Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Quand Crillon...

When Crillon...

804394580.jpg

Photo Franceline Chabrier de Lafongt entre 1887 et 1891.

Lien permanent 19 commentaires Pin it!

Commentaires

  • Quand Crillon..
    bravait les éléments.
    Mistral ?.. même pas mal !
    telles les cheminées rehaussées de l'hôtel Calvet de la Palun en arrière plan

  • Quand le brave Crillon trônait sur la place de l'horloge avant de commencer son exil vers la place du palais puis vers Crillon-le-Brave...

  • Précision pour MB² : la statue du Brave Crillon est ici à son emplacement d'origine. Le jeu des chaises musicales a commencé lorsqu'a été élevé le monument "du centenaire" (du rattachement) en 1891 - 1892, le pauvre compagnon d'Henri IV est alors parti Place du Palais, où il a fini par être détrôné par les travaux du parking en 1970, après avoir échappé de peu à la fonte généralisée sous le gouvernement de Vichy. Jamais remontée... la statue a fini par s'exiler hors d'Avignon.

    Le temps a eu raison également de la pièce montée de Pourquery de Boisserin, déplacée aux allées de l'Oulle pour mettre à la place un manège. Belle continuité... il est vrai que le sémillant député-maire, que la tradition veut voir dans un des personnages à feuille de vigne du socle du "monument", avait la réputation de faire facilement tourner les têtes !

    Petit commentaire technique, la photo de Franceline Chabrier de Lafongt se fait remarquer par la parfait verticalité de ses... verticales, signe d'un travail soigné à la chambre, avec décentrement de l'objectif et bascule de la plaque, suivant la règle bien connue (de ceux qui la connaissent !) du point de concours des plans optiques.

    Figurent donc sur ce cliché l'angle de feu le café Coeur, et à droite l'hôtel Calvet de la Palun, déjà Banque de France mais pas encore augmenté de l'avant-corps qui propulsa son entrée au ras de la place de l'Horloge - on voit ici celle d'origine, sur la place Puits des Boeufs.

  • A l’époque du J’Y AI DROIT ce Brave Crillon fait bien has been avec sa devise (que l’on lit sur le piédestal) : FAIS TON DEVOIR. Blague à part je suis content de voir cette photo aussi nette car elle permet aussi de deviner qui sont ces enfants à droite. Je pensais à des petits cireurs, mais il doit probablement plutôt s’agir de petits ramoneurs. Je reste baba devant l' analyse de la photo de Franceline par AB car je n'y entends goutte en photo. Bravo !
    La blancheur du piédestal, repérable de loin sous la forme d’une tache plus ou moins rectangulaire, permet de dater certaines photos prises depuis la porte de la République: avant ou après le déplacement de la statue pour voir installer à sa place le Monument du Centenaire. Au sujet de l'entrée (ici latérale) de l'Hôtel de la Palun: je croyais que celle d'origine était côté Palais des Papes ? Je me demande ce qu’est devenue la fort jolie grille qui suivit Crillon dans son exil place du Palais car elle n’est pas à Crillon et je ne crois pas qu'elle ait été fondue.

  • Lou Ravi, terrain miné que cette devise des Berton de Crillon... il y en a une autre version qui dit "Et toujours plus"... (cf la "Sainte Famille au chat" - en réalité un "Repos lors de la fuite en Egypte"- , tableau de l'église de Montfavet qui porte les armes de Thomas de Berton de Crillon.

    Pour la porte, je me suis mal exprimé, je voulais parler de celle de la Banque de France. Mais à l'époque de sa construction, l'hôtel particulier avait bel et bien son entrée sur la place du Palais. Et la place de l'Horloge n'avait en rien la forme actuelle !

  • Une statue qui a beaucoup voyagé dans la ville. Et à la place on a hérité du buste d'Henri IV dans le jardin de Ceccano.

  • Bien vu, Lou Ravi !
    Ce sont certainement de petits savoyards, ramoneurs de cheminées ou montreurs de marmotte... ou les deux à la fois :

    http://echos-de-mon-grenier.blogspot.fr/2014/02/jour-de-la-marmotte.html

    Les boites à côté d'eux ressemblent fort à les boîtes à marmotte.

    Et les vêtements de ces gamins sont typiquement ceux que l'on voit sur les "petits savoyards" au dix-neuvième siècle, obligés de quitter leur province natale trop pauvre pour les nourrir.

  • lorsqu'elle se trouvait place du palais, il y avait toujours la plaisanterie classique des nouveaux du collège a qui on disait:
    "le mois prochain on le descend de son cheval!"

    à l'époque il en fallait peu pour s'amuser!

  • Merci infiniment à Alain Breton pour ses détails techniques concernant la photo, et à Yvelinoise et guima pour leurs précisions concernant les petits ramoneurs et leur boite à marmotte car je me demandais bien moi aussi qui étaient ces gamins.

Écrire un commentaire

Optionnel