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Li trege gargai de l'oustau noble de Crillon

Les treize gargouilles de l'hôtel Crillon
The thirteen gargoyles of Crillon mansion

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1629596683.jpg Sur une incitation de Tilia!
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Commentaires

  • Peut-être pas, car chaque fois que j'y suis passé je n'ai jamais retrouvé la porte ouverte pour compléter ma série des mascarons de la cour... o.O

  • extraordinaires, (peut être un rôle de l'usure par l'eau pour deux ou trois)

  • Elle devait être en meilleur état que les autres et sa rénovation en a été plus soignée.

  • Excellente remarque, Michel.
    Ce qui conduit à étudier la question du raccordement entre une gouttière et les orifices des gargouilles.
    Or, tes photos montrent les tuiles du bord du toit, il n'y donc pas de gouttière en bordure...
    Ce que confirme la vue du ciel de Maps qui, par contre, montre à quelque distance du bord du toit un étrange muret percé de multiples ouvertures :
    https://www.google.fr/maps/place/Avignon/@43.9463564,4.8080829,69a,35y,39.58t/data=!3m1!1e3!4m5!3m4!1s0x12b5eb8739bc9d07:0xe6429b6efa1d7b36!8m2!3d43.949317!4d4.805528

    Il semble que l'eau de pluie, ruisselant jusqu'en bordure de toiture, glisse plus ou moins sur les gargouilles.
    Ce qui est sans doute en grande partie la cause de leur état avancé de décomposition, alors que la bordure du toit les met à l'abri de la pluie ; mais pas du ruissellement, qu'aucune gouttière n'arrête...

  • Je ne vois toujours pas à quoi peuvent bien servir tous ces orifices, mais je pense qu'il se peut que les martinets soient contents de les trouver pour nicher...

  • Pour expliquer un peu à quoi servent les orifices creusés dans la bouche des masques…

    La toiture actuelle de l’hôtel Crillon est une reprise, qui a modifié les dispositions d’origine.

    Dispositions d’origine que l’on trouvait sur un grand nombre de bâtiments contemporains, et même au-delà – l’actuel Office de tourisme, ancien bâtiment régulier du couvent de St Martial et qui date très exactement de 1700, en est un autre exemple mais il en existe un bon nombre qui sont encore plus tardifs.

    Donc, au XVIIème et encore au XVIIIème, la mode était de couronner le haut des façades d’une corniche très débordante, qui donnait au mur en cet endroit une grande largeur. Cette largeur était mise à contribution pour y creuser une rigole qui recueillait les eaux pluviales, car, loin de venir s’appuyer sur la partie la plus extérieure de la corniche – partie qui est en porte à faux ! - , la toiture rencontrait au contraire la corniche plutôt vers l’intérieur.
    Evidemment, cette rigole sommitale avait besoin çà et là d’exutoires, qui prenaient la forme de courts tuyaux de plomb sortant de la corniche, et où le sculpteur se faisait un malin plaisir de placer un mascaron soufflant dans le tuyau comme dans un pipeau. Ces exutoires étaient dénommés dans les contrats de l’époque des « gorgues », mot qui a bien entendu la même racine que Gargouille.

    Il est clair que l’étanchéité de l’ensemble était toute relative, (ouverture des joints suite à un mouvement des maçonneries….) sauf à ce que la paroi intérieure de la rigole soit couverte de plomb bien soudé… ce qui explique qu’ici on ait finalement choisi de faire déborder les tuiles au-delà de la corniche.

    Donc en résumé à cette époque la « gouttière » n’est pas portée en avant de la toiture, mais est intégrée à la corniche, et les jets d’eau sont courts – pas de conduite qui descende jusqu’au sol ! – et se contentent de rejeter l’eau au-delà de la façade.

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