L'autocar de Carpentras (2)
The coach of Carpentras (2)
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L'autocar de Carpentras (2)
The coach of Carpentras (2)
Commentaires
sans doute plus rapide, peut être plus confortable
certainement moins charmant (à mes yeux)
Chassis Berliet, modèle 1913 (avec ce que je crois être des phares Blériot. Le Blériot de la traversée de la Manche).
Pour le reste, la caisse est rigoureusement la même que celle d'hier, ce qui me confirme dans l'idée d'un carrossage "local".
Ici nous avons en plus le bonheur de voir la "bâche" latérale abaissée... bonjour la visibilité ! Il est vrai que la vitesse ne devait pas être effarante, le problème est que le freinage avait lui aussi les performances de l'époque !
Autant l'ambiance de la photo d'hier était gaie et souriante, autant celle-ci et morne et triste, voire grave. Serait-ce la période 14-18 ?
Techniquement, les roues à rayons à bandage de ce modèle-ci me semblent plus anciennes que les roues à pneus et enjoliveurs de la photo précédente... Mais je n'y connais pas grand chose.
Je trouve, comme Tilia, un air plus ancien à ce modèle. Mais je n'y connais pas grand chose en véhicules anciens. Ici l'autocar n'est pas encore "sérigraphié" Josselme. On est peut-être devant un atelier de réparation. La tenue du gars à droite est celle d'un meccano même si les conducteurs devaient pouvoir mettre les mains dans le cambouis en cas de panne. On peut lire un maladroit "Défense d'afficher" au-dessus de ce qui parait être un élément qui comporte un banc (?).
L'entreprise de transport Josselme avait son siège à la gare de Carpentras, avenue Clémenceau. Il existe toujours un prix hippique Albert Josselme.
Dans les années 30 Avignon se dota d'un service d'autobus qui se substitua au tram. Ce fut le concurrent Sud Automobile (celui du service matinal spécial marché-gare dont j'avais parlé hier) qui fut choisi au grand dam de Josselme qui intenta un procès relatif notamment aux points d'arrêts. Comme Josselme Sud Automobile s'était développée dans les années 1913-1914. L'arrêt Josselme du Conseil d'Etat servi à nombre de municipalités pour réglementer leurs régies, directe ou déléguée, de transport urbain et le choix des emplacements de véhicules dits de Petite Remise:
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5749334d/f1111.image.r=autocars%20josselme.langFR
J'y connais pas grand chose en vieux tacots mais je pense que ce modèle ci est plus ancien que le précédent, les roues sont vraiment vieillottes. J'ai fait quelques recherches, il semble que les modèles sont à peu près de la même époque.
Les roues pneus pleins ? et à quel énergie fonctionnait il ?j'aime la tenue du mécano
http://www.fondationberliet.org/wp-content/uploads/2010/04/Berliet-CBA-1913-Les-Echos-Voie-Sacree-2006.jpg
le châssis sur le quel cet autocar aurait pu être monté artisanalement?
les roue semblent identiques avec leurs jantes à bandages pleins
Oui c'est bien cela.
Le montage "artisanal" était tout à fait dans les mœurs du début de l'automobile, bien des constructeurs livraient (à la demande) leurs modèles sans aucune carrosserie, à charge pour le client d'habiller tout cela à son goût.
De nos jours, ce n'est pratiquement plus possible, la grande majorité des voitures étant dépourvues de châssis, intégré à la carrosserie qui devient une structure auto-porteuse - je crois que l'un des pionniers de la formule a été André Citroën avec sa Traction Avant.
Mais de nos jours toujours, exception à la règle, un certain nombre d'utilitaires légers sont toujours pourvus de châssis, ce qui permet à des industriels habiles d'en tirer parti pour créer toute une gamme de camping-cars... dont ils n'ont ni conçu, ni réalisé, la partie mécanique.
http://www.fondationberliet.org/la-collection/collection-camions-vehicules/latil-type-tar-1915/
site très intéressant pour amateurs