, soit à des défauts d'exécution associés, évidemment, à trois siècles de patine, mais aussi à de la ronde-bosse martelée.

    Un autre élément à verser au dossier est la présence éventuelle. d'armes de donateurs. Pour un monastère d'implantation ancienne comme Saint-Martial, il est probable que les travaux aient été auto-financés sans recours au mécénat - c'est le cas de deux autres monastères bénédictins de la région, Montmajour et Saint-André à Villeneuve, qui se lancent à la même époque (tournant des XVIIème et XVIIIème siècles) dans des dépenses ENORMES de reconstruction sur leurs seules ressources propres, éventuellement soutenues par quelques emprunts. Donc pas de donateurs - au rebours, comme on l'a vu, de la façade du collège des Jésuites.

    Peut-être un cliché de détail plus estival, en lumière rasante, permettrait d'en voir ou savoir plus.

    Néanmoins, pour le médaillon inférieur, j'ai la réponse définitive et sans appel...

  • Pour le médaillon au dessus de la porte, oui.

    Pour ce qui est du cartouche supérieur, je reste dans le doute... Un symbole christique, pourquoi pas, un symbole lié à l'affiliation du monastère-collège à l'ordre clunisien, possible aussi, bien que le couvent avignonnais ait été secoué par les remous de la lutte entre les clunisiens "de l'ancienne observance" et ceux "de l'étroite (ou stricte) observance", précisément au moment de la reconstruction des lieux réguliers et du portail..

    Sans oublier que le monastère-collège avait peut-être ses propres armes... je n'ai rien trouvé sur ce sujet, ce qui ne signifie pas qu'elle n'aient pas existé !

    Wait and see (je pense que le wait est surtout celui des beaux jours, pour avoir de la lumière rasante sur le cartouche...). Comme disait un très grand homme d'Etat, il faut donner du temps au temps.

  • Oui, je parlais du médaillon portant la trace d'un personnage.

    Pour ce qui est de ces nombreux cartouches au contenu lisse, il me manque une étude qui expliquerait leurs destinations théoriques.

  • Je suis content : même sans l'indice de Tilia, je serai allé vérifier par là (du côté du Limousin).

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