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je sais chaque fois que je ne vais pas savoir, et en effet je ne sais pas
pourtant cet angle et cette porte...
Je pense que j'ai la réponse... je vais vous laisser chercher un peu ! Les deux indices sont à droite, le premier tout devant et le second tout au fond...
Je dirais rue Pétramale, vers l'entrée du collège St Michel. Mais sans aucune certitude...
Lucien brûlait dans la bonne rue mais un peu haut.
Guima nous met pile poil au bon endroit.
Bravo donc, l'énigme aura vite été pliée !
Et merci à Alain pour sa réserve !
Alain, je vois bien la caserne des passagers comme second indice, mais le premier qui est à droite "tout devant" quel est-il ?
Tout droit devant on lit "Ecole(s) de Filles". C'est sous la municipalité de Paul Poncet que fut acquise cette propriété Millet en vue de la création de la première école laïque de filles de notre ville. Elle ouvrit ses portes juste avant le Jour de l'An le 29 décembre 1871.
À l'époque où ma sœur y allait, la porte ouvrait sur la cour de l'école.
Michel et Lou, je parlais de deux indices à droite, le panneau "Ecole communale de filles" au milieu me semblant insuffisamment caractéristique...
Le premier indice est évidemment, en arrière, la grande masse de l'Aumône Générale ou Caserne des passagers, l'autre juste devant nous est le retour du trottoir, qui est à 90° et non pas parallèle au coude de l'autre côté. Le caniveau, qui suit la courbe d'en face, délimite d'ailleurs une nouvelle zone de pavement : à mon sens, tout ce fourbi annonce clairement le "dégagement" triangulaire que forme la rue Pétramale à ce niveau (qui est celui de la maison des architectes Franque, n° 14 si je me souviens bien).
Pour le reste, je me suis demandé à quelle date précise l'école a été rasée : ce n'est pas si vieux que cela, puisque les bâtiments sont encore visibles sur une vue aérienne de Juin 1973, mais ont disparu sur la campagne suivante qui est de Juin 1978. L'un d'entre nous a-t'il des éléments pour resserrer cette fourchette de datation ?
Rue Pétramale c'est sûr, ma sœur a également fréquenté cette école.
Nous habitions rue Portail Magnanem, à côté.
Il y avait au fond un terrain de boule et une "pissotière"...
Plus loin, dans l'autre sens, il y avait un caviste, avec un camion de livraison qui n'avait qu'une roue centrale à l'avant, ce qui est resté dans ma mémoire.
Le caviste s'appelait Mr MARTIN.
Dans les années 60 il livrait mes parents avec une Juvaquatre camionette.
Nombre d'artisans dans ce quartier jusque dans les années 70...Biret notre célèbre ferronnier était au n° 5 de la rue. L'école a du être démolie fin 75 ou plutôt début 1976. Duffaut avait entrepris de vaste chantiers de démolition.
Super la pissotière et son tag !
Oui Michel c'est bien cette "pissotière" là.
Michel, le positionnement de Google Maps (merci Guima !) n'est qu'approximatif, un cliché à l'emplacement et au cadrage ultra-précis comme tu sais si bien les faire, donnerait un très évocateur avant/après... Sauf à ce que tu y ais déjà pensé, bien sûr...
La note du Lou sur l'origine de cette école (municipalité Poncet, 1871) me remémore que nous avions parlé d'une autre disparue, l'école de filles de La Balance, établie à la décennie suivante.
J'avais noté avec un peu de surprise que l'établissement accueillait (en les séparant !) une école de filles et un "asile" - terme qui m'avait fait penser à je ne sais quoi de misérable dans le contexte du quartier. Digitus in oculo, en lisant l'ouvrage de Françoise Arlot sur le Lycée Aubanel, on découvre que le terme d'asile désignait à l'époque une crèche...
L'avant/après, Alain, était prêt avant ! Malheureusement, le photographe de l'époque ayant une focale extrêmement large, l'ultra-précision ne sera pas en pleine forme...
Grosso modo l'asile c'était l'école maternelle. J'ai là dessus les souvenirs d'un vieil oncle qui me disait que ces établissements étaient trop peu répandus et que c'était un privilège pour les familles que de pouvoir y envoyer les enfants. Dans mes notes: l'école de La Balance eut une existence éphémère. C'était l'école de la Madeleine (place de la Madeleine je suppose). Elle fut remplacée par l'école de filles de La Grande-Fusterie (que l'on aurait continué à nommer école de La Balance ?). Et c'est à cette dernière que l'on adjoignit un asile, toujours sous la municipalité Poncet.
Je viens de relire ce qu'a écrit Lechalier, le secrétaire de Raoul Gros. C'est plus compliqué que ce que j'écrivais. Car en 1873 on a doté l'école de filles de la Fusterie d'une école maternelle rue Balance. Puis on déplaça la totalité des classes dans la rue Balance "dans un immeuble acquis par la ville du sieur Veyradier, au prix de 30 000 francs". C'était vraiment alors "l'école de La Balance".
Il y a un plan de l'école de la Balance aux Archives Municipales. Une grande cour (avec végétation si l'on en croit la campagne de photos aériennes de 1926) donnait sur la rue des Grottes, mais les accés se faisaient via une coursive ouvrant sur la rue Balance. La démolition de l'ensemble a créé le premier "grand trou" dans la Balance.
Plan de l'école et asile de la Balance aux Archives Municipales, 52fi52 (sic).
Le plan date l'acquisition de 1874-1875 et donne comme prix 28.000 Francs, plus 7.000 et quelques francs de travaux.
Je n'avais pas noté que la limite Sud de l'ensemble était la rue Fonderie.
Michel, outre la focale courte, la vue d'époque est clairement réalisée avec une chambre, permettant la bascule et le décentrement qui donnent des verticales droites et parallèles, et non pas convergentes (défaut auquel notre époque semble totalement insensible, moyennant quoi on nous sert journellement des photos de bâtiments qui ont l'air de tomber en arrière... renversant !).
On trouve pour les reflex actuels des objectifs de ce genre ("tilt and shift" = bascule et décentrement) qui valent le prix de plusieurs boîtiers à eux tout seuls...
Commentaires
je sais chaque fois que je ne vais pas savoir, et en effet je ne sais pas
pourtant cet angle et cette porte...
Je pense que j'ai la réponse... je vais vous laisser chercher un peu ! Les deux indices sont à droite, le premier tout devant et le second tout au fond...
Je dirais rue Pétramale, vers l'entrée du collège St Michel. Mais sans aucune certitude...
Moi aussi je pense à la rue Pètramale.
https://www.google.fr/maps/place/Rue+P%C3%A9tramale,+84000+Avignon/@43.945945,4.809017,3a,75y,105.08h,87.48t/data=!3m4!1e1!3m2!1s8hLiNhhbvYkypYLeMUamNA!2e0!4m2!3m1!1s0x12b5eb8847a4d135:0xcc4286c133447793!6m1!1e1?hl=fr
Lucien brûlait dans la bonne rue mais un peu haut.
Guima nous met pile poil au bon endroit.
Bravo donc, l'énigme aura vite été pliée !
Et merci à Alain pour sa réserve !
Alain, je vois bien la caserne des passagers comme second indice, mais le premier qui est à droite "tout devant" quel est-il ?
Tout droit devant on lit "Ecole(s) de Filles". C'est sous la municipalité de Paul Poncet que fut acquise cette propriété Millet en vue de la création de la première école laïque de filles de notre ville. Elle ouvrit ses portes juste avant le Jour de l'An le 29 décembre 1871.
À l'époque où ma sœur y allait, la porte ouvrait sur la cour de l'école.
Michel et Lou, je parlais de deux indices à droite, le panneau "Ecole communale de filles" au milieu me semblant insuffisamment caractéristique...
Le premier indice est évidemment, en arrière, la grande masse de l'Aumône Générale ou Caserne des passagers, l'autre juste devant nous est le retour du trottoir, qui est à 90° et non pas parallèle au coude de l'autre côté. Le caniveau, qui suit la courbe d'en face, délimite d'ailleurs une nouvelle zone de pavement : à mon sens, tout ce fourbi annonce clairement le "dégagement" triangulaire que forme la rue Pétramale à ce niveau (qui est celui de la maison des architectes Franque, n° 14 si je me souviens bien).
Pour le reste, je me suis demandé à quelle date précise l'école a été rasée : ce n'est pas si vieux que cela, puisque les bâtiments sont encore visibles sur une vue aérienne de Juin 1973, mais ont disparu sur la campagne suivante qui est de Juin 1978. L'un d'entre nous a-t'il des éléments pour resserrer cette fourchette de datation ?
Rue Pétramale c'est sûr, ma sœur a également fréquenté cette école.
Nous habitions rue Portail Magnanem, à côté.
Il y avait au fond un terrain de boule et une "pissotière"...
Plus loin, dans l'autre sens, il y avait un caviste, avec un camion de livraison qui n'avait qu'une roue centrale à l'avant, ce qui est resté dans ma mémoire.
Le caviste s'appelait Mr MARTIN.
Dans les années 60 il livrait mes parents avec une Juvaquatre camionette.
DT
Jean-Marie, la pissotière de Pétramale :
http://avignon.midiblogs.com/media/01/01/2529187423.jpg
...avec un tag d'une autre époque !
à coté du marchand de vin il y avait aussi un menuisier dont le nom ne me reviens plus et aussi un serrurier.
https://www.google.fr/maps/@43.945079,4.809616,3a,75y,127.51h,88.17t/data=!3m4!1e1!3m2!1sT1Yt88r1CgXbBTRsKpJhSg!2e0!6m1!1e1?hl=fr
Nombre d'artisans dans ce quartier jusque dans les années 70...Biret notre célèbre ferronnier était au n° 5 de la rue. L'école a du être démolie fin 75 ou plutôt début 1976. Duffaut avait entrepris de vaste chantiers de démolition.
Super la pissotière et son tag !
Oui Michel c'est bien cette "pissotière" là.
Michel, le positionnement de Google Maps (merci Guima !) n'est qu'approximatif, un cliché à l'emplacement et au cadrage ultra-précis comme tu sais si bien les faire, donnerait un très évocateur avant/après... Sauf à ce que tu y ais déjà pensé, bien sûr...
La note du Lou sur l'origine de cette école (municipalité Poncet, 1871) me remémore que nous avions parlé d'une autre disparue, l'école de filles de La Balance, établie à la décennie suivante.
J'avais noté avec un peu de surprise que l'établissement accueillait (en les séparant !) une école de filles et un "asile" - terme qui m'avait fait penser à je ne sais quoi de misérable dans le contexte du quartier. Digitus in oculo, en lisant l'ouvrage de Françoise Arlot sur le Lycée Aubanel, on découvre que le terme d'asile désignait à l'époque une crèche...
L'avant/après, Alain, était prêt avant ! Malheureusement, le photographe de l'époque ayant une focale extrêmement large, l'ultra-précision ne sera pas en pleine forme...
Grosso modo l'asile c'était l'école maternelle. J'ai là dessus les souvenirs d'un vieil oncle qui me disait que ces établissements étaient trop peu répandus et que c'était un privilège pour les familles que de pouvoir y envoyer les enfants. Dans mes notes: l'école de La Balance eut une existence éphémère. C'était l'école de la Madeleine (place de la Madeleine je suppose). Elle fut remplacée par l'école de filles de La Grande-Fusterie (que l'on aurait continué à nommer école de La Balance ?). Et c'est à cette dernière que l'on adjoignit un asile, toujours sous la municipalité Poncet.
Je viens de relire ce qu'a écrit Lechalier, le secrétaire de Raoul Gros. C'est plus compliqué que ce que j'écrivais. Car en 1873 on a doté l'école de filles de la Fusterie d'une école maternelle rue Balance. Puis on déplaça la totalité des classes dans la rue Balance "dans un immeuble acquis par la ville du sieur Veyradier, au prix de 30 000 francs". C'était vraiment alors "l'école de La Balance".
Il y a un plan de l'école de la Balance aux Archives Municipales. Une grande cour (avec végétation si l'on en croit la campagne de photos aériennes de 1926) donnait sur la rue des Grottes, mais les accés se faisaient via une coursive ouvrant sur la rue Balance. La démolition de l'ensemble a créé le premier "grand trou" dans la Balance.
Plan de l'école et asile de la Balance aux Archives Municipales, 52fi52 (sic).
Le plan date l'acquisition de 1874-1875 et donne comme prix 28.000 Francs, plus 7.000 et quelques francs de travaux.
Je n'avais pas noté que la limite Sud de l'ensemble était la rue Fonderie.
Michel, outre la focale courte, la vue d'époque est clairement réalisée avec une chambre, permettant la bascule et le décentrement qui donnent des verticales droites et parallèles, et non pas convergentes (défaut auquel notre époque semble totalement insensible, moyennant quoi on nous sert journellement des photos de bâtiments qui ont l'air de tomber en arrière... renversant !).
On trouve pour les reflex actuels des objectifs de ce genre ("tilt and shift" = bascule et décentrement) qui valent le prix de plusieurs boîtiers à eux tout seuls...
Un rapport avec l'école des Abeilles ?
http://recherche.archives.avignon.fr/4DCGI/Web_VoirLaNotice/34_01/69Fi158/ILUMP19477
Alain, le redressement les verticales se fait maintenant avec les logiciels de traitement des images !
Je l'utilise d'ailleurs régulièrement...
Ci-gît la pissotière!
https://www.google.fr/maps/@43.945413,4.809356,3a,15y,150.14h,85.49t/data=!3m4!1e1!3m2!1sDwDyS2yA6t9jLuuVx9ij6Q!2e0?hl=fr
La réponse :
http://avignon.hautetfort.com/archive/2015/04/21/cent-an-apres-carriero-petramalo.html
La réponse :
http://avignon.hautetfort.com/archive/2015/04/21/cent-an-apres-carriero-petramalo.html