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Nostalgie rétrospective pour toutes ces petites maisons anonymes, entre rempart et palais, aujourd'hui disparues.
Il y a plusieurs éléments qui devraient permettre de dater assez précisément la photo...
Une année d'inondation vu la quantité d'arbres sur la rive...
Mêmes stigmates qu'hier. Repousse arbustive légère et toujours la cheminée Ducommun (démantelée après l'arrêt de l'usine mais je n'ai pas l'année de sa démolition). On pourrait donc être entre le printemps 1908 et l'été 1910 (perte du feuillage à l'automne puis crue de décembre 1910) ou en 1911-12. Pour ne pas se tromper je dirais autour de 1910. A affiner avec l'examen des modifications affectant les vieilles pierres. Ce dont je suis incapable.
La photo N&B est coloriée, dommage, mais l'extrême blancheur du sommet de la tour de la Campane laisse supposer que l'on est guère après la réfection de ses parties hautes, qui se situe en 1899/1900. On serait donc plus près du début que de la fin de la première décennie du siècle...
La taille des platanes plaide aussi pour un rapprochement de 1900.
Alain, pourquoi la colorisation est-elle dommageable ?
Michel, je me suis mal exprimé. Ce n'est en rien une critique sur ton travail, qui nous replace très exactement dans l'ambiance de la carte précédente et constitue un apport esthétique notable, un rappel de techniques de nos jours bien révolues mais qui ont toujours leur charme...
Bref, tout ceci n'est en rien "dommageable, je cherchais juste à dire que le coloriage accentuait (peut-être) les contrastes, et faisait paraître les parements neufs de la Campane plus neufs qu'ils ne l'étaient en réalité.
En fait, tout ceci est un peu vain et j'aurais du mieux regarder !!! Car en agrandissant la photo, on se rend compte que la tour est encore échafaudée (sur sa face méridionale) et qu'il y a un platelage devant une des fenêtres... bref, que le chantier n'est pas tout à fait terminé ! On se situe donc bien aux alentours de 1902, puisque la restauration des parties hautes de la Campane fut initiée par Henri Revoil en 1899-1900, mais retardée par le décès de l'architecte (mars 1900), et achevée seulement deux ans plus tard...
A droite de la tour de Langlade, sur d'autres photos on voit une palissade faite de pieux bien alignés. Ici tout paraît chamboulé par une probable crue. Je pensais à celle de 1907 ayant en tête la CPA d'hier et je me rends compte que ce n'est pas la même série. Grâce aux précisions d'Alain Breton ce serait plutôt la crue de septembre 1900 à laquelle il faut penser. Elle fut, elle aussi, de grande ampleur. La végétation ayant repoussé (difficile à apprécier avec la colorisation) on pourrait dater la photo de 1901 ?
Donc 1902, épatante précision d'AB dont le commentaire a croisé le mien.
Commentaires
bravo (surtout le ciel et l'eau)
Nostalgie rétrospective pour toutes ces petites maisons anonymes, entre rempart et palais, aujourd'hui disparues.
Il y a plusieurs éléments qui devraient permettre de dater assez précisément la photo...
Une année d'inondation vu la quantité d'arbres sur la rive...
Mêmes stigmates qu'hier. Repousse arbustive légère et toujours la cheminée Ducommun (démantelée après l'arrêt de l'usine mais je n'ai pas l'année de sa démolition). On pourrait donc être entre le printemps 1908 et l'été 1910 (perte du feuillage à l'automne puis crue de décembre 1910) ou en 1911-12. Pour ne pas se tromper je dirais autour de 1910. A affiner avec l'examen des modifications affectant les vieilles pierres. Ce dont je suis incapable.
La photo N&B est coloriée, dommage, mais l'extrême blancheur du sommet de la tour de la Campane laisse supposer que l'on est guère après la réfection de ses parties hautes, qui se situe en 1899/1900. On serait donc plus près du début que de la fin de la première décennie du siècle...
La taille des platanes plaide aussi pour un rapprochement de 1900.
Alain, pourquoi la colorisation est-elle dommageable ?
Michel, je me suis mal exprimé. Ce n'est en rien une critique sur ton travail, qui nous replace très exactement dans l'ambiance de la carte précédente et constitue un apport esthétique notable, un rappel de techniques de nos jours bien révolues mais qui ont toujours leur charme...
Bref, tout ceci n'est en rien "dommageable, je cherchais juste à dire que le coloriage accentuait (peut-être) les contrastes, et faisait paraître les parements neufs de la Campane plus neufs qu'ils ne l'étaient en réalité.
En fait, tout ceci est un peu vain et j'aurais du mieux regarder !!! Car en agrandissant la photo, on se rend compte que la tour est encore échafaudée (sur sa face méridionale) et qu'il y a un platelage devant une des fenêtres... bref, que le chantier n'est pas tout à fait terminé ! On se situe donc bien aux alentours de 1902, puisque la restauration des parties hautes de la Campane fut initiée par Henri Revoil en 1899-1900, mais retardée par le décès de l'architecte (mars 1900), et achevée seulement deux ans plus tard...
A droite de la tour de Langlade, sur d'autres photos on voit une palissade faite de pieux bien alignés. Ici tout paraît chamboulé par une probable crue. Je pensais à celle de 1907 ayant en tête la CPA d'hier et je me rends compte que ce n'est pas la même série. Grâce aux précisions d'Alain Breton ce serait plutôt la crue de septembre 1900 à laquelle il faut penser. Elle fut, elle aussi, de grande ampleur. La végétation ayant repoussé (difficile à apprécier avec la colorisation) on pourrait dater la photo de 1901 ?
Donc 1902, épatante précision d'AB dont le commentaire a croisé le mien.