Cent ans après brèche Limbert
A hundred years after Limbert break
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Cent ans après brèche Limbert
A hundred years after Limbert break
Commentaires
perdu soldats et baraques, perdue usine et cheminée
gagné un immeuble à arcades
Le tram comme prétexte pour démolir la porte...Soldats, fonctionnaires de l'octroi. De quoi ne plus avoir soif: deux cafés, plus loin la brasserie (cheminée) et fabrique de glace Gros (Brasserie Française), presque en face de Pernod.
Aucun doute sur la date de la photo. L'uniforme des quatre soldats correspond bien à celui des fantassins de 14-18, avec la capote modèle 1877 à pans relevables (un dispositif bien pratique pour ...... :D)
http://www.33ri-guerre-14-18.fr/equipement-aout-1914-2/
Salut à tous
J'ai deux questions Pour Lou cette cheminée à droite d'après Mlle Pommer était une usine à eux ? Les Pommer dans la limonade ? Et pour Alain la question piège il y a t il vraiment une chapelle dans le jardin du "75"
Pour ma 2 ° question j'avais assiste à une conversation entre B Thomas M Magnegre et Alain sur cette fameuse chapelle ...mais sans réponse affirmative
Par ta vue j'apprends que le tram passait rue Guillaume Puy mais ou il allait ?
@michel bourgue: la ligne 4 du tramway reliait la place Carnot aux Rotondes via cette porte Limbert.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Compagnie_des_tramways_%C3%A9lectriques_d'Avignon
Comme le signale Richard, la ligne de tram desservait les Rotondes (terminus aux écoles).
J’ai eu en main une bouteille de bière de la Brasserie Française. C’était une « Bière-Munich » dite « De conserve » (à brassage plus long ?). La cheminée que l’on voit ne devait pas être la principale, encore plus haute, qui était dans le bâtiment qui fermait la cour de la fabrique à l’Est. Ce conduit émergeait du bâtiment carré dont nous parle Marc Maynègre dans sa monographie du quartier. Je me souviens de la salle des ventes qui fut un temps installée dans les lieux après avoir quitté la place Crillon, la cour de l’usine servant de parking et d’entrepôt.
J’ai comme nom du brasseur Maximin Gros. Il me semble que peu avant la guerre de 14 la brasserie passera entre les mains d’un certain Dumay et deviendra ensuite la BMG : Brasserie Malterie et Glacières. La Brasserie Française s’était en effet réunie avec la Bière de Trévouse qui assurait également une fabrication de glace à Entraigues sur le site bien connu du même nom, Trévouse. Je ne sais pas s’il y a un lien avec la famille Pommer des célèbres Bains. Mais avant guerre il y avait sur la façade de la maison à gauche en entrant (là où il a la bâche du café) une grande publicité pour « La Santé par l’Hygiène avec les bains Douches Pommer » Un lien à creuser ? Marc Maynègre qui sait tout pourrait nous éclairer...
Il me semble qu'à Trévouse il y avait à l'origine une usine de Garance?
Pour Michel Bourgue... Incontestablement, il y a eu une chapelle dans les lieux. A la base, un ancien hôpital qui devient en 1608 couvent des Carmes Déchaux, lesquels se transportent peu après rue Palapharnerie (actuel site du Lycée Aubanel). Ils laissent la place aux Petits Capucins. Bref, trois bonnes raisons pour qu'il y ait une chapelle... D'ailleurs, on connait la date de consécration de celle des derniers occupants (1668).
Le problème est qu'au lendemain de la Révolution, l'usage industriel de l'enclos n'a pas laissé grand chose d'ancien, sinon le grand bâtiment qui fait l'angle de l'îlot devant les remparts. Et de toutes façons, la chapelle était de l'autre côté, sur la rue des Clefs - nom ancien de la rue Guillaume Puy, là où s'élève de nos jours l'ancienne maison de maître des Pernod devenue "Le 75".
Le plan de 1618 montre un clocher-arcade qui surmonte une construction alignée sur la rue et donc orientée Nord-Sud, c'est probablement la chapelle à cette époque... mais la reconstruction due aux Petits Capucins semble avoir déplacée l'édifice, qui est représenté dans un fameux plan du XVIIIe toujours non orienté mais plus à l'est (en gros : dans l'axe de la "pliure" des constructions, face à l'actuel théatre du Chien qui Fume, mais côté intérieur de l'îlot). Ce qui correspond à l'emplacement "dans le jardin" dont nous avions parlé.
L'"expertise" des lieux sous la Révolution, publiée par Marc Maynègre, confirme cet emplacement, tout en insistant sur le fait que les bâtiments sont en mauvais état - description qu'il faut se garder de prendre au pied de la lettre, les opérations ayant été entachées de nombreuses fraudes impliquant des complicités avec les autorités.
On voit donc que tout semble annoncer une disparition totale de la dite chapelle... mais on peut parier que si l'on livrait le jardin au Service d'Archéologie, il en retrouverait probablement quelque chose !
L'absinthe puis le Pernod sont donc nés dans des lieux consacrés !
Pour ce qui est de Trévouse, il y avait effectivement un moulin à garance (précédé notamment par un moulin à papier). La brasserie s'installera à la fin du XIXe alors que celle de la rue Guillaume Puy existait déjà en 1830 (rue des clés alors). Pour la petite histoire c'est à Entraigues que pour la première fois en France, dans les années 50, un pilote d'avion sera sauvé par son siège éjectable qu'il actionna avant que son appareil ne s'écrase au sol.
nous y avons connu aussi à cet emplacement le comptoir pharmaceutique, puis l'hotel des ventes
Lou il n'y avait pas un brasseur au grenier à sel ? (histoire du chien qui portait les commandes à la fabrique dans son collier ) Mais l'usine était à la Barthelasse ?
Mortz, le brasseur était aussi le propriétaire de la Taverne Alsacienne rue de la République. Je pense qu'il occupait aussi une partie du n°4, à côté du Grenier, dont il utilisait la cour. Pas La Barthelasse mais Tavel me semble-t-il.
Bichel, j'espère que ton blog est sauvegardé quelque part parce qu'à travers les commentaires de tes lecteurs il contient vraiment une mine d'informations sur Avignon. Ca m'épate toujours. Merci à tous les contributeurs, c'est fabuleux.
Nathalie, sauf quelque éventuelle cagade exceptionnelle ignorée, tous les commentaires déposés sur ce blog sont enregistrées sur mes disques en double exemplaire.
Pour l'instant, il y en a 31898... J'te dis pas le boulot si midiblogs disparaît !
Quant à sauvegarder le blog lui-même, voilà ce que dit midiblogs :
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Il y a pour l'instant 4067 notes et 5350 photos... au minimum. o.O
il existait des aspirateurs de site qui permettait de retrouver la structure, mais le problèmes c'est que les commentaires sont sans doute conservés dans une base de données...