Atmosphère 1900 : place Pie
Atmosphere 1900 : Pie square
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Atmosphère 1900 : place Pie
Atmosphere 1900 : Pie square
Commentaires
que je les regrette (pas les chevaux, les halles)
Il est permis de regretter les deux, les halles et les chevaux.
C'est l'abandon des chevaux de trait au profit des chevaux vapeur qui a engendré la démolition des anciennes halles.. pour construire un parking sur le toit !
J'entends encore le clip-clop des sabots du cheval tirant un charreton sur la calade de la place de l'Oratoire pour amener du bois à la menuiserie. Quand il n'y aura plus de pétrole, j'aimerais être encore là pour les revoir ces chevaux...
Pour Tilia :
http://www.universal-soundbank.com/802a/805020000000000000000000000pkjn800000000000000000000000000000090/g/85055050505050505050505/k/8224.mp3
Quelqu'un sait-il ce qu'il y avait rue de Provence, une hôtellerie je crois, mais ce grand mur ouvert à l'arrière plan à gauche vestige de ?
Une portion de réponse dans un commentaire de Guima sur :
http://avignon.hautetfort.com/archive/2015/01/25/vuetanto-an-apres-porto-thiers.html
« au N° 4-6 : l'hôtel Saint-Yves où Adolphe Thiers avait coutume de séjourner lors de ses venues à Avignon. »
Savoir que le début de la rue Thiers correspond à l'ancienne rue du Saule.
Joseph Girard :
« Au début de cette rue (Nos 4-6), l'hôtel Saint-Yves est d'origine ancienne (fenêtres à croisées du XVIe siècle sur la façade). Au commencement du XVIIIe siècle, cette hôtellerie appartenait à la famille Engallier ou Ingallier et, en 1733 elle était tenue par Ambroise Saint-Yves, traiteur. En 1760, un nouveau locataire, Mathieu Aufan, aussi traiteur, conserva le nom de son prédécesseur et obtint du viguier l'autorisation de faire peindre sur son enseigne l'image de saint Yves avec l'inscription : "À l'hôtel Saint-Yves, chez Aufan". L'hôtel fut acheté en 1772 par Jean Peytavin, dit Saint-Jean : à cette date un plan par Jean-Pierre Franque est intitulé : "Cabaret de Saint-Yves, vendu par M. Ingallier à M. Saint-Jean Peytavin, traiteur". Les Peytavin ont gardé l'hôtel jusqu'en 1867. Dans son "Dictionnaire des anciennes rues d'Avignon", Pansier rapporte qu'Adolphe Thiers, quand il venait parfois dans cette ville, "descendait à l'hôtel Saint-Yves chez Mme Peytavin, sœur de M. Gaspard Roure d'Aix, son ami et bienfaiteur".
Hervé Aliquot :
« Cette rue reçut le nom de Thiers uniquement parce qu'il avait l'habitude, lorsqu'il venait en Avignon, de descendre à l'hôtel Saint-Yves... »
http://fr.wikipedia.org/wiki/Halles_d%27Avignon
petit historique des halles
http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/9/95/Les_Halles_d%27Avignon.jpg
les chevaux avaient aussi une utilité pour "les jardiniers de balcons", qui ramassaient leurs crottins pour fumer leurs petites plantations.
Amusant de voir à quel point certaines notices Wikipédia sur Avignon ont été rédigées par des personnes étrangères à notre ville, qui en ignorent bien des choses et se contentent de recopier sans discernement des textes dépassés !
Au 4 - 6 de la rue Thiers, l'hôtel Saint-Yves, avec ses fenêtres à meneaux et ses souvenirs, existait sans doute encore quand Joseph Girard écrivait son "Evocation du Vieil Avignon" en 1959... mais tout l'angle a été démoli peu après, pour être entièrement reconstruit "à la moderne". Côté pair de la rue, le premier immeuble un peu ancien porte le n° 8.
Le cliché ci-dessus est d'ailleurs un des rares témoignages photographiques de l'état ancien du coin de la rue, pour lequel la documentation iconographique fait cruellement défaut. Il y a quelques cartes postales anciennes pour la rue Thiers, mais celles que je connais commencent un peu plus loin et aucune ne montre les 4 et 6... sauf à ce que notre Webmestre n'en sorte une de derrière les fagots...
Alain, les archives municipales ont ces deux cartes postales :
http://avignon.midiblogs.com/images/D%C3%A9but%20de%20la%20rue%20Thiers_20Fi1074.JPG
http://avignon.midiblogs.com/images/D%C3%A9but%20de%20la%20rue%20Thiers_20Fi1067.JPG
http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/7/74/Rue_Thiers_Avignon.jpg
la rue Thiers depuis les halles
Merci à tous les deux.
Guima, cette vue est une de celles à laquelle je faisais allusion, elle est déjà bien engagée dans la rue Thiers - la voie qui part à droite est la rue d'Amphoux.
Michel, de ces deux clichés des AM, c'est surtout la seconde qui est la plus exploitable... elle semble montrer une façade classique, avec contre-corps sous les appuis de fenêtre et une petite niche au milieu... où pouvaient dont se situer les fenêtres à meneaux dont parle Girard ? Dans la cour intérieure ? ou sur le retour rue de l'Olivier - mais il semble presque totalement aveugle et couvert d'affiches...
En zoomant sur la seconde photo, on a une vue encore correcte.
Est-on en présence des numéros 2, 4 (qui est étroite), 6, etc.
Ou bien 4, 6, 8... ?
Ces façades de maisons ont bien entendu été refaites au XVIIIe au XIXe.
La partie du XVIe doit être surtout derrière, comme on peut voir sur la photo d'aujourd'hui. Je crois y voir les vestiges d'une tour... C'est tout l'intérêt de cette photo, à part le fait qu'elle soit bien animée, et que les énormes publicités peintes ne sont pas encore apparues sur les parois des Halles.
J'ai dit une bêtise.
Si ! Les publicités peintes sont là, à gauche et semble-t-il sur le côté droit.
On attend Picamal le dentiste. Tu parles d'un nom pour un dentiste !
https://www.pagesmed.com/fr/chirurgiens-dentistes/avignon-84000/picamal-pierre
il y a toujours un chirurgien dentiste de ce nom, un petit fils?
https://www.google.fr/maps/@43.948093,4.801448,3a,37.5y,325.78h,81.61t/data=!3m4!1e1!3m2!1sR5GplKdl5VHhOV8gefrv6w!2e0?hl=fr
si vous cherchez................
Y aura toujours également un patient qu'a peur et pis qu'a mal.
Michel, si l'on en croit les plans anciens, et notamment le cadastre de 1823 et le plan d'alignement de 1854, la rue du Saule commençait au niveau d'un immeuble situé AVANT la rue de l'Olivier.
Cet immeuble a été rasé lors de la construction des Halles à la fin du XIX°, et donc depuis lors la rue du Saule /rue Thiers, qui a gardé sa numérotation initiale, présentait la particularité de commencer côté pair au n° 4...
Conclusion, c'est bien l'hostellerie de Saint-Yves qui formait l'angle des rues de l'Olivier et du Saule à l'époque où écrivait Joseph Girard. Et elle doit correspondre aux deux premières façades visibles sur la CP ancienne.
Par ailleurs, les mêmes plans montrent que ladite rue de l'Olivier avait un tracé extrèmement tortueux dans ses façades côté levant, tracé trés "aligné" par la construction contemporaine. Un balayage rapide des vues aériennes montre que celle-ci a été réalisée entre 1964 et 1969.
l'hôtel Saint-Yves était un hôtel étape pour de nombreux voyageurs.
je pense l'avoir déjà dit mais mon arrière grand père et son frère assuré la correspondance entre les gares principalement celle de Villeneuve et l'hôtel avec un véhicule hypomobile .
ils assurAIENT bien sur!
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/bec_0373-6237_1962_num_120_1_460200
des dates et sa localisation sur l'hôtel saint Yves
Superbe trouvaille, Guima... Les liens entre Girard et l'hôtel Saint-Yves remontaient donc à très loin, puisqu'il y est né !
On note aussi la confirmation de la fermeture très tardive de l'établissement, un an après la parution d' "Evocation du Vieil Avignon".
Par contre la numérotation sur la rue Thiers (n°7, donc de l'autre côté de la voie) surprend... L'auteur de la notice, Jacques de Font-Réaulx, à l'époque conservateur des Archives Départementales, s'est-il trompé, ou bien l'hôtel s'était-il étendu à l'immeuble d'en face ?
L'hôtel Saint-Yves existait encore en 1880, Jongkind y a séjourné au mois de septembre.
Voir les commentaires de Lou Ravi du 19 août 2011 à 19:52
et du 20 août 2011 à 18:25 dans cette page :
http://echos-de-mon-grenier.blogspot.fr/2011/08/jongkind-et-avignon.html
En fait, je voulais dire "L'hôtel Saint-Yves existait déjà en 1880".
merci pour vos réponses