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Cinquant'an après balouard de la Ligno

Cinquante ans après boulevard de la Ligne
Fifty years after Ligne boulevard

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Lien permanent 13 commentaires Pin it!

Commentaires

  • les maisons sont parties ou du moins ont été détruites
    dommage, sauf pour celle qui cachait l'arrivée de l'escalier (semble-t-il)

  • Pour une fois je ne vois pas grand chose à regretter.

    La photo de l'escalier et du rocher dégagés, aux abords fleuris avec des plantes vivaces, remplace avantageusement celle du garage, avec ses voitures et ses pompes à essence, encadré par vielles constructions dépourvues de charme.

  • Il s’agit du garage Saint-Bénézet créé après la guerre et fermé quelques mois après cette photo. Michel Bourgue pose la bonne question car cette station service a connu les inondations de 1951 (et peut-être aussi celles de 1957 et 1960) qui ont probablement submergé le rez-de-chaussée, noyant les cuves. Même si on est ici sur un point assez haut. Les points les plus exposés aux inondations sont intra-muros (Velouterie, Carreterie, Fusterie etc.) d’où le soin à apporter aux bâtardeaux. Autres garages atteints ceux situés à proximité (Michel) et en face (Tourte) de l'actuel Bokao’s.
    Ces bâtiments que l'on voit ici avaient tout de même, à l’origine du moins, quelque cachet comme celui de la fabrique d'échelle Deprecq. N’étaient-ils pas de ces entrepôts pour coches d’eau (XVIIIe) dont on parle dans les ouvrages sur la navigation ?

  • Brigetoun, les maisons ne cachaient pas les escaliers, mais ces derniers furent modifiés :
    http://avignon.midiblogs.com/archive/2012/04/08/sieissanto-vuech-an-apres-balouard-de-la-ligno.html

    Pour ce qui est de cet endroit, Tilia, je pense que l'on ne peut être que d'accord avec toi.

    Aucune crainte, Michel, les hydrocarbures flottent à la surface de l'eau ! :D

  • merci pour ces photos. Quartier de ma jeunesse. Garage de Mr Soubeyre et à côté l atelier de fibre de bois et de construction navale (bateaux des Enfants du Rhone) des frères Didier. Les inondations n étaient pas un probleme simplement une contrainte d organisation et bien sûr de confort. Mais c était tellement une autre époque.

  • merci pour ces photos. Quartier de ma jeunesse. Garage de Mr Soubeyre et à côté l atelier de fibre de bois et de construction navale (bateaux des Enfants du Rhone) des frères Didier. Les inondations n étaient pas un probleme simplement une contrainte d organisation et bien sûr de confort. Mais c était tellement une autre époque.

  • Voilà un petit avant/après qui montre la transformation de la zone entre 1926 et 2016...

    http://imageshack.com/a/img922/4753/oTs2ZT.jpg

    Bâtiments rasés, escalier replié à l'angle, route considérablement élargie... seul le quai de feue la "capitainerie" n'a pas bougé.

    Michel, je trouve le renvoi à l'aquarelle de Joanny Dervet assez amusant ! Suivant que l'on montre, ou pas, l'arrivée de l'escalier avec ses piliers et sa belle porte de ferronnerie, on se met à regretter les dispositions anciennes, ou bien au contraire à louer les aménagements modernes !

    Il est clair que l'escalier ne pouvait subsister en l'état, faute de quoi il aurait débouché directement sur la route, voire pire. Mais il est vrai aussi que les constructions adossées aux remparts et Rocher n'étaient pas toutes pitoyables, et que certaines, comme ici, avaient une indéniable qualité architecturale. La fabrique d'échelles en est un des derniers vestiges... si l'on néglige le bar de la Marine à la balustrade parfaitement saugrenue.

  • Fernand Rogier fut le dernier passeur du Rhône. Une belle plaque lui rend hommage sur sa tombe à St Véran.

  • Restauration à la Viollet Leduc, on fige et remet la ville dans une imaginaire vision, comme elle n'a jamais été dans doute, on fait du spectacle, de la décoration, c'est l'époque, et dans cet écrin inventé on se déplacera doucement, apaisé, pour parler comme notre maire, à nos portes les loups; les barbares attendent, parfois j'ai une forte impression de revivre la chute de l'empire romain...

  • Heu...?
    Le garage ferma ses portes peu avant que ne s'arrête le bac à traille de l'oncle de Frédéric Rogier. Je viens de lire que ces anciens bâtiments furent utilisés par Sixte Isnard comme entrepôts.

  • Comme Tilia je valide la nouvelle version, quitte à déplaire à wilfrid. Je comprends par ailleurs son sentiment parfois de vivre la chute d'une civilisation mais pour moi ce n'est pas là que ça se joue. La disparition de bâtiments sans grand intérêt architectural ne fait pas la chute d'une civilisation.

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