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6 d'abriéu 1327

6 avril 1327
April 6, 1327
6. April 1327

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Sur une proposition de Tilia.

Lien permanent 31 commentaires Pin it!

Commentaires

  • La Vierge de Notre-Dame des Doms était déjà en place en 1327 ! Ca c'est un scoop !

    Plus sérieusement, l'image me semble inspirée d'un célébrissime (et tout aussi fallacieux) tableau d'un peintre d'histoire anglais, présentant la rencontre de Dante et Béatrice :
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Dante_et_B%C3%A9atrice#/media/Fichier:Henry_Holiday_-_Dante_and_Beatrice_-_Google_Art_Project.jpg
    Oeuvre datée de 1882/84.

  • Pourquoi donc le "Dante et Béatrice" de Holiday serait-il fallacieux ?
    La scène qu'il a peint en 1884 n'est pas celle de la rencontre de ces deux illustres personnages.
    Hollyday a bien représenté la rencontre de Dante et Béatrice enfants (elle a 9 ans et lui 12) telle qu'il la relate dans "La Vita nuova", mais il s'agit d'un autre tableau peint celui là en 1860.
    https://fr.wikipedia.org/wiki/B%C3%A9atrice_Portinari#La_Vie_nouvelle

    D'après l'amie Wiki :
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Dante_et_B%C3%A9atrice

    "Dante dit avoir dissimulé cet amour en faisant semblant d'être attiré par d'autres femmes. Le tableau montre une scène dans laquelle Béatrice, ayant entendu des commérages refuse de lui parler. Cet événement est figuré alors que Béatrice et deux autres femmes passent devant le pont Santa Trinita à Florence. Béatrice porte une robe blanche et marche à côté de son amie Monna Vanna (en rouge), avec la servante de Béatrice légèrement en retrait, habillée en bleu."
    En outre :
    "Soucieux d'exactitude historique, Holiday se rend à Florence en 1881 pour y effectuer des recherches. Il apprend qu'au XIIIe siècle le Lungarno degli Acciaiuoli, le quai nord de l'Arno entre le Ponte Vecchio (à l'arrière-plan) et le pont Santa Trinita, était pavé de briques et bordé de boutiques ; ces éléments sont montrés dans la peinture."

  • Uscimmo a riveder le stelle...

    Par fallacieux, je voulais simplement dire que, tout comme Laure pour Pétrarque, Béatrice fut pour Dante une muse très idéalisée bien qu'omniprésente, et que de ce fait chercher à en donner une présentation "réaliste" est une gageure !

    Ceci étant, on peut évidemment rendre hommage à la puissance évocatrice de l'oeuvre, par son parti assez pré-raphaélien et l'aspect archéologique du décor, le Ponte Vecchio en reconstruction après une crue dévastatrice, le pavé, les maisons à encorbellement, etc. etc. On pourrait simplement lui reprocher la torchère à droite qui sent encore son Viollet-le-Duc, et le pilier d'angle du pont à la mouluration assez moderne.

    Bon, bref, ceci étant, pour en revenir au sujet, il y a tout de même (toutes proportions gardées ! ) de fortes similitudes entre la toile anglaise et la carte postale italienne... sous oublier que celle-ci est éditée à Florence !

  • Moi, ce qui m'épate, c'est que les italiens avaient inventé la carte postale en 1327 :-))

  • C'est ce qu'on appelle une vue d'artiste. La chronologie historique n'étant pas toujours au rendez-vous....

  • En écrivant "fort bien représentée" je parle de l'attitude des deux personnages.
    Pour ce qui concerne l'intérieur de la chapelle, cela étant hors de mes connaissances, j'en laisse le soin à plus qualifié que moi (suivez mon regard ;-))

  • Ah oui! Décidémment les anglais ne reculent devant rien...

    Bien évident que la représentation de la chapelle Sainte-Claire où est réputée se placer la rencontre de Pétrarque et Laure, n'avait absolument rien de commun avec la représentation 100 % imaginaire que voilà...

    Par contre, tout aussi évident que la rencontre de Dante et Béatrice dépeinte par Miss Fortescue-Brickdale comporte bien des similitudes avec la carte postale du jour ! Bravo Tilia !

    Au passage, on remarque que la même n'hésite pas à placer Pétrarque et Laure devant le portail de Saint-Agricol (qui date de la 2ème moitié du XVème s., comme chacun sait, mais on n'en est pas à une approximation près...) :
    https://www.flickr.com/photos/internetarchivebookimages/14590736330/in/photolist-ovCiRJ-oekgJy-oxA2Xa-oekqZN-oekA5E-ovQot6-oeks5d-oemxgR-oxA5BZ-oekojC-oeknCN-oekkzu-oemtrr-ovQgMv-ovy9bM-oemrjk-oekG4o

    Et toujours chez Fortescue-Brickdale, notre ville a été également mise à contribution pour Catherine de Sienne :
    https://www.flickr.com/photos/internetarchivebookimages/14777468235/in/photolist-ovCiRJ-oekgJy-oxA2Xa-oekqZN-oekA5E-ovQot6-oeks5d-oemxgR-oxA5BZ-oekojC-oeknCN-oekkzu-oemtrr-ovQgMv-ovy9bM-oemrjk-oekG4o/

    On peut feuilleter tout l'album qui date apparemment de 1919, ici :
    https://archive.org/details/eleanorfortesque00fort/page/n77/mode/2up?view=theater

    Et se rendre ainsi compte que très vraisemblablement le réalisateur de Robin des Bois (avec Errol Flynn, 1938) l'avait bien lu...

  • Pour Catherine de Sienne, rien d'étrange à ce qu'elle soit représentée au jardin des Doms :
    "Elle accompagne l'aumônier des dominicains auprès du pape à Avignon, en tant qu'ambassadrice de Florence, ville alors en guerre contre le pape. Son influence sur le pape Grégoire XI joue un rôle avéré dans la décision du pontife de quitter Avignon pour Rome." (dixit Wikipédia)

    Par ailleurs, il me semble que le talent pictural d'Eleanor Fortescue-Brickdale en matière de reproduction d’architectures est incontestable... :
    https://i.pinimg.com/564x/06/00/bf/0600bfaa243cc508b2d6b74600214346.jpg

  • Et merci, Alain, pour le lien vers le "Golden book of famous women" d'Eleanor Fortescue-Brickdale, un ouvrage superbe et passionnant.

  • ..... l'Amor che muove il sole et le altre stelle...

  • C'est par cet ultime vers que Dante achève la Divine Comédie....

  • Et (comme par hasard !...) on retrouve chez Christie's le même genre de tapisserie représentant, cette fois, le tableau "Dante et Béatrice" de Henry Holiday peint en 1884 :
    https://www.christies.com/en/lot/lot-5301125

  • Bon, je m'immisce toutes mes excuses, le chemin de halage du XIXème fut recouvert par le limon de nombreuses crues dès qu'il ne servit plus, ayant habité sur une péniche 20 ans et donc par expérience personnelle et partagée, les pavés de ce chemin sont enterrés mais pas plus d'un mètre sous le sol, suivant la courbe du fleuve qui favorise plus ou moins les dépôts. En aucun cas la différence entre le niveau du chemin au niveau du camping et au niveau du bercail ne peut être naturelle. Sauf erreur de ma part il y a eu une aide d'un mètre ou deux de remblais par dessus les dépôts, cela peut se voit, à la SNA quand après la crue de 2003 une tractopelle à dégageait les pontons et révélait le niveau d'origine. Au niveau du Bercail ont a un a-pic de plus de deux mètres qui est sans doute artificiel. Soit créé par remblaiement, soit aidé, au fil des crues, par remblaiement plus discret.
    C'est mon impression.

  • Grand merci, Wilfrid, de confirmer ce que j'ai pensé en voyant cette différence de niveau entre celui du chemin de halage (promenade, de nos jours) avant l'entrée du Bercail, et le niveau (visiblement plus haut, aussitôt après l'endroit où le chemin bifurque pour contourner le terrain du Bercail :
    https://goo.gl/maps/Bib4cEDP5Skdb6UCA
    .

  • Que d'érudition, mais diable, comment s"appelait le chien?

  • Une recherche Gogol "laure petrarque chien" n'apporte pas de réponse à cette intéressante question, mais permet de glaner quelques anecdotes qui peuvent mettre du sel dans vos prochaines conversations de fin de soirée avec le préfet ou l'archevêque, si vous êtes amenés à les fréquenter le temps d'un dîner :
    "Il pleut, il pleut, bergère est une chanson française tirée de l'opérette Laure et Pétrarque écrite en 1780 par Fabre d'Églantine, l'auteur du fameux calendrier républicain. La musique est du Messin Louis-Victor Simon.
    La bergère à laquelle la chanson fait référence est en fait la reine Marie-Antoinette qui aimait à jouer les bergères au hameau de la Reine, dans le parc du château de Versailles. L'orage fait allusion aux troubles qui conduisirent à la Révolution française. La petite histoire veut qu'elle ait été chantée au lendemain de la prise de la Bastille, et que son auteur l'ait fredonnée quelques années plus tard en montant à l'échafaud. On raconte aussi qu'il aurait pleuré sur la charrette le menant à l'échafaud, se lamentant de n’avoir pas pu terminer un poème. Danton lui aurait alors déclaré : « Ne t’inquiète donc pas, dans une semaine, des vers, tu en auras fait des milliers…». " ( http://mirabelle-73.eklablog.com/la-bergere-a119340214 )

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