Où est l'étrier ? La réponse en cliquant
Where is the stirrup ? Answer by clicking
En arrivant dans la cour, les cavaliers pouvaient mettre à l'abri leur cheval dans cette allée couverte dont les longues marches le long du mur permettaient de monter à cheval plus facilement, d'où le symbole de l'étrier.
Commentaires
bravo oeil-aigu
Jamais remarquée...J'ai proposé un étrier en pensant d'abord au Palais mais sans convictions car je pensais à l'extérieur où la présence de cette pierre gravée aurait été déjà bien connue si cela avait été le cas...J'ai cité cherché ensuite d'autres lieux en rapport avec des chevaux ou des écuries. D'où la Velouterie (ND des Miracles), Saluces et Palapharnerie. Belle découverte donc.
On voit dépasser derrière le pilier le panneau informatif dont je parlais hier.
Je ne suis pas entièrement convaincu que ces bancs de pierre servaient à monter à cheval... je ne connais hélas pas la source de cette information.
Fectivement... Cela rappelle "La lettre volée" de Poe, c'est ce que l'on a sous les yeux que l'on remarque le moins... Elementaire, mon cher Watson !
Tiens, puisque l'on est sur une énigme et les grands détectives, petit quizz (me semble en avoir parlé, mais je ne suis pas sûr...) : Quel rapport entre Avignon et Sherlock Holmes ?
(la réponse N'EST PAS il y a de ses bouquins à la Bib. municipale...)
pour répondre à Alain Breton:
http://marseille.aujourdhui.fr/etudiant/sortie/sherlock-holmes-et-le-chien-des-baskerville-avignon.html
Serait-ce un heureux hasard ?
La réponse N'EST PAS non plus "le personnage a été récupéré du côté d'Avignon"....
Et dans dix ans, quand on aura oublié cette "création", le rapport dont je parle figurera toujours dans les écrits de Conan Doyle...
je suis très curieux et impatient de connaître le rapport qui figure dans les écrits de Conan Doyle.
Dans la nouvelle « L’interprète grec » (1893), Conan Doyle fait dire à son héros que sa grand-mère était une sœur du peintre Vernet. Vu les dates, on peut inférer que l’auteur voulait parler d’Horace Vernet (1789-1863). Sherlock Holmes est donc présenté comme descendant direct de Joseph Vernet, fameux peintre de marines, et qui aurait été le grand-père de sa grand-mère !
Elémentaire, mon cher Guima…
Joseph Vernet, né en 1714 à Avignon, était lui-même fils d’un peintre avignonnais prénommé François dont on a une toile (Notre-Dame des Pauvres) à Saint-Agricol.
L'enracinement avignonnais du célèbre détective ne fait donc aucun doute !
Quelle idée pour Conan Doyle, au demeurant, de donner à son personnage une ascendance française et même méridionale ? Peut-être l'attrait des Anglais pour le Midi... Il y a une autre nouvelle dans la saga, mais je ne l’ai pas eue récemment sous les yeux et ne me souviens de rien d’autre, où Sherlock Holmes vient chercher du côté de Montpellier les preuves nécessaires au dénouement de l’affaire qui lui a été soumise…
merci pour tous ces détails sur Conan Doyle que peu d'avignonnais doivent connaître.
Sherlock Holmes descendant du peintre Joseph Vernet ? Ca c'est un scoop !
Il faut croire en effet que Conan Doyle a aimé l'idée de donner à son héros une petite French Touch - et qui sait, peut-être que l'oeil du peintre, aiguisé et habitué à noter les détails, est un talent qui s'est transmis à l'illustre détective...
PS - j'aurais bien aimé que tu nous montres ce fameux panneau informatif dont tu nous as parlé plusieurs fois.
Nathalie, Conan Doyle a donné à Sherlock Holmes une descendance d'Horace Vernet par sa grand-mère. On pense fortement que le personnage est un reflet de l'auteur...
Oui, j'aurais pu photographier le panneau ! J'essaierai d'y penser la prochaine fois.