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Avignoun d'Audouard Baldus

Avignon par Édouard Baldus
Avignon by Edouard Baldus

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Photo Édouard Baldus 1851 ou 1854.

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Photo Édouard Baldus 1860.

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Commentaires

  • superbes photos
    six ou trois ans plus tard le miroir est plus trouble mais la vierge a atterri sur la tour clocher (pardon, l'aime pas, elle écrase)

  • On connaît surtout les images du "reportage" de Baldus sur les inondations de 1856. Suis d'accord avec Brigetoun: cette Vierge nous a gâté beaucoup de choses...Nos vieux monuments ont l'air sacrément décrépis ici. Les remparts garnis de constructions et encore des bateaux au quai-digue. Il a, lui aussi, l'air d'être en mauvais état.

  • La Vierge est indiquée dans les livres comme ayant été érigée en 1859. La prise de vue de Baltus en 1857 était prémonitoire ?
    Comment dit-on pour cela, un "lapsus digitorum" ?

  • Il y a donc, Frédéric, une des deux sources dont la date est fausse.
    (À moins que l'érection de la vierge ait duré deux ans...)
    La date de la seconde photo est donnée sur artvalue "ca 1860".
    Je ne retrouve plus le site qui mentionnait 1857 pour cette photo.
    Donc : doute.

  • Etonnant, j'ai regardé avec attention les deux photos et je n'avais pas vu l'apparition de la vierge. Nul doute que je ferais une fort mauvaise Bernadette Soubirous !

  • Merci pour ces belles photos. Je rédécouvre avec plaisir votre blog. Le rhône a l'air très calme. Je croyais que la vierge était beaucoup plus récente car elle est très brillante. Elle a été peut être restaurée.Beaucoup de constructions autour des remparts. Si les gens y étaient ce devait être sacrément humide.

  • L'apparence tranquille du Rhône provient uniquement du temps de pose du cliché, nécessairement très long. En effet, les surfaces sensibles de l'époque - qui est celle des balbutiements de la photographie - sont fort peu réactives à la lumière, et les objectifs utilisés ont une ouverture relativement faible. Il faut donc une exposition de plusieurs secondes, voire dizaine de secondes, même en plein jour.

    En dehors de la Vierge, "obsédant symbole du gôut désastreux qui régnait alors dans le Clergé", comme disait (ou peu s'en faut) Georges Pillement, on remarque aussi la décrépitude du crénelage du Palais, alors aux plus beaux (ou aux pires ?) jours de l'occupation militaire, et encore ce grand mur en avant des remparts : les fameux quais du Rhône, objet de tous les soins de la commune jusqu'à une date avancée, et qui ont disparu de nos jours sous les aménagements "en berge naturelle" de cette partie de la rive.

    On note également que, si les mâchicoulis du Palais ont presque partout disparu, les tours des remparts ne valent pas mieux ! L'arasement de ceux de la tour ronde au milieu du cliché date des années 1770 (par JB II Péru)... pitoyable moyen d'éviter la chute de blocs à moindres frais.

  • Oui Michel, elle a ses créneaux... mais elle a perdu ses mâchicoulis dont les consoles ont été très soigneusement arasées - c'est pitoyable, mais au moins c'est bien fait !

    Quant aux créneaux, ils ont été remontés sur l'à-plomb du mur, conformément au projet de JB II Péru qui occupa dans le dernier tiers du XVIII° siècle le poste d'architecte municipal.

  • Suis distrait : ce matin je n’avais pas remarqué la deuxième photo…
    Le caractère «calme» du Rhône. C’était pour moi un mystère. Résolu grâce (une fois de plus), à Alain Breton. Le quai est visible sur plusieurs photos et dessins que tu nous a déjà montrés.
    Escaliers : plusieurs, notamment porte du Rhône et surtout porte de l’Oulle (là où les vilains portefaix attendaient Hugo pour le conduire à son hôtel ?). Trois cafés à cette époque au pied des remparts près du Pont, au sud de la tour de Langlade et près de l’Oulle. Masures, quelques mauvaises remises et pauvres entrepôts (bois en partie flottés ? on dirait des grumes).
    Entre les deux photos s’est produite la grande inondation de 1856. Au milieu la crue a emporté les entrepôts, barrières et appentis où étaient stockés des bois de toutes sortes. Le quai est très endommagé, toujours au milieu.

    Télégramme du préfet à divers ministère le 31 mai alors que le Rhône approche côte 8 m :
    « Nous travaillons depuis ce matin à fermer l’ouverture que je vous ai annoncée (il ne s’agit pas de la brèche «Raspail » mais d’une autre au niveau d’une vanne « à la partie supérieure de la ville » (?)…» Pour la colmater la troupe « jette dans l’orifice des barillons, des sacs de terre ET LES CRENEAUX D'UNE TOUR QUE JE FAIS DEMOLIR » ( ???)
    Autre détail qui m’intrigue : la trace noire sur la tour de la Campane (premier cliché) (???)

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