Souvenir de la Pharmacie Provençale Remembrance of the Provençal Pharmacy
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Pierre Coulet racheta la pharmacie en 1945 à Pierre Deyveaux. Acte de vente de la pharmacie - Désignation Un fonds de commerce... le dit fonds comprenant a) l'enseigne et le nom commercial... b) le droit aux baux... c) le matériel servant à son exploitation se composant de deux vitrines sur rue, six vitrages intérieurs, un comptoir préparations, un autre comptoir présentation, un comptoir-bureau, une caisse enregistreuse, une bascule médicale, deux balances trébuchets, deux balances Roberval, assortiments bocaux de pharmacie, assortiment de mortiers, verrerie de laboratoire, un porte bouteilles, un appareil à sirops, deux tamis, une machine à suppositoires, un moule à ovules, deux E. vagins réserves, dix placards et cinq chaises. |
Le buvard. |
Pharmacie Provençale 21 rue du Vieux Sextier.
Collection Nicole Coulet - Source Patricia Jalade-Ricci.
Commentaires
et le sourire du pharmacien
heureuse époque où on affichait des baisses de 23%!
Mystère alors pour moi du nom que j'ai dans mes notes: Savournin. Je vais voir si j'ai quelque annuaire des années 50-60 sous la main.
De quand date la photo de la devanture ?...
Je suis quasiment sûre de ne l'avoir jamais vue avant la photo d'hier.
Pourtant, dans les années 50-60 je suis passée plein de fois dans la rue du Vieux Sextier, ne serait-ce que pour aller au marché.
Et, comme Lou Ravi, je me rappelle parfaitement des génoises au-dessus des ouvertures de la Bonne Auberge.
Alors, si j'avais connu la devanture de la Pharmacie Provençale, je devrais m'en souvenir !...
Annuaires (lacunes) 1943 1943: Deyveaux, 1951 1955 1961 1963 Coulet. 1966 Savournin (la publicité mentionne Pharmacie Savournin). 1972 la Pharmacie Savournin se trouve Bd Sixte Isnard. J'aurais dû consulter ces annuaires avant...Savournin aurait-il changé l'enseigne en reprenant l'officine de Coulet ?
Annuaires (lacunes) 1943 1943: Deyveaux, 1951 1955 1961 1963 Coulet. 1966 Savournin (la publicité mentionne Pharmacie Savournin). 1972 la Pharmacie Savournin se trouve Bd Sixte Isnard. J'aurais dû consulter ces annuaires avant...Savournin aurait-il changé l'enseigne en reprenant l'officine de Coulet ?
Heureux temps où l'on laissait sa cravate hors du chandail et où le pharmacien faisait encore des préparations, mais une question : que diable est un E. vagin réserve???
Wilfrid, E pour écarteur/érigne ? Il y a quand même aussi un moule à ovules... o.O
Pas vu le e-vagin (!) mais un paquet de Paic ...On devine à droite la célèbre horlogerie Grossy.
1943 : 25 pharmacie dans Avignon (hors Montfavet) pour 6moins de 60 000 habitants
Aujourd'hui 35 pharmacie pour 90 000...Le nombre d'officines aurait donc diminué relativement à l'évolution de la population.
Pour continuer avec le commerce et Avignon: Le Marché de Noël serait délocalisé sur le parking d'IKEA (Lire Le Dauphiné Libéré de ce jour). Mais Borba veille et nous promet de belle illuminations en ville !
Dans le même journal notre JCO alias Beau Gosse règle quelques comptes. Fallait Auzet !
Question pharmacie, mes parents allaient chez Dibon, rue Carnot.
À propos de la question de Wilfrid concernant "E. vagins ".
En médecine "écarteur" est un instrument chirurgical qui permet d'écarter les bords d'une incision.
Pour écarter les parois du vagin, les gynécologues utilisent un speculum.
Cet instrument a une double utilité, puisqu'il permet également de canaliser la lumière, d'où son nom issu du mot latin "speculum" qui désigne un miroir.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Sp%C3%A9culum
Je ne pense pas que les pharmacies vendaient des speculums, l'usage de cet instrument étant réservé aux médecins.
L'initiale "E." majuscule me fait plutôt penser à celle du nom du Dr Eguisier, un gynécologue inventeur d'un appareil utilisé pour les douches vaginales :
http://www.cphr.fr/conservatoire/irrigateur-deguisier-2/
Le pharmacien avait peut-être dans son officine deux spécimens de l'irrigateur du Dr Eguisier, des pièces de collection datant du XIXe siècle :
https://www.delcampe.net/fr/collections/materiel-medical-dentaire/irrigateur-du-docteur-eguisier-u2m-bel-objet-medical-ancien-fin-19eme-siecle-corps-en-porcelaine-274929363.html
Cet appareil était l'ancêtre du bock à injection moderne, celui qui se trouvait dans nombre de foyers au siècle dernier et qui est toujours en vente à l'heure actuelle...
https://www.mediq.fr/ensemble-canule-vaginale-rectale-cn-s-1.html
...bien que son emploi soit fortement déconseillé ! :
http://www.bfmtv.com/sante/la-douche-vaginale-une-mauvaise-habitude-a-proscrire-1024713.html
Lou, le nombre de pharmacies sur le territoire national est "régulé" par les pouvoirs publics en fonctions d'objectifs divers et variés, qui incluent bien entendu la santé publique, mais aussi l'équilibre des comptes de la Sécurité Sociale...
En gros, actuellement c'est 1 pharmacie pour les 2500 premiers habitants d'une commune, ensuite c'est une autre tous les 4500 de plus...
Globalement, depuis 50 ans, le nombre de pharmacies d'officine se réduit insensiblement par rapport au nombre d'habitants !
Il faut dire aussi que le métier a sérieusement évolué, même si l'on devine déjà sur les photos de la Pharmacie Provençale que la "para-pharmacie" commençait déjà à se développer.
Pour finir, il me semble que le Dauphiné Libéré n'existe plus de longue date, non ?
le Dauphiné libéré existe toujours:
http://c.ledauphine.com/
pour le Vaucluse voir Vaucluse matin
http://c.ledauphine.com/vaucluse
l'écarteur vaginal est devenu un sex toy!
https://www.amazon.fr/G%C3%A9n%C3%A9rique-Sp%C3%A9culum-%C3%A9carteur-vaginal/dp/B0088Y36BA
Alain, bien sûr le nombre de pharmacie est régulé. Plus ou moins dans les campagnes, tout dépend souvent de la pugnacité des maires. Je ne sais pas de quand datent les dispositions du Code de la Santé en la matière. Peut-être que le régime de Vichy a mis son grain de sel. Quant au Dauphiné Libéré je continue à le nommer ainsi rien que pour faire la nique à Vaucluse Matin qui est l'édition vauclusienne...
Manifestement Le Dauphiné existe bel et bien toujours, mais il n'est plus Libéré. :(
Merci Tilia pour cette réponse exhaustive.
certes le dauph' n'est plus libéré mais le midi est toujours "libre", quant au provençal "issu de la résistance" il a disparu, mais de toutes façons la presse ne sert plus qu'à remplir les abonnements des smart phones...
Bien vu Wilfrid ! En plus la presse locale est souvent en dehors des clous du lectorat potentiel. Et les journalistes font souvent moins bien que les correspondants qui eux, sont sur le terrain et au contact des réalités fussent-elles déplaisantes au regard de la fameuse "ligne éditoriale". L'autre jour Christain Cartoux (Midi Libre, Objectif Gard), chroniqueur taurin notamment) me disait qu'il s'était fendu d'une lettre au vitriol au DD de ML. Sans que cela n'émeuve le moins du monde son patron...
Pour revenir à la photo j'ai cité Grossy, à droite, en oubliant Terron, à gauche (AU C...= Au Coin de Rue Tissus Terron)
Effectivement les tissus Terron étaient "au coin de rue"... :D
Et... pas la peine donc de chercher un prédécesseur !
Heu...pas compris...
Il me semble qu'une publicité "1900" signalait ce magasin à l' entrée de la rue du Vieux Sextier, place Pie.
Je veux dire que, voyant un "AU C..." nous pensions que ce n'était pas encore les tissus Terron.
Quant à la pub dont tu parles, Lou, la voici :
http://avignon.hautetfort.com/archive/2013/02/23/atmousfero-1900-carriero-dou-viei-sestie-2.html
Mais la voici aussi sur place... "au coin de rue !" :
http://avignon.hautetfort.com/archive/2008/03/22/cent-ans-apres-rue-du-vieux-sextier-1.html
Les deux liens du commentaire de Lou Ravi du 02/10/2016 ne fonctionnent plus.
Dans les années 1960, cette pharmacie Provençale a été reprise par M SAVOURNIN, qui ensuite la déplacera vers le boulevard Sixte Isnard (Adresse à confirmer).
Effectivement, le bâtiment de gauche est "Au coin de rue" devenu ensuite TERRON du nom de son ancien propriétaire. Ensuite géré par mes parents DUBOUCHET.
Pour l'anecdote sur cette pharmacie dans les années 1960/70, la circulation en voiture étant toujours d'actualité - pas encore de zone piétonne - a été au moins à deux reprises victime d'accidents se produisant entre les véhicules descendant assez rapidement la rue du Vieux Sextier toute droite et celles venant de la rue des Fourbisseurs, ayant la priorité. Il y avait un panneau routier (je ne sais plus lequel) sur le coin gauche de la pharmacie, et à deux reprises ce panneau du fait des accidents fut plié vers la devanture et brisa leur vitrine ....
Autre anecdote, plus haut Rue du Vieux Sextier, où un brave papy en faisant son créneau et confondant frein et accélérateur avait garé sa voiture dans le magasin de vaisselle (et ses présentoirs) !!! Magasin dont j'ai oublié le nom qui se situait entre le patissier et Cuipert Chabas le traiteur.
Merci Alain de ces anecdotes qui font vivre les images et réveiller la mémoire !
...et merci aussi pour m'avoir signalé les liens morts. C'est réparé !
J'ai trouvé le buvard !
Si l'on en croit certains documents, la numérotation téléphonique locale à 6 chiffres a été mise en place en 1955. Il faut donc en déduire que ce buvard est antérieur à cette date... et postérieur à 1945 si c'est l'année du rachat de la pharmacie.
La "Pharmacie Provençale" aurait-elle grandi entre-temps ?
Le vert n'était sans doute pas à la mode pour les pharmacies à cette époque-là.