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L'equipo dóu Casino de St-Lazàri en 1965

L'équipe du Casino de St-Lazare en 1965
The Casino team of St. Lazare in 1965

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2e rang, n°3 : Paulette BÉRARD.

Lien permanent 15 commentaires Pin it!

Commentaires

  • mis deux minutes à réaliser que ce n'était pas un casino pour jouer
    mais un très grand Casino !

  • Déjà ouvert en 1965 ? j'aurais pensé plus tard. Comme quoi !
    Je me souviens avoir mangé à la cafeteria de ce Casino un certain vendredi 13, en 1973...

  • Je suis surpris par la date, je croyais l’ouverture de ce supermarché, le premier de la ville, plus tardive. Il prenait la place de l’ancien garage Habram et on lui adjoindra une station de carburants. J’avais dans les années 70 un copain qui y travaillait. Lycéen j’y avais moi-même bossé quelques samedis. Mon copain me décrivait une ambiance de camaraderie, mais aussi une discipline très stricte, avec une culture «Maison». Port de la blouse pour les filles, du nœud papillon pour les garçons. Même celui qui allait chercher les chariots éparpillés à l’extérieur pour les ramener en un lourd convoi à l’intérieur du magasin portait un nœud pap’. Les caissières avaient peut-être le travail le plus pénible avec l’obligation de rester debout -elles n’avaient d’ailleurs pas de quoi s’asseoir- et les prix à taper un par un…On ne plaisantait pas avec les produits abîmés ou perdus. Un jour le responsable du rayon boissons avait pris 2 bouteilles parmi celles de bières et sodas mises au rebus car dans la manipulation les capsules automatiques (vous savez celles que l’on voit aujourd’hui dans les bouteilles de limonades « à l’ancienne ») avaient laissé échappé un peu de liquide. Ils avait donné ces deux bouteilles invendables à l’équipe des employés assoiffés qui avaient sués tout l’après-midi pour décharger « Beaucaire » (les entrepôts « Liquide » de Casino étaient alors tous dans cette ville). Il fut licencié sur le champ. Après 1968 (?) les caissières eurent droit un dosseret mais elles étaient toujours debout. Enfin elles obtinrent des tabourets. La cafétéria fut aussi une des premières de la ville et connut un très grand succès. J’avais l’impression que tout le monde, clients et employés, se connaissait et se respectait. Rien à voir avec l’anonymat actuel. Le quartier était encore bien vivant et avec les commerces de la Carreterie et des Halles ce supermarché attirait les habitants de La Croisière et du Pontet voire d’autres banlieues…Souvenir aussi de quelques jeunes qui pour se faire 4 sous récupéraient chez les uns et les autres les bouteilles de vin «à étoiles» et allaient les porter à la consigne qui était tout de suite à l’entrée. En effet à une époque on pouvait échanger ces bouteilles contre de la monnaie.

  • Organisée par le CIDUNATI ma première et unique grève devant le Casino ..Nous devions interdire l'entrée du magasin mais il y avait beaucoup trop de nos clientes aussi nous ne sommes pas restes ..... Quand a la discipline mon beau père agent de contrôle à Casino a passe un enfer durant toute sa carrière. Les jeunes vendeurs actuels se plaignent ???

  • Lou, merci pour cette "tranche de vie". Je crois me souvenir que les résultats étaient à la hauteur des exigences de la direction. Rien à voir avec ce que l'on a connu après le transfert vers Cap-Sud et la chute...

    C'était effectivement une autre époque, pas si lointaine... une époque où les entreprises avignonnaises appartenaient à des avignonnais, où l'activité économique était très dynamique, et surtout où, venant des régions limitrophes, l'on pouvait pénétrer dans la ville sans se faire "intercepter" par la couronne d'hypers et autres grandes surfaces que nous connaissons.

    La dernière "pénétrante" libre en région avignonnaise était la route de Morières/St Saturnin, elle vient d'être gratifiée elle aussi de son bureau d'octroi posé sur l'emplacement des anciennes usines Agricola...

  • Rebut n’est pas rebus, désolé pour la faute…Michel Bourgue : on est passé d’un excès à bien d’autres. Il n’y a qu’à voir les bizounours et allumés qui nuitent à propos du code du travail sans jamais sans ciller sur un point essentiel alors que la barbarie est à nos portes. Guichard et Perrachon (souvenons-nous des produits Guipé) était encore une de ces maisons qui avait la culture de l’entreprise, bien sentie et au bénéfice quasi exclusif du patron…Le Casino de Saint-Lazare ouvrait la voie à d’autres appétits qui furent comblés avec la complicité même de certains commerçants indépendants d’Avignon lorsqu’ils créèrent Mistral 7-Montlaur avant de se faire bouffer par Auchan. Quelque uns résistèrent de façon organisée et l’on pense notamment à Jean Banino (père de l’actuel maire des Angles). Alain Breton j’aime bien cette image du nouvel octroi à la place d’Agricola. On pourrait écrire un roman sur cette affaire où l’on a vu beaucoup de monde impliqué et même des joueurs de l’OM…L’emplacement, bien que très pollué, a suscité bien des convoitises. Reste à l’enrichir de nouveaux gogos-consommateurs. C’est fait au nord avec Villogia. Le sud se prépare et on se demande s’il restera au bout du compte encore des prés à Montfavet dans quelques années…

  • Stupéfait du nombre de personnel féminin, et tout ça sans avoir d'obligation de parité....

  • Dans le coin nord de la ville la SIPRA, Rappetti (bobinage électrique), les fabriques de carrelage, la SOPREMA etc. employaient une importante main d'oeuvre masculine. Sans compter avec les usines de Montfavet et du Pontet dont Agricola. Pour les filles restaient des emplois de de couturière, de service, mais surtout de serveuse, vendeuse. Dans beaucoup de couples les femmes ne travaillaient pas. Elles trouvaient cependant assez facilement à s'embaucher ne serait-ce que parce que la main d'oeuvre féminine était sous-payée. Et dans certains cas exploitée (plus que les hommes en tous cas). Lorsque Auchan (sans certitude) a mis des hommes aux caisses la réaction a été l'étonnement et même quelque part une certaine humiliation car c'était un "métier de femme" qui dévalorisait ceux qui le faisaient. Chez Casino les rares syndiqués étaient des hommes. Et il leur fallait du courage à l'époque pour prendre une carte syndicale et se déclarer comme tel...

  • Oui, Lou ! Il faut aussi penser à la zone dite industrielle, où se trouvaient quantité d'entreprises de fabrication, usinage, transformation et autres occupant une importante main d'oeuvre ouvrière.

    Tiens, il y a longtemps que je n'ai plus remis les clichés aériens sur le tapis, mais quant on regarde ceux issus de campagnes relativement récentes - Libération, années 50- on reste frappé de la quantite impressionnante de toitures recouvrant sans le moindre doute des installations artisanales ou industrielles (hangars à deux pentes, usines avec leurs sheds...). Et pas seulement en banlieue, mais aussi intra-muros, tels les Ets Gagnière porte Thiers ou Laugier à la Carreterie... La liste serait longue ! Et pratiquement tout a disparu...

  • En 1965 Fontcouverte était encore embryonnaire et allait surtout se développer dans les années 70. Mais on avait quantité d'ateliers, grossistes et 1/2 grossistes. Et à Sorgues-Le Pontet de grosses usines comme l'Electro-Réfractaire qui employait 2000 personnes !
    Les photos anciennes bienvenues et très utiles pour mieux comprendre l'évolution de la ville.
    PS: rien trouvé du côté de Sherlock !

  • Les looks sont terriblement années 60, c'est rigolo.
    Merci à tous les contributeurs pour leurs souvenirs.

  • Sur la photo 2ème rang 2ème à gauche
    Annie CLAVEL

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