Joseph Charlet
Sources :
https://www.euraldic.com/lasu/bl/bl_c_ha.html
« Charlet Avignon - Registres des trésoriers généraux Antoine et Joseph Charlet, 1693 et 1701. D'azur, à un char antique à deux roues d'or (alias d'argent), au chef de gueules chargé d'un croissant d'argent entre deux étoiles d'or. »
http://archives.avignon.fr/4DCGI/Web_VoirLaNotice/06_07/1238/ILUMP414
Monsieur Charlet, Joseph — SD — Trésorier du Mont de Piété
http://archives.avignon.fr/4DCGI/Web_VoirLaNotice/03_06/2Z125/ILUMP2289
1725-1726 - 3E 76 Comptes de Joseph Charlet.
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5506813f/f36.image.r=Charlet
Il appert d'une lettre de Mgr Spannochi du 26 janvier 1736, que les consuls d'alors, qui étaient Claude de Salvador, Joseph Charlet et Joseph-Frédéric Goyon, et l'assesseur Michel Bouchard firent placer leurs armes sur la porte du grenier.
Arch. d'Avignon, AA, Correspondance des Consuls, 104, à la date.
Mémoires de l'Académie de Vaucluse Avignon 1924
Commentaires
charmantes ces armes
Une histoire qui ne manque pas de sel.
Dommage que les révolutionnaires aient fait disparaître "l'écusson royal" au-dessus de la porte de l'actuel grenier :
https://goo.gl/maps/TDvZff7PP6zFLG7B6
et qu'en 1755 les armes de Charlet aient sombré avec l'ancien grenier sur la porte duquel elles étaient apposées.
Adrien Marcel présente en effet l'apposition des armes des consuls sur la porte du "grenier", mais il n'est pas dit que ce grenier soit celui à sel. D'autant que, comme l'apposition des armes de France le marque bien, le débit du sel à Avignon relevait du monopole royal, autrement dit, à cette époque, de la ferme du sel.
Ne pas oublier qu'il y en avait bien d'autres dans la ville, à commencer par les greniers à blé. Grenier qui se dit aussi sextier, nom encore à ce jour d'une rue d'Avignon, et qui fut aussi celui d'un bâtiment disparu de la place Pie..
Adrien Marcel a titré son article "L e vieux quartier du sel à Avignon " :
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5506813f/f31.item.r=Charlet
Dans le paragraphe situé juste au-dessus de la citation reproduite par Michel, il est bien question de sel :
"Toute personne au-dessus de sept ans était tenue d'acheter annuellement au moins sept livres de sel, qu'elle en eût ou non besoin et sans avoir le droit de revendre le surplus de sa consommation ; les gabelous pouvaient perquisitionner à toute heure dans toutes les maisons pour s'assurer qu'on n'y employait pas de sel autre que celui de la ferme "
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5506813f/f36.image.r=gabelous?rk=21459;2
.
À la lecture de l'article entier, il me semble que c'est en réaction au rachat du privilège royal par les fermiers généraux que les consuls, s'opposant à leurs injonctions, ont apposé leurs armes sur la porte du grenier (à sel)...
Moui.... ça me semble tout de même un peu incompatible avec les armes royales qui devaient nécessairement figurer sur le bâtiment ayant précédé celui qui a traversé l'époque moderne.
Pour mémoire, ces armes ne figuraient que sur 3 édifices à Avignon : le Grenier à sel, le couvent des Célestins qui se disait de fondation royale (Charles VI était en effet son co-fondateur), et la chapelle du séminaire Sainte-Garde, parce qu'elle avait été construite durant l'occupation de notre ville par Louis XV.