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Cènt an après routo de Marsiho

Cent ans après route de Marseille
Hundred years after Marseille road

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Commentaires

  • à part le pont du chemin de fer, il ne reste plus rien !

    un univers parallèle ?...

  • Ce quartier va rapidement se transformer avec l’importance prise par le dépôt des Rotondes et la gare de triage du PLM. C’est déjà une succession d’entrepôts, ateliers, fabriques diverses, négoces et grossistes qui voisinent avec quelques belles villas bourgeoises. A gauche probablement les arbres du Parc des Equipages puis les Ets Rousset, engrais et produits chimiques. A droite derrière le mur du canal, Vitorin le cafetier a planté des arbustes dans les tonneaux de son voisin Duciel, menuisier-tonnelier. Friol marchand de cycles est devenu garagiste avec le développement de l’automobile. L’activité agricole n’est pas loin et on trouve derrière les deux femmes la fabrique de caisses et emballages d’Amédée Ripert qui se flattait d’avoir été récompensé lors d’un concours d’emballages bois en Hollande en 1908 !
    Comme l'indique Michel, les rails sont ceux de la ligne de tram n°4 qui allait, sortant par la porte Limbert nouvellement démolie, de la place Carnot aux écoles des Rotondes, en fait à la limite du périmètre d’octroi. Peut-être en raison de l’absence de courbes marquées sur ce parcours, ils étaient d’un profil différent de ceux de l’intra-muros. On remarquera à gauche les platanes maigroulets : il fallait les ratiboiser régulièrement car ils étaient coincés entre mur et ligne du tram…
    Pour faire la liaison avec le billet précédent : le tram desservait le sud et l’est de l’agglomération mais ne put jamais aller jusqu’à Pont d’Avignon où il aurait été bien utile (importante gare, ateliers et usines) tout comme aujourd’hui, en raison des difficultés techniques qu’aurait représenté le franchissement du Rhône sur notre pont suspendu.

  • Les grandes tour "Le Ventoux" les premiers grands immeubles, ont bien supporté les ans à l'inverse des autres.
    Tous les appartements sont devenus ,il est vrai accessibles à la propriété, ceci expliquant peut être cela.....
    Leur conception était assez révolutionnaire, pour être entré dans plusieurs appartements la présences des structures métalliques attire le regard mais sans plus.

  • Le petit bar et sa terrasse avec ses arbustes dans les tonneaux, son lampadaire d'un autre age ,bien sympa sans la pollution que l'on connait maintenant.

  • Oui Guima, ces bâtiments de la Sté Coopérative d’HLM achevés en 1960 étaient agréables, confortables et recherchés. Ils ont assez peu vieilli quand on pense que leur construction a débuté en 1956. Pas d’enduit à l’origine mais un béton spécial du genre banché. Je crois que l’ensemble a depuis bénéficié d’un traitement d’isolation extérieure. L’architecte était Max Bourgoin qui quelques années plus tard réalisera, à quelques centaines de mètres, mais intra-muros, le San Miguel.
    Nos bistrots et buvettes de la route de Marseille, St Ruf, Monclar ont peu à peu disparu. A la place kébabs, fast-foods, bouffe-du-gras, mauvaises pizzas…J’en ai connu une de sympa toutefois, ouvert tard dans la nuit, derrière le pont de chemin de fer que l’on voit. Le patron, noctambule, avait pris pour enseigne le nom provençal de la chauve-souris. Certains se souviennent peut-être de « LA RATO-PENADO ».

  • Pour Lou et ceux que cela intéresse: commentaire de Pierre Platon sur le décès de Jean Luc Bonvilain.
    Pour ce qui est du décès de Jean-Luc BONVILAIN, lors du dynamitage des piles du vieux pont suspendu, après la construction du Pont Daladier, j'en connais les circonstances.
    J-Luc habitait à Villeneuve, et venait en vélo au Lycée. Nous étions alors ensemble en classe de 4ème, soit l'année scolaire 1960-61, et celà s'est passé au printemps 61.
    A chaque dynamitage, la circulation était coupée sur le Pont Daladier, et rétablie dès que chaque tir était terminé, sans danger. Malheureusement, ce jour-là, la circulation a été rétablie trop tôt, une dernière charge a explosé en retard. Une pierre projetée par l'explosion est montée en l'air, et elle est retombée sur la tête de Jean-Luc, qui est mort sur le coup. Quand cet accident dramatique s'est produit, j'étais en clinique ,aux Sources (clinique disparue depuis pas mal d'années maintenant), opéré de l'appendicite par le père Maigne, dont le fils Jean-Michel était un copain de classe à J-Luc et à moi. J-Michel était effondré, car ils étaient très proches, et quant à moi j'étais également très triste, car Jean-Luc était un bon copain, que j'appréciais. Je sais qu'il y a eu du monde à ses obsèques, et notamment toute notre classe, mais pas moi, toujours en convalescence.
    Quelques temps plus tard, nous sommes allés apposer une plaque à sa mémoire, sur le parapet du pont, coté Ouest. Elle y est restée un bon nombre d'années, puis s'est dégradée, et a fini par disparaître avec le temps. Mais c'est un souvenir qui est resté gravé dans ma mémoire, peut-être encore plus fort par le fait que je ne l'ai pas "vécu" directement....

  • Merci Jean-Marie. A ce récit la mémoire m’est partiellement revenue et je me souviens maintenant de cette histoire de charge explosant en retard et de l’émotion que suscita cet accident mortel dans la ville. Jean-Luc Bonvilain aurait donc bien été tué sur le pont, comme tu l’as écrit et non «devant le lycée» comme je l’ai lu à plusieurs reprises dans différents ouvrages et notamment dans celui de Gibert que je citais ici. Par contre la chute de blocs sur la place Crillon reste probable le pont détruit étant au droit de celle-ci.

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